Commentaire du texte de Nietzsche

Commentaire du texte de Nietzsche

Ce texte écrit par le philosophe Nietzsche a pour thème principal la vérité. Le problème qui est posé ici est de savoir si l’homme recherche la vérité pour elle-même ou dans un but plus précis. La thèse, proposée par Nietzsche, est de dire que l’homme ne convoite la connaissance qu’en tant que moyen de lui apporter du bien. Mais comment l’auteur argumente-il pour defender sa thèse ? Il découpe son argumentation en trois parties distinctes, avec tout d’abord la description du menteur, qui l’amène dans un second temps au lien entre le menteur et la société dont il va déduire, la relation établit entre l’homme et la vérité.

Afin de démontrer sa thèse, Nietzsche utilise tout d’abord un argument, un exemple, qui percute l’attention du lecteur grâce à la désignation générale : « menteur ». Il prend donc l’exemple du menteur qui trompe avec des mots ; mais comment ce dernier parvient-il à nous tromper ? Nietzche va remplacer le langage, la langue par des désignations, dites valables, il les qualifie également de « conventions fausses ». Et en effet, toute communication se base sur un langage universel, c’est-à-dire le chat désigne et désignera toujours le chat : Mammifère carnivore, sauvage ou domestique, au museau court et arrondi. On part donc du principe que chacun utilise ces mêmes désignations considérées comme universelles. Ainsi elles doivent faire appel à la même image, la même signification pour chaque un. Or le menteur va nous tromper en nous renvoyant une autre image que celle de la réalité, par l’usage, à tort de concepts universel. Ainsi, il modifie la relation logique établit entre le langage et la réalité à son avantage, car il n’a pas d’autre intérêt a mentir que d’agir de façon intéresser. Cependant, en brisant ces concepts universels, il brise la compréhension mutuelle établit par le langage, et donc défait la relation de confiance présente dans un dialogue, ou chacun a les mêmes « désignations ». C’est pourquoi le menteur n’est pas digne de confiance, mais doit-on aller jusqu’à l’exclure de la société ? on sait que le menteur agit par intérêt et comme il trompe la société, son intérêt doit être uniquement personnel et néfaste pour les autres, sinon il ne trahirait pas le reste de la société. Il va donc causer du tort aux autres, et c’est ce qui nous amène à la généralisation de son propos.

En se basant sur l’exemple du menteur, Nietzsche montre que les hommes vont exclure le menteur le leur société car son mensonge va causer du tort aux autres. Mais est-ce que cela signifie que les hommes fuient la tromperie ? selon Nietzsche et comme nous l’avons vu, c’est parque la Nature agit de manière préjudiciable, que la tromperie cause des dommages, mais cela ne signifie absolument pas que toute tromperie soit dommageable. En effet, si je trompe quelqu’un par un savoir faux, parque je suis moi-même dans l’erreur, je ne subirais pas de dommage car j’agis inconsciemment. C’est pourquoi l’on peut affirmer que l’homme soit hostile à toute forme d’illusion : il accepter par exemple toujours les flatteries, en apparence sans conséquence néfastes, qui flatteront son ego sans être des vérités en elle-même. En revanche, il va craindre, et donc rejeter, les conséquences néfastes d’une

...