Économie internationale
Fiche : Économie internationale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yam.ak • 28 Février 2016 • Fiche • 6 499 Mots (26 Pages) • 856 Vues
Introduction : économie internationale
Il y a deux façons de voir les choses :
- Théorie classique
- Nouvelle théorie du commerce internationale : NTCI
On s'intéresse essentiellement à la nouvelle théorie.
L'ancienne théorie a été mit en place par RICARDO avec l'avantage internationale, ex : drap et vin : Portugal et Royaume Uni
Quand on fait du commerce internationale on est en concurrence donc un perd, or lui il explique le contraire c’est à dire que les deux peuvent être avantagé. On va montrer que c'est plus le cas
Fondé sur la théorie de Ricardo et de HOS (Heckscher Ohlin et Samuelson). Ils ont inventé un model. La théorie NTCI va critiquer essentiellement la théorie HOS.
Quel est le point principal défendu par HOS ? C'est la concurrence parfaite. Or, elle n'existe pas, c'est ce qui va montrer la théorie NTCI.
La concurrence pure et parfaite se divise en deux :
- Soit elle est pure et imparfaite
- Soit elle est impure et parfaite.
Il y a 5 conditions, les 3premières concerne la pureté :
- Atomicité : il y a un nombre d'offreurs et de demandeurs suffisants. S'il n'y en a pas assez on est en monopole. Pourquoi? si ils sont importants alors personne peut influencer les prix. En monopole, on fait le prix qu'on veut.
- Homogénéité : tous les produits sont les mêmes, identiques et donc substituables. L'idée c'est qu'on est plus dans l'économie de troc c’est à dire que ce n’est pas un truc contre un autre. Les produits satisfont les mêmes besoins.
- La libre entrée-sortie : il ne faut qu'il y est de barrières sur les produits.
Si on a ces trois conditions, on est dans une concurrence pure
- Transparence : l'information des agents économiques sur la qualité des produits est totale. Qu'elle soit mal utilisée, ça reste quand même une transparence. Si on doit payer pour avoir accès à l'information, ce n'est pas de la transparence
- Mobilité des facteurs de production : capital, travail, la terre. La terre puisqu'elle produisait de la valeur en terme de ressource naturel, elle a été considéré comme un input. Il faut être dans une société où les facteurs de production sont mobiles. C’est à dire qu'ils aillent sur les places (emplois) les mieux rémunérés.
Ces deux conditions concernent le parfait.
Or, cela n'est pas représentatif de la réalité, les conditions sont vraies mais il est faux de dire qu'on les a tous en même temps. Si une des 5 hypothèse n'est pas vérifiée on dit que c'est imparfait ou impure.
Lorsqu'on dit qu'il y a un prix d'équilibre c'est que l'offre = à la demande, c'est l'optimum. Lorsqu'il a transaction elle est toujours pure et parfaite sinon il n'y aurai pas d'achat. Mais on doit aussi intégrer la rationalité. Plus globalement, cette CPP a été inventé par C. KLIND. Si il a mit en place ces 5 conditions c'est qu'il sait qu'en réalité ce n'est pas ça. Il faut respecter les règles. Si ce n'est pas respecté l'OMC peut imposer ces 5 conditions aux pays. L'OMC est dirigé par les Etats-Unis d'Amérique. Il y a des conséquences dramatiques aux échanges.
Cette notion, qui est introduite par la théorie classique, veut décrire les conditions idéales de la concurrence.
La NTCI pense que les marchés en concurrence sont imparfaits. Pourquoi ? Car il existe des économies d'échelle. C'est lorsqu'on produit plus avec moins c’est à dire que ça coûte moins cher. Si il y a cela, elle n'est plus parfaite. C'est les néo-keynésiens qui vont défendre ça (SOLO, etc.). C'est imparfait car il existe des monopoles.
Un monopole c'est lorsqu'il y a un offreur et plusieurs demandeurs.
Le monopole bilatéral c'est qu'il y a un demandeur et un offreur. Ex : il n'y a qu'une entreprise qui enlève les drogues dans les feuilles de coca pour une entreprise qui est l'entreprise coca.
