LA DIVERSIFICATION DES ÊTRES VIVANTS

LA DIVERSIFICATION DES ÊTRES VIVANTS

L’association des mutations et du brassage génétique au cours de la méiose et de la fécondation ne suffit pas à expliquer la totalité de la diversification génétique des êtres vivants.

1. D’autres mécanismes de diversification du vivant par modification du génome

1. Hybridation et polyploïdisation

Hybridation = croisement entre deux parents génétiquement différents, deux espèces distinctes, donnant en général une descendance stérile.

Certains mécanismes génétiques permettent néanmoins d’aboutir à un hybride fertile (3ème espèce) à partir d’un hybride stérile = polyploïdisation.

Exemple de la syncytine, hormone libéré par les cellules lors de la mise en place du placenta, permet la fusion cellulaire embryonnaires et cellules utérines = viviparité

La polyploïdisation est l’augmentation du nombre de chromosomes par cellules au-delà du nombre diploïde classique noté 2n.

        - Autopolyploïdisation Une plante peut naturellement copier son ADN (en commençant une mitose sans diviser la cellule œuf). Du coup on passe de 2n à 2 fois 2n et comme la cellule ne se divise pas, la cellule passe à 4n.Cela peut aussi être dû à une méiose anormale les gamètes restent à 2n au lieu de n.

        - Allopolyploïdisation Une plante peut également naturellement s'hybrider avec une autre plante même si elles n'ont pas le même caryotype. Du coup, cela peut donner des nombres de chromosomes impairs et donc stérile. Par la suite, il peut y avoir une polyploïdisation comme dans le premier cas mais comme c'est l'hybride de 2 espèces on parle d'allopolyploïdisation.

1. Transferts horizontaux de matériel génétique

Un transfert génétique est dit horizontal lorsque l’individu bénéficie d’un apport de matériel génétique provenant d’un organisme, sans en être descendant (et sans qu’ils en soient de la même espèce) par voie virale.

Ce mode de diversification est fréquent chez les bactéries.

1. Modification de l’expression des gènes du développement

Les gènes du développement sont les gènes architectes impliqués dans la mise en place d’un organisme complet à partir d’une cellule œuf. Parmi eux, les gènes homéotiques commandent la formation du plan d’organisation caractéristique de l’individu et de son espèce.

Puisque les gènes du développement sont présents chez de très nombreuses espèces, les différences de morphologies résultent des variations dans la chronologie, la durée et l’intensité d’expression des gènes du développement.

1. Diversification du vivant sans modification des génomes

1. Les symbioses : alliance à bénéfices réciproques

Une symbiose est une association étroite et durable de deux individus d’espèces différentes : ils vivent en collaboration et tirent chacun parti de ce regroupement.

Les bénéfices tirés de cette symbiose peuvent être :

        - une croissance plus rapide pour les deux organismes impliqué = mycorhizes

        - formation de nouvelles molécules = pigments

        - formation de nouvelles structures = lichen

1. Transmission des comportements et diversité du vivant

Il existe, chez les vertébrés principalement, des transmissions des comportements, de génération en génération, qui ne correspondent pas à des caractéristiques codées génétiquement. On parle de comportement culturels appris par les jeunes au cours de leur croissance au sein d’une population et qui peuvent donc varier d’un groupe à l’autre, pourtant de la même espèce.

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