L’analyse du film "Metaphor: King Vidor Meets with Andrew Wyeth"
Analyse sectorielle : L’analyse du film "Metaphor: King Vidor Meets with Andrew Wyeth". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wen Tai • 12 Décembre 2020 • Analyse sectorielle • 829 Mots (4 Pages) • 417 Vues
L’analyse
Quand utiliser une métaphore dans le cinéma? Pourquoi regardons-nous le cinéma si nous ne cherchons pas les messages derrières une histoire, une scène ou même une image?
“ Ces verres spectateurs m’obligeaient à me regarder avec leur indifférence, leur vérité.”—-Le regard du verre, Jean Epstein.
Il est impossible de négliger l’effet analytique ou psychoanalytique du cinéma. Le cinéma est un processus qui nous permet d’examiner les détails ignorés de la vie quotidienne, si nous en avons la volonté. “ L’art nous aide à nous connaitre. “ dit le peintre John Dorsey. L’être humain a tendance à chercher le sens de la vie. Parfois, cette attitude semble être configuré dans la nature humaine. Afin de bien nous connaitre, nous nous regardons dans les miroirs, les photos, ou les tableaux. Le moment où nous voyons nos reflets artificiels, nous nous demandons
“ Est-ce que l’image veut dire autre chose?“.
Il me paraîtrait que le film “Métaphore” de King Vidor, est une œuvre qui s’appuie sur plusieurs choses, le rapport entre l’œuvre et le spectateur, le rapport entre un artiste et un autre, et évidement le rôle de la métaphore dans l’art. La métaphore existe quasiment dans toutes les formes d’art, même dans la vraie vie et dans toutes les langues. Selon King Vidor, le propos de la métaphore est de solliciter l’imagination du spectateur. Quand on analyse une image métaphorique dans un film, il ne faut pas interpréter l’image dans son sens commun. Un arbre sec, isolé dans le désert deviendrait une représentation de la fin de vie ou même de désespoir tant qu’il apparait sur un grand écran. Le feu de cheminée représenterait l’amour des amants. En détournant les figures et les images, la métaphore devient un outil ou un résultat grâce auquel nous relevons un message derrière.
Néanmoins, le film me semble être une enquête sur l’idée de “ la métaphore ”. Le cinéaste et le peintre se questionnent et s’éclairent au fil du temps. À travers leurs discours dans le film, les paysages et les montages du film « The Big Parade » qui s’entrelacent.
Par exemple, les collines dans le tableau “ Hiver 1946” et la scène où descend l’actrice Renée Adorée partagent la même silhouette, mais ne présentent pas la même ambiance. Les collines représentent une transmission de la mémoire de Andrew Wyeth.
Autre exemple, l’insigne de tireur d’élite apparait dans le tableau “ Le patriote ”, insigne apparaissant aussi dans le film « The Big Parade », dans la scène où les soldats lisent la lettre. La broche semble être une marque dont le peintre se souvient depuis son enfance, depuis qu’il a vu ce film pour la première fois. « C’est quoi la métaphore de la broche? » comme disait Andrew Wyeth dans le film “…cette chose que je regardais sur sa poitrine exprimait beaucoup de choses pour moi…elle appartenait à mon enfance…elle résumait toute mon émotion…“, lors d’un gros plan sur la lettre d’Andrew Wyeth. La métaphore est ici le sillage de l’enfance du peintre, qui revient constamment quand il essaye d’expliquer les marques symboliques présentes dans ses œuvres.
Un autre élément métaphorique
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