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Personnes De Boltanski

Mémoires Gratuits : Personnes De Boltanski. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mai 2014  •  618 Mots (3 Pages)  •  1 062 Vues

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L’auteur : Christian BOLTANSKI est un plasticien français né le 6 septembre 1944 à Paris. Il est connu avant tout pour ces installations, mais il est aussi photographe, cinéaste et sculpteur (il se définit comme un peintre bien qu’il est laissé tomber ce support). Né d’un père juif, il reste marqué par le souvenir de la Shoah.

Contexte artistique : Boltanski se situe dans l’époque contemporaine. Pour ses œuvres, il part d’objet que tout le monde connait, (des coupures de journaux, des boîtes en fer-blanc rouillées, de vieilles photographies, des vêtements usagés) Il fait de l’art expérimental.

Le titre : Le titre renvoi à toutes les personnes symbolisées par les vêtements, les battements de cœur, les signes de vie, mais en même temps ces personnes sont absentes car dans ces vêtements, derrière ces battements, il n’y a personne. Personnes avc un s renvoie à l’idée de multitude, c’est pour cela qu’il y a autant de vêtements mais en même temps, en même temps, on n’entend « personne », comme quand il n’y a rien, aucun homme, l’absence de gens.

Présentation : « Personne » est une œuvre réalisée par Christian Boltanski, en 2010. Il s'agit d'une installation présentée dans la Nef du Grand Palais à Paris pour l'édition 2010 de Monumenta. Il créa cette installation pour que l’on se pose des questions (sur la mort, l’absence e la présence, l’individu face à la masse…) et que cela crée un sentiment d’oppression. Le bruit hypnotique de centaines de cœurs battant désunis, le grincement métallique d’une grue et le froid glacial du lieu nous heurtent dès l’entrée de l’installation. La volonté de Boltanski est de nous faire ressentir des émotions, ici le malaise semble être souhaité.

Organisation : Cette installation est constituée, à l'entrée d'un mur fait d'un empilement de boites à biscuits, que le visiteur doit contourner pour découvrir l’installation puis on rencontre 69 rectangle de vêtements coloré disposés au sol. Au-dessus, des néons sont accrochés à des colonnes rouillés. Au fond, une montagne de vêtements et une grue qui soulève et relâche sans cesse des vêtements pris au hasard. Boltanski fait appel aux sens des spectateurs : au visuel s’ajoute le son : il est diffusé des enregistrements de battements de cœur. Il a choisi e présenter son installation en hiver, afin de glacer le sang du visiteur. Le froid permet selon lui d'aller plus facilement à la rencontre d'une œuvre, et donne au visiteur la possibilité de ne pas être « devant » mais « à l'intérieur de l'œuvre ».

Elément : Dès que l’on entre, on est face à un grand mur de boites à biscuit rouillé, il est long de 42 mètres et haut de 3,9 mètres. Chaque boite est surmontée d’une lampe et porte un numéro. Ces boites peuvent être comparées à des urnes funéraires. La boite à biscuits est un élément qui revient fréquemment dans l'œuvre de Boltanski , car c‘est selon lui « un objet simple, mais chargé d'émotion ». Ce mur, il l'a voulu placé ainsi pour permettre au visiteur de se « couper de la réalité et d'arriver dans un monde différent ». La rouille des boîtes peut faire penser à quelque chose de passé, d’ancien, des souvenirs.

Une fois ce mur contourné, on peut voir le reste de l’oeuvre. La

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