Dissertation de sociologie :Vous montrerez que les inégalités ont un caractère multiforme et cumulatif.

DISSERTATION

Sujet : Vous montrerez que les inégalités ont un caractère multiforme et cumulatif.

        Aujourd’hui, dans notre société individualiste, les inégalités ont tendance à être de plus en plus marquées car la solidarité est plus faible et les liens plus électifs.
Une inégalité est une différence d’accès à des ressources rares et socialement prisées qui peuvent mener, si elles sont exacerbées à l’exclusion des individus.
Ainsi, on peut se demander quelles formes prennent ces inégalités et chercher à savoir si elles sont cumulatives.
Nous verrons donc dans un premier temps les inégalités dans leurs différentes formes, puis, dans un second temps, que leur caractère cumulatif est bel et bien présent.

I- Les inégalités peuvent être de formes multiples

        A. Les inégalités économiques

Les inégalités de revenus sont multiples, et comme toute inégalité, elles peuvent conduire à l’exclusion.
Les inégalités de revenus sont un type d’inégalité économique parmi les plus répandues. En effet, elles sont tellement fréquentes que l’Etat a mis en place un système de redistribution des richesses afin de les réduire. Ces inégalités sont visibles, entre autres, sur le document 1, la courbe de Lorenz nous montre qu’en France, en 2008, 40% des ménages dont les revenus déclarés étaient positifs ou nuls touchaient 20% des revenus disponibles, alors que dans une société égalitaire représentée par la bissectrice, la répartition des revenus est proportionnelle et ainsi 40% des ménages toucheraient 40% des revenus disponibles. Ainsi nous pouvons donc dire que les inégalités de revenus sont bel et bien présentes dans notre société.
(A développer : inégalités de patrimoine toujours sur la courbe de Lorenz du doc 1).

        B. Les inégalités sociales

Les inégalités scolaires sont un type d’inégalités sociales très répandues. En effet, même si l’école est accessible à tous le type d’étude et la durée varie selon l’origine sociale. Ainsi il y a un allongement global de la durée des études mais les types de parcours scolaires se diversifient également de plus en plus, permettant aux jeunes ayant la culture légitime (culture apprise généralement dans les classes sociales aisées qui correspondent plus spécifiquement aux attentes des grandes écoles) de continuer vers des études plus longues ; et orient les jeunes des milieux défavorisés vers des parcours plus courts avec moins de débouchées et permettant un salaire mois élevé.

II- Les inégalités peuvent être cumulatives

        A. La reproduction sociale et endogamie

La reproduction sociale correspond au fait que les enfants suivent un parcours similaire à celui de leurs parents pour arriver à l’âge adulte dans des conditions de vies proches ou identiques. Ainsi la reproduction sociale est un facteur de cumul des inégalités car si le milieu social est identique, il se peut que l’endogamie (action de se marier avec un individu de même classe sociale que soi) entre en compte. Dans ce cas de figure, les milieux défavorisés le sont encore plus car un fils d’ouvriers, lui-même ouvrier épousant une fille d’ouvriers ne peut faire augmenter le niveau de vie. De plus, une inégalité de revenu telle que celle-ci peut entraîner une mise à l’écart et un manque d’information, qui génèrera d’autres inégalités comme celles d’accès à la santé car les individus n’auront pas connaissances de certaines aides complémentaires à la sécurité sociale telles que la CMU.

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