Analyse spectacle - LOVE
Lettre type : Analyse spectacle - LOVE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zazamon • 1 Mai 2019 • Lettre type • 792 Mots (4 Pages) • 855 Vues
Elsa Ponsard-Chareyre
TA
Love
Compte-rendu
[pic 1]
Le jeudi 8 novembre 2018, nous sommes allés voir Love, un spectacle de Alexander Zeldin. Cette pièce nous plonge dans l’intime et le réalisme du quotidien de certaines personnes. L’action se déroule pendant la période de Noël, deux familles et une femme qui n’ont presque rien en commun à part leur situation de ‘’sans-abris’’, doivent cohabiter dans un logement social provisoire. Il y a dans le foyer un homme qui a environ 35 ans et sa mère âgée, une femme qui vient d’arriver du Soudan, un jeune couple avec deux enfants (qui sont les enfants de l’homme) et un futur troisième car la belle-mère est enceinte. Il y a enfin un homme qui vient de Syrie.
Ce spectacle soulève alors de nombreuses questions dramaturgiques mais aussi sociales.
Nous verrons alors tout d’abord comment la pièce intègre le spectateur à l’histoire, puis la scène de dispute entre la femme enceinte et le voisin.
Dans un premier temps, on peut évoquer une mise en scène particulière qui va par la suite immerger le spectateur. En effet il n’y a pas vraiment d’éléments de décors ; il y a UN décor qui recouvre complètement l’espace scénique jusqu’au plafond, il masque les rideaux ainsi que les coulisses. On retrouve alors cette idée que l’on est plus au théâtre, ce décor ressemble à un décor de cinéma. De plus il y a un énorme travail autour du décor, en effet les pièces qu’on ne voit presque pas sont elles aussi totalement décorées et remplies. Les lumières viennent du haut du décor, et non pas des spots du théâtre, les lumières viennent aussi parfois des chambres. Le réalisme du décor est déconcertant, il met en évidence le côté vétuste de ces genres de logements: il a eu ‘’une odeur’’. Enfin la pièce est axée sur une certaine période: le temps est découpé, on commence une journée et on l’a fini. Ce découpage donne l’impression que cela peut continuer indéfiniment.
D’autre part, ce qui immerge aussi beaucoup le spectateur, est le concret de l’intrigue. On a l’impression d’y être. Les différents éléments de l’intrigue pourrit facilement nous arriver : La famille recomposée qui essaie de régler ses soucis avec les services sociaux, la jeune enfant qui répète son spectacle de noël… On retrouve alors une réelle volonté de la part d’Alexander Zeldin, d’inclure le spectateur à l’histoire. Il a envie qu’il se sente dans l’hébergement, presque qu’il se trouve dans cet hébergement. En effet, le 4e mur n’est jamais brisé (à part à la fin) on a alors l’impression d’y habiter et de n’être que de simples voisins.
Cependant, l’intrigue soulève de nombreuses questions sociales, « C’est doux, souvent drôle et au bout du compte, dévastateur. » The Financial Times
J’ai choisis d’étudié plus précisément la scène de dispute entre la futur mère et le voisin car c’est un passage qui m’a particulièrement touché.
Cette scène est celle qui suit une scène assez comique où la mère du voisin vient de (se faire dessus). La belle-mère sort alors de chez elle pour nettoyer. On passe alors du rire, au sérieux en voyant cette femme en colère. Une fois que la grand-mère est changée, le voisin veut rendre sa robe de chambre à la jeune femme mais ce dernier la fait accidentellement trainer sur le sol salle. Emma, la femme enceinte, devient encore plus en colère et commence à crier sur son voisin, puis elle lève la main sur lui et le gifle une fois. L’homme se referme alors d’un coup sur lui-même tant physiquement que psychologiquement, il se met à pleurer en demandent à la femme d’arrêter de le taper.
...