Projet personnel - littéraire
Dissertation : Projet personnel - littéraire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maataaz • 24 Janvier 2022 • Dissertation • 972 Mots (4 Pages) • 351 Vues
En arrivant sur la commune de Tournefeuille non loin de la coulée verte du Touch, on a le sentiment d’être arrivé dans un nouveau monde. Ce serait un monde où l’homme aurait épuisé toutes les réserves de pétrole disponible sur Terre. Il n’y aurait alors presque plus de bruit lorsque l’on sort dehors, les chants oiseaux et le souffle du vent ne seraient plus noyer dans le brouhaha quotidien des années 2020. Les traces blanches dans le ciel laissé par les avions, le bruit des klaxons et la présence des voitures auraient disparu. Mais alors les flux de transport se seraient stoppés ? Pourtant, ici la vie continue, on peut entendre les sonnettes des vélos qui se sont réattribué les routes avec de nouveaux aménagements. Les claquements de sabots qui résonnent au loin sont ceux des chevaux voisins qui sont remis en service. Les véhicules électriques sont de moins en moins présents, et même devenus un luxe pour se déplacer. Le grand Supermarché du quartier est complètement réinvesti en lieu de stockage pour des collectivités, mais son énorme parking se fait envahir par la flore sauvage étant inutilisable. Pour survivre, chaque habitant a commencé à produire un petit potager dans son jardin pour subvenir à ses besoins, car les denrées alimentaires sont devenues moins accessibles depuis ce changement. Les interactions entre voisins sont alors de plus en plus naturel contrairement auparavant où chacun restait caché derrière sa clôture, renfermer dans son petit monde.
Nous sommes en 2045, c’est le début de l’été en cette matinée. Depuis les grandes baies du bâtiment, on peut voir les habitués du quartier qui commencent à venir à vélos pour acheter les produits de saison en passant par les corridors d’arbres fruitiers remplis de fleur et des premiers fruits de saison. Le canalet qui longe le parc apicole et traverse les corridors marque l’arrivée sur les lieux, on entend les grenouilles qui l’occupent chantant parmi les roseaux. Les bénévoles des associations qui entretiennent le site et gèrent la vente de produits dérivés au miel sont déjà là depuis 8h, prêt à accueillir les usagers sur le site. Le hennissement des chevaux s’entend au loin, il est l’heure de commencer l’entretien des plantations et de labourer une partie du parc avec les chevaux. On retrouve cette atmosphère calme avec une dynamique plus lente qu’il y a 25 ans, comme on pourrait le retrouver dans les milieux ruraux à cette période. Les touristes locaux sont aussi curieux de voir ce lieu, et viennent découvrir les productions de miel avec le jardin et les ruchers. Mélanie est là pour les accueillir et leur faire visiter le processus de création du miel en passant d’abord dans les prairies mellifères. Ils pourront ainsi découvrir les ruches encastrées dans le revêtement en terre crue du bâtiment et assister à la récolte du miel jusqu’à sa mise en pot. Ces derniers pourront être achetés au point de vente et ainsi faire vivre les associations qui s’en occupent.
Lorsqu’ils rentrent dans le bâtiment en continuant la visite vers le musée du miel, on se rend compte rapidement que celui-ci est constitué avec un système de poteau poutre en plan libre qui laisse place à une large vue paysagère cadrée par le toit et le plancher. Il n’y a aucune limite horizontale, seulement verticale ce qui amène le regard à jouer avec
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