La théorie cellulaire

Dès l’Antiquité, la théorie était que les êtres vivants apparaissaient à partir de matière inorganique, s’opposant ainsi à la théorie cellulaire. Aristote élabore une théorie de l’être : il émet l’hypothèse que tous les êtres vivants doivent être composés de structures élémentaires simples qui se répètent. Mais également que les organismes peuvent venir de la décomposition de la matière par le soleil ou que les éléments terreux forment les os.

Dès 1838, sont établis les deux principes de base de la théorie cellulaire : d’une part avec Mathias Jacob Schleiden, un botaniste, selon lui, chaque cellule est un noyau perçu comme un organe élémentaires à tous les végétaux.D’autre part avec Théodore Ambrose Hubert Schwann, un zoologiste, démontrant que comme les cellules végétales, les cellules animales possèdent un noyau.

Cette théorie continuera de s’enrichir. Comme en 1855 avec Virchow. Il propose la théorie cellulaire où toutes les cellules proviennent d’une cellule préexistante qui s’est divisée, comme le principe des tumeurs.

Cependant, certains remettent en cause ces théories, comme par exemple en 1858 avec Pouchet qui défend que tous les éléments tirés de la matière ambiante forment les nouveaux organismes. Il est donc un défenseur de la génération spontanée, supposant l'apparition, sans ascendant, d'êtres vivants à partir de la matière inanimée. (→ Aristote)

Cette théorie sera cependant invalidée par Louis Pasteur en montrant à l’aide d’une expérience, que même dans un environnement stérile contaminé par des micro-organismes, de la matière organique ne se crée pas à partir de cette substance organique. Également remis en cause avec les expériences du XVIIe siècle. Comme avec Francesco Redi, qui, permet d’invalider la théorie de la génération spontanée, Puisque les asticots n’apparaissent pas lorsque le bouchon est fermé ou grillagé. Ce qui montre que des organismes ne peuvent pas se créer à partir de matière inanimée.

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