Analyse de Hélène dans La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux
Documents Gratuits : Analyse de Hélène dans La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wayne80 • 16 Janvier 2013 • 1 098 Mots (5 Pages) • 1 848 Vues
La guerre de Troie n’aura pas lieu, Jean Giraudoux
Analyse d’Hélène dans La guerre de Troie n’aura pas lieu
Nous avons choisis d’étudier la figure d’Hélène de Troie dans ce livre car elle nous apparaissait comme une femme lascive, superficielle, manipulatrice et inaccessible. Ces deux derniers adjectifs rarement utilisés pour la décrire.
I) Une femme lascive
Elle cherche à séduire tous les hommes, elle nous donne l’impression d’être une véritable séductrice. D’ailleurs Hector dit : « Vous aimez les hommes ! » à la scène huit de l’acte un. Elle lui répond qu’elle ne les haïe pas mais qu’il lui est « agréable de les frotter contre soi comme de grands savons ». Cette image renvoie à l’acte sexuel, ce qui renforce cette idée. Elle tente également de séduire un jeune troyen : Troïlus qui n’a que quinze ans à la scène première de l’acte deux. Il résiste car ceci est contre sa morale d’embraser une femme mariée bien qu’il soit séduit. Elle lui dit que c’est la première fois qu’elle est obligée de crier pour se faire écouter d’un homme. Cette parole montre bien que tous les hommes ont toujours étaient à ses pieds. Elle ne le questionne même pas sur le fait qu’il veuille l’embrasser car pour elle c’est une évidence ; évidence mise en doute par le jeune homme qui lui répond « Non ! » avec force. Il résiste longtemps mais Hélène dans la scène de clôture, réussit à ce qu’elle voulait.
II) Une femme superficielle
Dans ce livre, comme souvent dans les représentations de son personnage, Hélène apparait très superficielle. C’est une femme attirée par les belles choses : bijoux, robes et maquillages. Sa phrase à la scène neuvième de l’acte un : « Je reconnais souvent mal les visages, mais toujours les bijoux. » Cette citation montre bien qu’elle s’attache peu aux personnes mais beaucoup plus aux biens matériels comme les bijoux. Elle se vente elle-même : « ma santé, ma beauté et ma gloire, je ne les juge pas supérieures à leur misère » Elle fait une prétérition car elle parle de quelque chose après avoir annoncé qu’elle ne va pas en parler. Ceci renforce le fait qu’elle se sent supérieure aux autres par ses qualités. De plus elle sait parfaitement que les troyennes la critique mais cela lui est « égale, si égal ! ». Elle ne fait donc aucunement attention aux paroles des personnes qui la critiquent. Ceci pourrait nous apparaître une qualité mais nous l’interprétons comme ça : Hélène est une personne tellement superficielle qu’elle s’est faite une image d’elle-même au-delà de ce qu’elle n’est vraiment, dans ce contexte aucunes critiques ne peuvent plus l’atteindre.
III) Une femme manipulatrice
Un nouvel aspect d’Hélène apparait dans ce livre : une femme manipulatrice. Elle profite de la jeunesse de Polyxène pour lui faire dire ce qu’elle veut. Hécube dénonce ce fait part : « Elle est trop sensible […] fût-ce à travers votre belle robe et votre belle voix. » à la scène sept de l’acte deux. Cela montre que Polyxène est trop jeune et que Hélène la manipule. Elle fait du sarcasme « Je pars ce soir, puisque tu y tiens » ce qui fait que Polyxène ne souhaite plus qu’elle parte, elle se contredit donc car Andromaque elle-même l’avait manipulé pour lui faire demande à Hélène de partir.
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