Entreprendre et Diriger cas

7. Dans le plan de financement on retrouve la définition de l’ensemble des ressources nécessaires puisqu’il permet d’évaluer et de collecter les capitaux nécessaires.

II. La logique managériale

1)

Le rôle majeur d’un manager est avant tout d’administrer au mieux les ressources existantes en fonction de la mission et des objectifs qu’il a lui-même défini.

2) Pour Peter Drucker la plupart des rôles attribués au manager mettent en avant la dimension humaine pour assurer l’optimisation de l’ensemble des ressources.

3) A partir de l’expérience de Franck Raynel, on peut illustrer le premier principe de Peter Drucker à savoir mettre un plan d’action. On retrouve son rôle dans l’organisation de travail au sein de son entité. On retrouve aussi la nécessité d’informer les employés pour les faire adhérer au projet de son entreprise. On retrouve enfin la nécessité de transmettre aux collaborateurs ses propres savoir-faire acquis (principe de formation).

4) Savoir déléguer, maîtriser la communication, négocier, être socialement responsable, être un bon coach, connaître au moins une langue étrangère (l’anglais), pouvoir se servir d’un outil informatique, entretenir un réseau, savoir récompenser les collaborateurs méritants, être visionnaire.

5)         Première image : Style autoritaire, qui se base sur l’idée que l’autoritarisme et la discipline vont engendrer l’ordre et la surveillance qui permettront à l’équipe de travailler.
           Deuxième image : Style plutôt collaboratif, qui se base sur l’idée qu’il vaut mieux déléguer tout en communiquant un bon état d’esprit à l’équipe.

6) La meilleure motivation des collaborateurs s’obtient par un sens aigu de la communication, une bonne maîtrise de l’outil de production, une bonne capacité à améliorer les compétences de son équipe, mais aussi, une bonne anticipation sur l’évolution de l’environnement de l’entité. Il doit enfin être capable de respecter ses collaborateurs et reconnaître la qualité de leur travail.

III. La complémentarité des logiques managériale et entrepreneuriale

1. Alors que le manager est plutôt orienté vers l’utilisation optimale des ressources mis à sa disposition l’entrepreneur est plutôt guidé par les opportunités. Il est d’avantage créatif et innovent alors que le manager lui se doit d’être efficace sans forcément être créatif.
2. La logique managériale est d’optimiser les ressources, alors que la logique entrepreneuriale est plutôt de créer de nouvelles ressources.
3. C’est la logique entrepreneuriale, ils sont opportunistes, innovants, créatifs.
4. Éric Schmitt est non seulement doté des qualifications professionnelles requises mais il a aussi géré deux grosses entités similaires avec succès.
5. Depuis la mise en place d’Éric Schmitt dans le groupe, celui-ci n’a cessé de croître et s’est même taillé un quasi-monopole des moteurs de recherches.

Cas SOPREMA

1. Cet entrepreneur est propriétaire du capital de la société SOPREMA et en plus il s’est endetté pour racheter la totalité du capital. Son projet entrepreneurial lui a permis de se hisser le groupe dans les 3 leaders mondiaux de l’étanchéité et s’est articulé de la manière suivante :
   - Il s’est réapproprié le capital pour relancer rapidement l’activité en perte de vitesse
   - Il a redéfini son marché
   - Il a su analyser l’offre de ses produits et déterminer une spécialisation pour cadrer avec les besoins spécifiques du marché.
   - Il a ensuite examiné son positionnement concurrentiel (volonté d’atteindre le top 3 du marché)
   - Il a redéfini la gestion des ressources nécessaires, il a su développer suffisamment rapidement le CA et capitaliser en bourse sa société pour développer d’importants investissements. Il a repris en main la gestion de la ressource humaine en pratiquant un management simplifié puisqu’il s’adresse à 16 ou 17 managers.

Il a le contrôle absolu de son entreprise.

1. Définition du marché
   Analyse de l’offre
   Positionnement concurrentiel
   Examen des ressources nécessaires
   Il s’est endetté pour racheter la totalité du capital d’abord aux actionnaires minoritaires, ensuite à son grand père.
2. Son choix de statut juridique est la SAS (société par actions simplifiée) car il souhaitait la main mise sur les décisions stratégiques de la société en misant sur la plus grande réactivité qu’autorise la souplesse d’une PME.
3. Oui car il a su rationnaliser la gestion des ressources disponibles en surmontant toutes les crises auquel il a été confronté, il s’est remis en permanence en question dans le processus de développement de son groupe.

Préparer le cas p.10 et 11 questions 1 2 et 3

...