Les finalités et les parties prenantes de l'entreprise
Cours : Les finalités et les parties prenantes de l'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vaea Meister • 3 Janvier 2019 • Cours • 1 336 Mots (6 Pages) • 2 031 Vues
Chapitre 5
Les finalités et les parties prenantes
de l’entreprise
Positionnement du chapitre dans le programme
Thème | L’intégration de l’entreprise dans son environnement |
Question | De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement ? |
Compétence(s) | – Identifier les finalités économique, sociale et sociétale de l’entreprise – Caractériser les différentes parties prenantes de l’entreprise |
Savoirs associés | – Les finalités de l’entreprise – Les parties prenantes |
Cours
La finalité de l’entreprise est sa raison d’être. Elle traduit les motivations de l’entrepreneur en termes économique, éthique ou social.
Il n’y a donc pas une, mais des finalités qui justifient de l’existence d’une entreprise. Si la finalité financière est commune à cette forme d’organisation, chaque entreprise aura, par ailleurs, des finalités propres influencées par les valeurs personnelles de ses dirigeants et associés, les statuts et l’histoire de l’entreprise, les attentes du personnel et les contraintes de l’environnement.
Pour fonctionner, l’entreprise est en relation avec des partenaires internes et externes, appelés parties prenantes, chacun étant animé par des objectifs propres. L’entreprise doit répondre aux besoins de ses parties prenantes pour pouvoir réaliser les profits nécessaires à sa pérennité.
I. Identifier les finalités économique, sociale et sociétale
de l’entreprise
A. La finalité économique
Commune à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, la finalité économique est essentiellement financière : il s’agit de générer du profit.
Avec le profit réalisé, l’entreprise va pouvoir embaucher, investir dans la recherche, la formation, effectuer de nouveaux investissements, distribuer des dividendes aux actionnaires.
La finalité économique ou financière est vitale pour l’entreprise car elle va lui permettre d’assurer son avenir, c'est-à-dire sa pérennité.
B. La finalité sociale
De plus en plus, les entreprises portent une attention croissante à leurs salariés. Cela peut se traduire par des actions visant à favoriser l’épanouissement des salariés au travail via une polyvalence accrue, des formations, des promotions, des rémunérations plus stimulantes ; également par des services rendus pour faciliter la vie quotidienne, des avantages…
À travers cela, l’entreprise se fixe pour objectif de réduire l’absentéisme, le turnover, les tensions sociales, les accidents et maladies professionnelles, le déficit d’image, mais également à améliorer sa performance.
Au-delà de la préservation de la santé, la satisfaction du personnel a de nombreuses incidences sur la performance de l'entreprise, sur son attractivité et sa capacité à fidéliser le personnel, conserver les compétences clés, mais aussi sur l'engagement des salariés et leur implication vis-à-vis de l'entreprise.
C. La finalité sociétale
Le rapport Brundtland, remis à l’ONU en 1987, a défini le développement durable de la façon suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Pour une entreprise, s’inscrire dans une démarche de développement durable consiste à faire du profit tout en respectant les hommes et la planète :
– au niveau écologique, de protéger l’environnement à travers, par exemple, la lutte contre la pollution, le recyclage des déchets, les économies d’énergie… ;
– au niveau social, de prendre en considération le bien-être des salariés à travers la mise en place de bonnes conditions de travail, la préservation des emplois, l’embauche de personnes défavorisées… ;
– au niveau sociétal, de prouver son implication en faveur de la société par la mise en œuvre d’actions citoyennes au niveau humanitaire, caritatif ou culturel.
Les entreprises sont poussées dans cette voie, d’une part du fait des obligations légales de plus en plus contraignantes mais également pour renforcer leur image auprès de leurs différents partenaires (clients, personnel, institutions…).
D. La satisfaction du client
Selon Peter Drucker, une entreprise se définit d’abord par le besoin que le client cherche à satisfaire en acquérant un bien ou un service. L’objet et la mission de toute entreprise, c’est-à-dire sa finalité, est donc la satisfaction du client. Le profit qui en découle est le simple résultat de l’excellence du management mis en place pour satisfaire le client.
Ce que le client achète à l’entreprise, c’est toujours une utilité, c’est-à-dire l’avantage que lui procure le bien ou le service. C’est à l’entreprise qu’il appartient de convertir les ressources économiques en richesses, et les choses produites en marchandises destinées à satisfaire le client.
C’est l’activité de l’entreprise qui crée le client, mais c’est aussi le client qui détermine ce qu’est l’entreprise.
Étant donné que la finalité de l’entreprise est de « créer le client », l’entreprise a, selon Peter Drucker, deux fonctions fondamentales : le marketing et l’innovation.
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