COMMENTAIRE DE TEXTE NIETZSCHE
Commentaire de texte : COMMENTAIRE DE TEXTE NIETZSCHE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisamakhloufi • 5 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 607 Mots (3 Pages) • 666 Vues
Dans ce texte extrait de Humain, trop humain, Nietzsche un philosophe allemand du XIXème siècle, se demande si sanctionner un criminel selon le degré de connaissance des antécédents et des causes que l’on a de son crime est juste. Il soutient qu’expliquer un crime revient à le justifier, mais Nietzsche ne répond pas de manière claire au problème car l’extrait se termine sur une question. Dans un premier temps, (l. 1 à 6), Nietzsche expose les points de vus opposés du criminel et du juge. Puis, (l. 7 à 16 ) il montre que les motifs cachés du crime vont diminuer en quelque sorte le « degré d’étonnement » du crime, et va même finir par le rendre compréhensible aux juges. Enfin, (l.16 à 19) l’auteur pose la question de l’équité. Elle ne serait peut-être pas respectée si un crime est jugé en en ayant un degré de connaissance élevé.
Tout d’abord, au début du texte (l.1 et 2 ), Nietzsche dit que le criminel sait pourquoi il a commis cet acte, il comprend en quelque sorte son crime mieux que quiconque, car il connaît ses motivations profondes et les circonstances. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il ne regrette pas son acte, qu’il ne se sent pas coupable. Le comprendre ne veut pas dire le tolérer.
Toutefois, le juge ne le voit pas de la même manière. Sa peine sera jugée de l’extérieur et ceux qui jugent ne connaissent pas de prime abord les raisons de l’acte en lui-même. Le juge va juger le criminel en fonction du « degré d’étonnement », la peine ne sera pas ajuster simplement à l’acte en lui-même mais plutôt aux émotions qu’il en dégage. Comme du dégout, étonnement, colère… La peine sera donc proportionnel à ce degré d’étonnement. Pour cette personne qui juge de l’extérieur, le crime paraît incompréhensible, car il n’est pas expliqué. Le juge représenterai un homme faible qui comblerai le vide en se posant comme le juge de celui qui agit en exerçant sa puissance et en ne respectant pas la moral.
Puis, dans le second mouvement, Nietzsche fait entrer l’avocat, appelé le « défenseur » (l.7), son but à lui est de défendre son client. L’avocat pour se faire, va essayer de modifier le regard du juge sur le crime en le faisant rentrer dans le monde du criminel. C’est à dire qu’il va essayer de faire comprendre au juge les raisons, les circonstances de l’acte de son client. L’avocat fait ceci car lorsque les choses sont vues de l’extérieur elles ont tendance à être jugées plus sévèrement. Donc si le juge comprend la situation il trouvera l’acte peut-être à la limite de l’excusable. Donc pour Nietzsche, expliquer un crime revient à le comprendre donc à l’excuser. Donc pour Nietzsche, pour juger un crime correctement il faudrait n’en avoir aucune connaissance pour pouvoir juger sans entrer dans cette compréhension et donc la probable excuse du crime. Pour lui, plus les circonstances d’un crime sont connues, moins il est susceptible d’être condamné et puni comme il le faudrait.
Enfin, dans le dernier mouvement, l’auteur, pose la question de l’équité dans le jugement d‘un acte, crime (l.18-19), « n’est ce pas aller contre toute équité ? » Pour lui, c’est en quelque sorte pas équitable si les circonstances sont connues car elles tendent à excuser le crime.
Pour conclure,
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