Etude de cas SOCIOLOGIE (Fait de la déviance)

J’ai commencé à fumer à l’âge de 16 ans, tout juste arrivé au lycée je me suis fait une bande d’amis et énormément de connaissances qui était plus vieux que moi. J’avais également envie de changement, connaitre de nouvelles choses pour ce début de vie pré-adulte comme certains de nos professeurs nous le fessaient entendre. C’est en partis grâce à ces amis que j’ai commencé à entrer dans cette forme socialisation secondaire puisque une grande partie de mes amis fumait déjà. En outre ce cas nous permet d’observer une reproduction sociale puisque l’un de mes parent et certains membres de ma famille proche était engagé depuis plusieurs années dans cette déviance.

De ce fait nous allons observer les différentes phases qui ont amené à cette déviance envers les normes qui fixent les conduites qu’une société attend de ses membres conformément à son système de valeurs. Ces normes ont alors la fonction de réguler la société afin de maintenir une cohésion sociale.

En premier lieu nous pouvons observer une déviance dès le départ, en France La loi 2009-879 du 21 juillet 2009 modifie la loi précédente en interdisant la vente de tabac ainsi que sa consommation aux mineurs de moins de 18 ans. De ce fait la situation de départ marque une déviance vis-à-vis des normes juridiques qui sont des règles qui ont fait l’objet d’une décision officielle au contraire des normes sociales désignant les règles imposées par les mœurs et les usages. C’est-à-dire la consommation en elle-même mais aussi la vente réalisée par le buraliste en dépit du fait que l’acheteur soit mineur ce qui correspond a de la délinquance qui est une forme particulière de déviance, correspondant aux conduites sanctionnées pénalement car elles sont des infractions aux normes de droit en vigueur dans une société. La délinquance correspond aux crimes et délits punis par la loi. Le non-respect de l’interdiction de vente de tabac aux mineurs est puni d’une amende pouvant aller jusqu’ à 750 euros

Dans un second temps nous allons voir comment l’individu est amené à entrer dans la déviance via différentes étapes. Cela passe tout d’abord par l'apprentissage de la technique. Le fait de fumer des cigarettes, notamment roulée, nécessite un savoir-faire qui demande à être acquis, en particulier au contact des pairs et en suivant leur exemple. Le dosage, le fait de parvenir à rouler soi-même ou le fait de retenir la fumée sans tousser constituent la base de l'apprentissage du fumeur, sans lequel le prolongement de la carrière n'est pas envisageable, au-delà d’une consommation occasionnelle.

À la suite de cela l'apprentissage de la perception des effets, une fois que la ‘’drogue’’ est inhalée, il est nécessaire d'apprendre à reconnaître les impressions qu'elle procure, avec l'idée d'être potentiellement capable d'en devenir un connaisseur comme par exemple reconnaître selon l’odeur quel tabac est fumé.

Puis L'apprentissage du goût, la dernière étape pour devenir fumeur régulier consiste à interpréter les sensations comme agréables. Face à certains symptômes qui peuvent paraître désagréables comme le stress. C’est encore une fois au contact des pairs et avec l'expérience que j’ai appris à reconnaître ces effets comme agréable, ce qui conditionnera la poursuite de cette pratique.

Au terme de l’apprentissage de cette nouvelle pratique un nouveau processus se met en place via les normes sociales. L’étiquetage est le processus par lequel un individu se voit assigner une identité de déviant

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