Analyse du spectacle "Helen K"
Analyse sectorielle : Analyse du spectacle "Helen K". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linouille23 • 28 Février 2024 • Analyse sectorielle • 1 063 Mots (5 Pages) • 150 Vues
[pic 1]
I-PRESENTATION
« Helen K » est un spectacle qui mêle théâtre et danse chorégraphié par Cécile Laloy et mis en scène par Elsa Imbert. Il est créé par la Compagnie de la mauvaise graine dont Leïla Ka, Maybie Vareilles et Stéphane Piveteau sont les trois interprètes de cette pièce joué dans plusieurs salle de spectacle dont la MC2.
Mais c'est avant tout une femme, une femme qui a ses 18 mois devient, suite a une mysterieuse maladie sourde et aveugle. Une femme écrivaine, syndicaliste, essayiste, oratrice mais surtout porteuse d’espoir. Une femme sourde et aveugle qui étudie a Harvard University, la première. Une femme militante féministe, socialiste et pacifiste. Une femme qui reçoit la médaille présidentielle de la liberté et qui prononce un discoure qui ouvrera la voit au socialisme à la convention internationale du Lions Clubs International en 1925.
Une femme qui au cours de sa vie aura écrit douze ouvrage en tout et dont 5 films, une bande dessiné et 3 pièce de théâtre son dédié uniquement à l'histoire de sa vie.
Une femme oui, mais qu'est-est ce que la vie d'une femme sans la vue et sans l'audition ?
C'est ce que ce à quoi ce spectacle répond en nous faisant comprendre que finalement, ce n'est pas si différent.
Elsa Imbert met en scène cette pièce dans l'optique d'aborder le sujet du handicape sous un aspect optimiste et de déconstruire, en 50 min, au maximum ce réflexe stéréotypé d'une empathie coupable mais involontaire que l'on ressent automatiquement à la vue d'un ou d'une handicapé.e. Pour cela elle s'inspire librement d'Helen Keller en décrétant cette histoire parfaite pour illustrer de manière positive le sujet qu'elle souhaite amener sur scène.
De cette vision optimiste que veut nous transmettre Elsa Imbert nous pouvons facilment faire le parallèle avec la relecture de « Parade » par le chorégraphe marseillais Andrew Graham et sa compagnie inclusive L'autre maison. Une compagnie composé de certaine personne porteuse de handicape.
II-AUTOUR DE LA DANSE ET DES DANSEUR.EUSES
Le plateau que nous voyons ci-contre est évolutif, le décors se déplace, se transforme, s'assemble, se sépare disparaît parfois même tombe. Cette image d'un décors qui change selon les tableaux, m'évoque la perception du monde qu’Helen se crée petit à petit, ce monde qui évolue à sa vitesse, qui l'attend.
Cette « vision » qu'elle construit, grâce au informations et au sensations qu'Annie lui transmet. Ses dernier visuelle son a ses 18 mois ce qui explique la présence des trois arbre évoquant pour moi le jardin familial qu'elle a connue quand elle voyait.
De plus « le mélange de naturel et d’artificiel, nous a paru très importante pour dessiner la perception sensible de la réalité que va enseigner Annie à son élève. » explique Adeline Caron.
On en déduit alors que chaque accessoire et décors est placés à un endroit précis, dans un but précis, c'est donc bien un décors figuratif, au volume multiple ce qui attire l’œil du spectateur.ice.
Helen est vêtue d'une robe blanche qui ressemble a une chemise de nuit, qui évoquerait le fait qu'elle ne sort jamais vraiment avant l'arrivé de son maître bien aimée. La simplicité de cette tenue illustrerai son ignorance face à la variété de vêtements qui existes, et à quels événements chacun d'entre eux sont associés. Cela se confirme, d'après moi, lors de la scène du chapeau, quand Helen reconnaît l'objet mystérieux qu'Annie lui pose sur la tête, et en un fraction de seconde devient toute excitée, car elle comprend qu'elles vont toute les deux sortir. Elle associe en effet se geste à la découverte d'un monde extérieure inconnue. Sa posture qui se redresse, son corps qui frétille, son visage qui s’illumine et l'impatience qui née subitement dans son regard, cette réaction de son corps tout entiers m'a étonné en vue du simple élément qui la déclenche, ce chapeau.
...