Etude de cas Manon Bardeau
Étude de cas : Etude de cas Manon Bardeau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Riconovich • 17 Février 2024 • Étude de cas • 529 Mots (3 Pages) • 151 Vues
PROJ40409.H2024 - DIRECTION ET LEADERSHIP D'ÉQUIPE PROJETS
Etude de cas : Manon Bardeau
La malédiction de l’empathie
Tout au long de ma lecture, j'ai trouvé beaucoup de similitudes avec mon histoire personnelle et l'histoire de Manon. Le texte peut être perçu comme une opposition constante entre la solitude de la cinéaste dès son plus jeune âge et l'empathie dont elle fait preuve pour l'intégralité des gens autour d'elle, qu'ils croient ou non en son travail. Une opposition qu'on peut même qualifier de parallélisme puisqu'il n'y a aucune connotation négative qui viendrait opposer ces deux aspects.
J'ai la forte conviction que l'empathie est, parmi les cinq composantes de l'intelligence émotionnelle, l'une des caractéristiques qui distingue le plus un individu des autres. De même pour un leader qui ressortira tout naturellement du lot. Pour faire une entorse à la consigne de ce cas qui stipule que l'on doit choisir un seul enjeu lié à notre propre leadership, je me permettrais de mentionner la connaissance de soi qui est, pour moi, une étape par laquelle on doit passer pour devenir empathique : avant de comprendre les autres, ne faut-il pas pouvoir avoir une vision objective de nos propres sentiments et émotions ?
Comme dit précédemment, je me reconnais beaucoup de similarités avec Manon au travers de l'impact qu'a eu sa famille, de son rapport à la figure paternelle, ou encore de sa tendance à vouloir créer elle-même la famille qu'elle n'a pas eue. En effet, je pense que tout comme Manon, mon leadership est né de la forme non conventionnelle (mais très diversifiée) d'amour que j'ai pu recevoir pendant mon enfance, créant une obsession qui n'est étonnamment pas d'en recevoir de la part des autres, mais plutôt d'apprendre à comprendre les autres pour leur en donner autant que possible. C'est une position de leader assez compliquée puisqu'on a accepté le fait qu'on ne recevra peut-être jamais un amour capable de nous satisfaire, mais qu'on continue secrètement de le chercher tout en comblant ce vide en accompagnant ceux qui nous entourent, qu'on considère comme notre famille.
J'ai nommé ce texte "La malédiction de l'empathie" car le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense au leadership est l'empathie, et cette empathie ne peut pas être détachée de la solitude. Quand on évoque le leadership, on parle très rarement du fait qu'il dédie sa vie aux gens qui l'entourent, et que la charge mentale de ce rôle ne peut être assumée par quelqu'un qui n'a pas pleinement connaissance de lui-même. Le passage où Manon exprime le fait qu'elle ne fait quasiment plus d'art est un bel exemple puisqu'ici on voit bien qu'elle est devenue indifférente à sa passion. Ici, la cinéaste a complètement dédié sa vie à l'accompagnement des autres, son empathie a pris le dessus sur ses envies personnelles puisqu'elle est maintenant dédiée à la réussite de tous les gens autour d'elle qui l'accompagnent dans son projet. Elle ne veut pas échouer pour ne pas faire échouer sa "nouvelle famille" dont elle a pris la place et les responsabilités de la figure paternelle qu'elle n'a pas eue, pour ne pas commettre les mêmes erreurs que ses parents.
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