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Entreprendre et gérer cas

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Par   •  25 Janvier 2016  •  Cours  •  2 292 Mots (10 Pages)  •  830 Vues

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BTS 1                                                                         Management des entreprises

Thème : Entreprendre et gérer.

  1. La logique entrepreneuriale.

Problématique : L’envie d’entreprendre, de créer ou de reprendre une activité s’inscrit dans une démarche de projet et s’appuie sur un état d’esprit propre à l’entrepreneur.

        1) L’esprit entrepreneurial.                  

a. L’entrepreneuriat.

  • Il n’y a pas de définition stricte et stabilisée de cette notion. Les universitaires font apparaître deux grandes visions, celle du « créateur d’entreprise » ou celle d’une « démarche créative » qui peut consister seulement à l’amélioration de l’existant (développement d’activités).
  • L’art d’entreprendre est une démarche qui consiste à créer, reprendre une entreprise et/ou la développer. En fait, c’est davantage un état d’esprit, une dynamique d’action propre à un entrepreneur.
  • Pour Joseph Alois Schumpeter ((1883-1950), il est souvent qualifié d’économiste hétérodoxe car il est difficilement classables dans les courants classiques (libéral, keynésien, marxiste). Ses théories sur la fluctuation économique mettent en évidence le rôle majeur des innovations et de l’entrepreneur comme facteur de croissance économique), l’entrepreneur est un innovateur en ce sens qu’il est capable de percevoir des opportunités nouvelles. On ne naît pas entrepreneur, on le devient, pour cela il faut :
  • Un environnement favorable ;
  • Un réel désir d’entreprendre ;
  • Une perspective de réussite.
  • Les qualités et compétences requises sont :
  • Un sens marqué de l’initiative et de l’action ;
  • Des capacités d’organisation et d’anticipation ;
  • Des aptitudes à l’engagement et à la prise de risques (gestion et maîtrise du risque) ;
  • Une capacité à prévoir des opportunités.
  • Devenir entrepreneur est donc, avant tout, une question de volonté, de ténacité, d’environnement économique et culturel propice.

b. Les conditions de réussite d’un projet entrepreneurial.

  • Il apparaît très concrètement que, pour mener à bien un projet, il faut, au-delà de l’ambition, avoir :
  • Une idée originale (nouveauté, innovation) ;
  • Une clientèle, un marché ouvert.
  • Pour bien exploiter une idée, il est souvent indispensable de savoir bien s’entourer. L’identification des opportunités est un processus complexe. Celle-ci dépend des ressources que possède un individu, telles que ses connaissances acquises, des informations particulières voire singulières, un capital social, un réseau de relation, de la créativité, etc. La thèse de la vigilance entrepreneuriale l’associe à un phénomène de spontanéité. On pourrait dire qu’il faut savoir saisir sa chance et donc prendre le risque de s’engager dans un projet au bon moment. L’éventualité d’un échec est cependant inhérente à la prise de risque et à l’innovation.
  • L’implication d’un groupe d’acteurs pour identifier des opportunités permet sûrement de développer des projets moins risqués. Cette méthode est de plus en plus pratiquée par les grandes entreprises qui veulent développer une logique entrepreneuriale chez leurs cadres décideurs.

2) De l’opportunité à l’exploitation (la démarche entrepreneuriale).

        a. Du projet à l’activité.

  • Le futur entrepreneur doit savoir se poser les bonnes questions face à une idée de création ou de développement ou à un projet de reprise. Par exemple :
  • Comment puis-je répondre aux opportunités détectées (idées, projets, aides, etc.) ?
  • Comment évaluer et mobiliser les ressources financières nécessaires ?
  • Quelle stratégie et quels moyens commerciaux faut-il envisager ?
  • Quelle structure juridique choisir ?
  • Quel type d’organisation correspondra le mieux à mon projet ?
  • Quelles sont les démarches, les formalités indispensables ?
  • Créer ou reprendre une entreprise ne s’improvise pas. Il vaut mieux avoir une démarche rigoureuse. Le processus est complexe et peut être très long. Il n’y a pas de règles permettant d’en fixer les limites que ce soit en termes de temps, de moyens ou de compétences.
  • On peut décomposer la mise en œuvre d’un projet entrepreneurial en deux grandes étapes :
  • Une phase d’analyse (faisabilité) :
  • Les origines de l’idée et/ou projet ;
  • La mise à l’épreuve et la validation de cette idée et/ou de ce projet ;
  • Le choix de moyens d’accès au marché (création, reprise, franchise, etc.).

Une étude de faisabilité consiste à monter le projet à partir de l’idée ou l’activité retenue. La première équation à résoudre est celle du couple produit (savoir-faire, technologie, évolutions)      / marché (chiffre d’affaires possibles).

Ensuite, il faut trouver les moyens financiers en considérant les objectifs de chiffre d’affaires et les délais de réalisation. Le montage financier doit permettre le démarrage du projet. Li s’agit de déterminer les besoins : les dépenses préparatoires (informations, projet), les premiers investissements et le financement du cycle d’exploitation de la mise en route. Ainsi, il faudra établir un compte de résultat prévisionnel, un bilan de départ, un plan de financement, un plan de trésorerie et le niveau du « point mort ».

Enfin, il faut choisir la structure juridique apte à satisfaire aux exigences du projet.

  • Une phase de mise en place des ressources :
  • Les premières ventes et la gestion ;
  • Les choix de développement d’activités ;
  • Eventuellement les possibilités de sorties.

b. Accompagnement et enjeux.

  • La logique entrepreneuriale s’est amplifiée en tant que réponse économique (croissance, emploi), mais elle est aussi le fait d’une réelle volonté politique et sociétale. Ce mouvement se ressent au niveau des petites structures (TPE/PME) et s’étend bien au-delà.
  • L’entrepreneur, pour  préparer son projet, a besoin de conseils et d’aides. Les organismes d’appui sont :
  • Les chambres de commerce, d’industrie et des métiers ;
  • Les missions régionales de l’Agence nationale pour la création et le développement des entreprises ;
  • Les pépinières d’entreprises, les incubateurs ;
  • Les cabinets de conseils spécialisés.
  • Le programme européen « Esprit d’entreprise et innovation », doté d’un budget de 2.631 milliards d’euros, facilite l’accès aux financements et aux investissements d’appoint dans les activités d’innovation. Il dispense aux PME des informations et des conseils sur les opportunités du marché unique et les questions communautaires, enfin il aide les Etats membres à créer un meilleur environnement réglementaire et administratif.
  • La compétitivité et l’innovation sont au cœur des préoccupations de l’Europe pour une croissance durable, des emplois plus nombreux et de meilleure qualité.

BTS 1                                                                             Management des entreprises

  1. La logique managériale.

Problématique : Si la logique managériale consiste à optimiser des ressources au service d’un projet, elle coexiste dans la plupart des cas avec la logique entrepreneuriale.

        1) De l’entrepreneuriat à la logique managériale.

        La logique entrepreneuriale s’installe souvent au moment de la création d’une entreprise, mais face à la croissance de celle-ci, elle ne suffit plus pour répondre aux exigences de développement. En effet, les ressources engagées augmentent, les participants au développement, qu’ils soient salariés ou propriétaires, sont plus nombreux, l’activité s’accroit, de nouvelles structures et modes de régulation deviennent indispensables. Souvent, les petites et moyennes entreprises qui grandissent peuvent disparaître si cette croissance ne s’accompagne pas de méthodes de gestion adaptées.

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