L'éloge de la nature de Colette dans les Vrilles de la Vigne
Fiche de lecture : L'éloge de la nature de Colette dans les Vrilles de la Vigne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kazu • 7 Janvier 2024 • Fiche de lecture • 758 Mots (4 Pages) • 229 Vues
Ces œuvres ont pour rôles de célébrer le monde. D’abord, Colette fait l’éloge de la nature. Ensuite, elle fait l’éloge du monde de l’enfance et enfin, elle décrit sa famille.
Tout d’abord, Colette fait l’éloge de la nature. En effet, la nature est un espace d’évasion et de liberté pour Colette, elle affirme « c’est une forêt ancienne, oubliée des hommes… Et toute pareille au paradis » elle définit cette forêt comme un paradis perdus. De plus, l’anaphore « je veux » dans « je veux faire ce que je veux. Je veux danser la pantomime, même la comédie. Je veux danser nue, si le maillot me gêne et humilie ma plastique » met en exergue son désir de liberté. Colette exprime aussi une certaine proximité avec les animaux, cela se traduit par la description précise du comportement de sa chatte, Nonoche dans « elle a l’air bête comme une jeune fille, très jolie, et ses taches de chatte portugaise semblent plus en désordre que jamais : un rond orange sur la joue, un bandeau noir sur la trempe, trois point noirs au coin de la bouche, près du nez blanc fleuri de rose. » De plus, elle y fait l’énumération de plusieurs adjectifs mélioratifs dans « Futile, rêveuse, passionnée, gourmande, caressante, autoritaire. Nonoche rebute le profane et se donne aux seuls initiés qu’a marqués le signe du chat. »
Ensuite, Colette fait également l’éloge du monde de l’enfance. Effectivement, elle fait la description d’un paradis perdu, elle déclare « C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible, et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion » Elle met en avant sa complicité avec la nature dans son souvenir d’enfance dans « ma connivence avec le premier souffle accouru ». De plus, elle est dans un « état de grâce indicible » qui souligne le fait que ce lieu d’enfance est son paradis. L’utilisation de l’imparfait dans « je prenais » montre que ce paradis est perdu, elle y fait la description avec « le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion ». En outre, la nostalgie se traduit dans « J’appartiens à un pays que j’ai quitté », elle oppose le présent « j’appartiens » au passé composé « j’ai quitté » ce qui souligne que malgré le temps passé, Colette entretient toujours des liens avec sa terre natale. De surcroît, Colette nous invite à voyager au travers de son enfance. En effet, elle dit « Porte plutôt à tes narines le parfum invariable de ces violettes changeantes et regarde, en respirant le philtre qui abolit les années, regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi les printemps de ton enfance. » D’emblée, l’utilisation de l’impératif « porte », « regarde » permet à la narratrice de s’adresser directement au lecteur, l’invitant ainsi au voyage de son enfance. De plus, son enfance est exprimée à travers la nature et les sens avec « narines », elle nous invite à sentir « le parfum invariable de ces violettes changeantes », elle nous invite aussi à la regarder « regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi le printemps de ton enfance ».
Enfin, Colette célèbre aussi sa famille. Premièrement, elle met en avant sa mère « Sido » qui ressent une symbiose avec la nature « toute présence végétale agissait sur elle comme un antidote ». De plus, elle fait aussi très attention aux animaux, elle accentue l’attention sur les pattes de la chatte dans « Le dégel ? les météorologues de Paris n’en m’en apprenaient pas ! Regarde les pattes de la chattes ». De surcroît, Sido est aussi un chant d’amour de Colette dédié à sa mère Sido, « je la chante de mon mieux » déclare-t-elle. Secondement, elle célèbre les autres membres de sa famille. Par exemple, elle célèbre son père, « parce que vous représentez ce qu’a aurait tant voulu être sur la terre » Colette fait revivre son père et son rêve à travers son écriture. En outre, elle fait l’éloge de ses frères et sœurs dans « Les sauvages ». Par exemple, les frères de Colette témoignent de leur goût pour la nature, de leur communion avec elle. Concernant Léo, elle écrit « Comme un sylphe il n’est attaché qu’au lieu natal »
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