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HDA : "Personnes" de C. BOLTANSKI

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Par   •  31 Octobre 2016  •  Discours  •  1 418 Mots (6 Pages)  •  1 287 Vues

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Je m’appelle ............. et je vais vous présenter mon œuvre d’Histoire des Arts qui est :

« PERSONNES »

Christian BOLSTANSKI

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PLAN

I- INTRODUCTION :

Présentation de l’œuvre et de l’artiste

II- DEVELOPPEMENT :

Description et Analyse

III- CONCLUSION :

Avis et mise en relation avec une autre œuvre

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I- INTRODUCTION

(1) Présentation de l’œuvre

Titre : Personnes

Nom de l'artiste : Christian BOLTANSKI.

Dates: 13/01/2010 ou 21/02/2010.

Dimensions : 13 500 m².

Lieu d'exposition : Nef du Grand Palais, Paris.

Nature de l’œuvre : Installation monumentale temporaire in situ

Courant artistique : Monumenta invite chaque année un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m² de la nef du Grand Palais avec une œuvre spécialement conçue pour l'occasion. C'est Christian Boltanski qui relève le défi en 2010.

Le titre de cette œuvre est « personnes » au pluriel et c’est Christian Boltanski qui la créée à l’occasion de l’exposition « Monumenta » qui invite chaque année un artiste pour investir les 13 500 m² de la nef du Grand Palais de Paris.

Cette installation monumentale temporaire in situ est restée exposée du 13/01/2010 au 21/02/2010

(2) Présentation de l’artiste

Christian BOLTANSKI est né en 1944, à Paris, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son père était un juif russe et sa mère était une chrétienne corse. Il est resté marqué par le souvenir de la déportation des juifs. Christian Boltanski commence à peindre en 1958. Il se tourne vers l’installation à partir de 1976. Il développe une œuvre où se mêlent réalité et fiction. La mémoire, l’existence et la disparition sont les thèmes récurrents de sa démarche. Il est aujourd’hui âgé de 72 ans et il continue, par son art, de contribuer à la sauvegarde de la mémoire humaine.

II- DEVELOPPEMENT

(1) Description

Cette œuvre est composée de 5 éléments :

- Le mur de casiers numérotés

- Les rectangles de vêtements au sol

- La pyramide de vêtements surmontée du grappin

- Le son des cœurs des visiteurs et les bruits de grincements de train

- Le froid (refus de l’artiste de faire chauffer la salle)

Dès son entrée dans la salle, le spectateur est pris par le froid et le bruit qui résonne. Avant d’accéder à la plus grande partie de l’installation, le spectateur doit passer à côté d’un immense mur de caisses rouillées numérotées qu’il doit contourner.

Il arrive ensuite dans la plus grande partie de la nef. Par terre, 42 rectangles formés de vêtements rangés à plat avec des passages sur lesquels on peut déambuler. Ils sont encadrés par 4 poteaux à chaque coin et surmontés d’un néon qui diffuse une lumière crue et rasante.

Au fond, se trouve une énorme pyramide d’une quinzaine de mètres surmontée d’un immense grappin qui, inlassablement, descend pour prendre une poignée de vêtements, remonte et la relâche.

(2) Analyse

- LE MUR DE BOITES ROUILLEES ET NUMEROTEES

Ces vieilles boites sont en réalité des anciennes boites de gâteaux rouillées. Une fois vides, elles étaient souvent utilisées comme rangement pour des photos, des documents et des archives précieuses. Le fait qu’elles soient numérotées rappelle les casiers dans les camps de concentration où les juifs devaient déposer leurs affaires avant d’aller « à la douche ». On retrouve encore cette idée de souvenirs laissés par les personnes d’avant, on se pose des questions sur leur contenu, de pourquoi sont-elles là et que sont devenus les gens à qui elles appartenaient.

Elles peuvent également faire penser à des milliers d’urnes funéraires remplies de cendre de personnes mortes. Mais comment les personnes seraient arrivées là ?

- LES RECTANGLES DE VÊTEMENTS

Les rectangles sont au nombre de 42, avec des allées entre chaque. Leur disposition peut faire penser à des allées de cimetières avec des tombes bien alignées et rangées. Avec les poteaux, les fils et la lumière, on peut également penser aux camps de concentration

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