Analyse UE 4.05 soins infirmiers

Tout d’abord nous avons une IDE non expérimentée qui n’est pas du service, elle intervient lors des remplacements. Celle-ci ne connait pas encore totalement, comment le service fonctionne et tous ses protocoles. Nous sommes en week-end donc l’effectif est déjà diminué cela augmente considérablement la charge de travail. De plus le week-end il y a plus d’influence dans le service. Ensuite vers 12h l’IDE (habituée du service) qui devait travailler avec elle, fait un malaise et doit rentrer chez elle, ce qui lui laisse une surcharge de travail supplémentaire. Cela crée d’autant plus de la fatigue et du stress. Sur une même période, s’enchaine des situations dîtes d’urgence (OAP, IDM, syndrome abdominal). Diplômée il y a 6 mois, on pourrait se poser la question : sait-elle déjà gérer seule ce genre de situation ? S’ajoute à cela un patient agressif, ce qui complique la prise en charge et la prise en soin. Du fait de son agressivité le patient peut être peu coopératif, ceci peut augmenter le stress de l’IDE. Le médecin prescrit à ce patient de la morphine, qui est un stupéfiant avec des effets indésirables graves. Ce traitement est à administrer par un matériel que l’IDE ne connait pas suffisamment, car la formation a été courte (2 fois 2heures), de plus elle n’a jamais mis en pratique ce dispositif dans ses anciens services. En effet un matériel que l’on n’a jamais utilisé augmente le risque d’erreurs lors de l’emploi de celui-ci. L’IDE est interrompue plusieurs fois lors du soin (médecin et équipe de nuit). Il est préférable qu’un soin soit effectué sans interruptions, car celles-ci et les bruits environnants sont source d’erreurs. Elle doit faire vite car le patient doit être rediriger vers la chirurgie viscérale. La rapidité entraine un manque de vigilance sur les bonnes pratiques ce qui engendre les erreurs. Dans le texte l’IDE effectue des heures supplémentaires, celle-ci ne peut pas être au meilleur de ses capacités, et effectue ses transmissions rapidement, donc il n’y a pas de relecture, cela aurait pu l’interpeller sur son erreur. Elle vérifie la conformité de la prescription, alors qu’elle ne l’a probablement pas fait avant le soin, et constate qu’elle n’arrive pas à lire l’écriture du médecin, de plus le logiciel informatique ne fonctionne pas depuis hier. Tous ces facteurs ont entrainé l’erreur de surdosage.

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