Personne, de Boltanski

I. Biographie :

Boltanski : artiste Fr âgé de 74ans. Né en 1944 au moment de la libération de Paris. Pendant 2 ans son père vécu caché sous le plancher familiale pour échapper aux nazis. Il raconte que son père est sorti pour la 1er fois de sa cachette pour aller déclarer son fils à la mairie et l’a nommé Christian (Liberté). Boltanski commence la peinture en 1958 à 14 ans  0 scolarité ou formation d’artiste. En 1967, il se lance dans l’écriture et publie sa biographie en 1984. Dans le même temps il réalise des courts films parmi lesquels : « L’Homme qui tousse », « L’Homme qui lèche » où il met en scène des dispositifs grotesque. Puis il se mit à composer des expositions avec d’anciens matériaux afin de transmettre des messages comme il l’a fait à l’expo Monumenta avec son œuvre intitulé « Personne ».

II. Présentation de l’exposition :

- Œuvre temporaire réalisé pour être exposé précisément au Grand Palais  peut pas être transportée dans un autre lieu. « Personne » fut exposé dans le cadre de l’expo Monumenta qui a lieu tous les 2 ans.

- Exposition visuelle et sonore.

- Représente la Shoah et les répercussions qu’elle a eues sur de nombreuses victimes.

III. Analyse des photos :

- 69 rectangles de vêtements disposés en 3 colonnes de 23 rectangles.

- A chaque coin de rectangles  des poteaux métalliques où un haut-parleur émet des sons de battement de cœur.

- Parallèlement à ces rangés est disposé un tas de vêtements d’une 15zaine de m de haut. Au-dessus de ce tas une grue rouge. Cette grue prend quelques vêtements de manière chaotique puis les relâchent. La grue représente « le doigt de Dieu » qui a le droit de vie et de mort sur les personnes symbolisées par les vêtements. Cela peut également être interprété comme une représentation du destin. Ce mécanisme ne s’arrête pas et émet un bruit désagréable qui combiné aux battements de cœur, intensifie l’atmo pesante de cette exposition. Avec cette installation Boltanski évoque principalement la Shoah, les camps de concentrations.

- Les casiers sont situés à l’opposé de la montagne de vêtements. Ce sont en faite des boites de biscuits rouillées que Boltanski avait déjà utilisés lors de précédentes œuvres. Dans ses œuvres passées ces boites représentaient des coffres à jouets, toutefois dans cette installation elles sont symboles d’urnes funéraires  métaphore des enfants morts durant la 2nd guerre mondiale.  Boites rouillées  pauvreté dans laquelle vivaient les juifs.

- La nuit offre une autre vision de l’œuvre de cette installation  des lumières s’allument entre chaque rectangle de vêtements  on distingue de nouvelle couleur : EX : les boites paraissent – rouillées. L’exposition fait alors bcp penser aux baraquements dans les camps de concentrations.

IV. Conclusion :

Avec cette installation, Boltanski veut faire réagir le spectateur, les mettre mal à l’aise. Pour cela, l’artiste joue sur les émotions des visiteurs avec la taille du lieu (13500m2), le froid

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