Etude de cas Les journées particulières de LVMH
Étude de cas : Etude de cas Les journées particulières de LVMH. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeremlaposte • 7 Juillet 2017 • Étude de cas • 1 057 Mots (5 Pages) • 864 Vues
Etude de cas Les journées particulières LVMH
I/ Analyse des visuels
Affiche N°1
Plastique
Le cadre est un demi ensemble, il permet de montrer les artisans de la marque dans leur environnement de travail. Le bâtiment Louis Vuitton est clairement mis en valeur car il est situé au premier plan et constitue les deux tiers de l’image.
Le cadrage est en légère plongée, la prise de vue est haute ce qui donne un impression de voyeurisme : on rentre clairement dans l’intimité de ces travailleurs.
Les formes sont essentiellement anguleuses : ici c’est bien le travail de l’homme qui est mis en avant.
L’atelier est mis en avant par des couleurs chaudes qui tranchent avec les couleurs plus sombres de l’extérieur. Le lever de soleil ainsi que les rares fenêtres allumées indiquent que ces artisans commencent dès l’aube, ce qui « met en lumière » leur implication dans leur travail (l’excellence visée).
Iconique
On reconnait immédiatement l’architecture parisienne avec ses toits et ses immeubles si caractéristiques. L’atelier semble être un ilot de chaleur et d’activité dans un Paris encore froid et endormis. Il rayonne d’un éclat particulier. Le bâtiment semble le protéger, un peu à la manière d’un écrin. II est caché au milieu de ces nombreux immeubles et seul cette ouverture nous permet de l’entrevoir. Ici le spectateur est mis en valeur dans le sens ou il assiste à un spectacle rare.
On est plus que jamais dans le registre de l’intime que seuls quelques initiés ont la chance de connaitre. On ouvre les portes d’un monde secret au plus grand nombre.
Linguistique
Le vocabulaire utilisé indique qu’il s’agit d’un privilège de participer à cet événement. On nous offre la chance de découvrir des lieux uniques et rares, méconnus du grand public. On flatte notre ego.
Affiche 2,3,4,5
Plastique
Dans ces affiches, les plans sont tour à tour des gros plans, des plans rapprochés et des plans moyens, ce qui indique au niveau de la proxémique, que le spectateur est physiquement très proche de l’artisan. On est tout de suite immergé dans leurs ateliers, au plus près de leur travail.
Les lignes sont dynamiques, les corps sont en mouvement et le flou est utilisé pour renforcer l’action. Des courbes viennent adoucir la dureté du travail ainsi représenté pour introduire la notion du plaisir que prennent ces travailleurs à exercer leur métier.
Ici c’est la technique qui prime : les outils sont apparents, la gestuelle est travaillée, et les couleurs en noir, blanc et gris font écho à leur expertise.
Iconique
On peut noter dans ces visuels qu’il y a une grande variété de matériaux représentés, tous nobles (bois, huiles essentielles, pigments…) qui apportent une touche de sensualité à l’ensemble.
Ces affiches ne font pas uniquement appel à notre vue, elle réunissent le tour de force d’exciter nos autres sens tels que le toucher et l’odorat à travers leurs mises en scène léchées.
Le savoir faire et la tradition transpire dans ces visuels à travers la représentation de ces métiers et de de ces outils tirés d’un autre age.
Linguistique
Au niveau linguistique, on a une démarche pédagogique : on nous explique que LVMH est une marque avec une histoire, qui s’est construite autours des savoirs faire de ses artisans.
Chaque métier est présenté autour d’une étape clé de la fabrication d’un objet artisanal (mis en lumière par une typographie rouge qui contraste avec le visuel en noir et blanc).
Un coupon d’invitation est joint en bas de l’affiche et invite une fois de plus le spectateur à venir voir de ses propres yeux l’excellence revendiqué de la marque (preuve).
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