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Colette, Les Vrilles de la vigne (1908)

Compte rendu : Colette, Les Vrilles de la vigne (1908). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2023  •  Compte rendu  •  824 Mots (4 Pages)  •  447 Vues

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                                     Colette, Les Vrilles de la vigne (1908) :

Questionnaire/ « Les Vrilles de la vigne » ; « Nuit blanche », « Jour gris », « Le Dernier Feu » :

I/ « Les Vrilles de la vigne » :

1)En quoi le texte liminaire s’apparente-t-il à un conte ? Justifiez-vous.

Ce texte liminaire s’apparente à un conte car Colette s’exprime avec un ton poétique et enchanteur pour décrire la nature et « le rossignol ». Par ailleurs, des extraits du texte semblent imaginaires et irréels car par exemple le rossignol s’exprime et se met à chanter « Tant que la vigne pousse, pousse, pousse, je ne dormirai plus ! Tant que la vigne pousse, pousse, pousse… » (l. 25 et 27). Ce rossignol est donc personnifié et devient un vrai personnage de l’histoire. De plus, l’adverbe de temps liminaire « autrefois » peut nous faire penser à la formule « il était une fois » qu’on utilise souvent au début des contes.

2)Le sujet véritable de ce texte est-il le rossignol ou Colette ?

Le sujet véritable de ce texte est Colette. En effet, cette dernière use d’une métaphore filée animalière dans l’intégralité du texte afin de s’apparenter à un a un animal : le rossignol. On le voit dans tout le texte, l’autrice dépeint un oiseau chanteur, un artiste, comme elle qui est une écrivaine. Par ailleurs, Colette se décrit dans cet oiseau comme emprisonnée et non libre, elle évoque son passé avec son ancien mari, elle se représente avec le pronom personnel « je » et les déterminants possessifs tels « ma » (l.48) « je ne crains plus les vrilles de la vigne. » (l .70) « tous ces fils tors qui déjà tenaient à ma chair, et j’ai fui... ».

3)Expliquez le sens de la dernière phrase : « Je ne connais plus le somme heureux, mais je ne crains plus les vrilles de la vigne. »

Cette dernière phrase peut être assimilée à une morale, une conclusion importante de cette histoire. Ici, Colette veut faire comprendre à son ex-mari, qu’elle est libre, et n’est plus sous son emprise, elle peut vivre comme elle le sent et faire ce qu’elle veut.

II/ « Nuit blanche », « Jour gris », « Le Dernier Feu » :

1) À qui sont dédiés ces trois textes ?

Ces 3 textes sont écris pour « M », on devine que s’en est la dédicataire, car à chaque début de texte, elle écrit : « Pour M… ». Cette personne est en réalité Missy, surnom de Mathilde de Morny qui fut la maîtresse de Colette.

2) Pourquoi peut-on dire que ces trois textes sont des chants d’amour ?

Effectivement ces 3 textes sont des textes d’amour, car nous voyons qu’ils sont dédiés à « M », comme chaque début de texte nous le remémore, le texte est très expressif avec une ponctuation très présente (de nombreux points d’exclamation) mais on peut voir aussi qu’elle fait une sorte d’ode à M, elle exprime ses sentiments et la passion amoureuse avec les termes « Ô » qui a de multiples occurrences au travers du texte nuit blanche et dans jours gris, mais aussi dans le texte dernier feu.

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