Un monopsone est un monopole d'achat, il y a un seul demandeur et beaucoup d'offreurs. Ex : des armes, plusieurs fabricants d'armes mais le seul qui peut acheté c'est l'état
Un oligopsone, c'est lorsqu'il y a un petit nombre de demandeurs et un grand nombre d'offreurs.
ce sont donc des particularités qui montrent que la concurrence n'est pas pur et parfaite.
Tout part de l'économie d'échelle. C'est la baisse du coût unitaire d'un produit qu'obtient une entreprise en augmentant la vente de sa production. Plus elle produit, moins ça lui coûte cher. C'est pour ça qu'on arrive à des cas extrêmes où l'entreprise arrive a perte. La vente a perte ça a une conséquence des économies d'échelle.
Cette histoire d'économie d'échelle ne touche essentiellement que le domaine industriel = économie européenne international (industrielle). Le représentant est Paul KRUGMAN, c'est le prix Nobel le plus médiatique. C'est lui qui a défendu et propagé sa théorie. Les français historiques des prix Nobel : Jean TIROL. En terme de puissance théorique, de concept, aucune n'est supérieure à l'autre. Le débat est dans la véracité dans les faits : une se dit plus en face avec la réalité que l'autre. D'un coté avec la théorie classique on est dans du libéralisme pur et dur. Étant donné que c'est parfait, l'état n'a pas à intervenir. L'élément central est l'intervention de l'état. La NTCI demande à l'état d'intervenir. Elle met au premier plan le caractère souhaitable de l'intervention publique sur les flux commerciaux. La première apparition de la NTCI est en 1980.
Avant, on faisait affaire aux néo-classiques.
Pourquoi les américains qui sont libéraux ont valorisé la théorie classique ? Ils sont libéraux mais acceptent l'intervention de l'état. Mais ils ont en réalité une vision keynésienne. L'économie américaine lorsqu'elle doit intervenir elle le fait. En même temps, ils font marcher le libéralisme.
L'état doit jouer un rôle pour la NTCI.
Chapitre 8 : Fondements et limites de l’approche traditionnelle
Le point commun des deux approches de Ricardo et HOS c’est qu’ils considèrent l’état de la même façon. Les deux approches considèrent qu’il faut considéré la nation pareil et elles adoptent la théorie de l’avantage de comparatif.
« Principe de l’économie politique et de l’impôt » 1817 de Ricardo.
Il y dit que la « nation c’est un espace au sein du quel les capitaux peuvent se déplacer sans entrave, d’un emploi à un autre ».
A l’époque de Ricardo les capitaux sont liés aux emplois. Actuellement les capitaux ne sont plus liés aux emplois. Lorsqu’ils circulent, ils circulent à l’inverse de l’emploi. Lorsqu’une entreprise est rentable c’est parce que le PDG a pour mission de valoriser les capitaux c'est à dire la rémunération des actionnaires.
A l’époque de Ricardo, il n’y avait pas de machine. Les rares machines qui existent ne sont pas synonyme de rapidité, d’efficacité.
Ricardo explique bien que les capitaux vont avec les emplois, c’est l’argent, le capital fixe, capital circulant. Il y a bien l’idée qu’il faut que les capitaux c’est à dire les machines puissent circuler et les hommes aussi. Il dit que si les capitaux circulent à ce moment là, il y aura mise en œuvre de la théorie des avantages comparatifs.
Cet mobilité des capitaux pour Ricardo elle est limité. Il dit qu’on ne peut pas faire circuler une machine du Portugal à l’Angleterre parce qu’elle pèse lourd. C’est pour cela qu’il met en place cette théorie, car il est mieux de produire chez sois, on va se spécialiser dans ce qu’on sait faire de mieux.
La nation c’est un espace au sein du quel les capitaux peuvent se déplacer sans entrave d’un emploi à un autre, en revanche la mobilité international des capitaux est supposé impossible. Ricardo tire une conséquence de ça, il dit que la mobilité est possible dans la nation mais impossible hors de la nation.
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