Etude de cas sur la chanson à Ayatollah Khomeini

La chanson se réfère à Ayatollah Khomeini, islamiste iranien pro-chiite qui s'est établi en France et qui s’opposait au régime du Shah. En fait, il est considéré comme un leader religieux de la révolution islamique de 1979 et instaure en Iran une théocratie jusqu'à sa mort en 1989. Il est question de peau flasque et place à l’exile pour faire référence à la violence qu’il a dû résister après son exile puis le chemin et difficultés de son voyage avant de parvenir en France.

2. Khomeini est exilé de l’Iran en 1964 Turquie, puis en Irak, à Nadjaf et à Kerbala, la ville sainte du chiisme puis atteint la France (Neauphle-le-Château) en 1968. Il est exilé pendant 14 ans. La cause de son exil se rapporte à son opposition à la « révolution blanche », d'où commence son opposition avec le régime. après avoir jouée un rôle capital dans les émeutes du 4 juin 1963,puis libéré rapidement puisque le shah d'Iran est conscient de son influence sur le peuple. En novembre 1964, Khomeini critique violemment un décret pour l'immunité juridique aux conseillers militaires américains et un emprunt de 200 millions de dollars pour l'achat de matériel militaire,raison par laquelle il est arrêté de nouveau et contraint à l'exil.

Khomeini est accueilli de façon glorieuse par le peuple Iranien puisque au moment de son retour la révolution qu’il a mené est dans sa phase victorieuse. de cette façon, il arrive à se proclamer en février 1974 comme “chef de la révolution en Iran” puis comme “chef suprême spirituel”. Il devient rapidement un culte de la personnalité.

3. Le peuple “criait démission” contre le régime autoritaire du Shah et la révocation des réformes menées à travers la révolution blanche pour la modernisation du pays. Cependant, par peuple, la chanson fait référence aux adhérents au chiisme et aux communautés plus conservatrices.

4. Les victimes du nouveau régime islamique mis en place sont avant tout les femmes et les opposants politiques. En effet, avec les réformes du Shah, les femmes allaient obtenir un statut plus égalitaire dans la société, ainsi que le droit de vote. Néanmoins, avec la Révolution Islamique, ces réformes se voient anéanties. D’autre part nous avons les opposants au régime de l'Ayatollah, ou la moindre opposition est durement réprimée. Ils prennent le contrôle des tribunaux qui rendent des jugements sur les anciens responsables des services de sécurité et des militaires du régime du shah plusieurs dizaines d'officiers généraux et supérieurs ainsi que de hauts fonctionnaires sont ainsi sommairement exécutés pour bien montrer qu'il n'y a plus qu'une seule source de pouvoir en Iran.

5. Pour ce qui est des mesures limitant les libertés individuelles nous pouvons dire que le nouveau gouvernement doit être « entièrement » basé sur l'islam, c’est à dire, qu’il a répression de la liberté de culte, ainsi qu’un viol ou carrément absence des droits des femmes, qui sont à nouveau en considérable infériorité par rapport aux hommes et une intolérance de la diversité en général. En effet, le régime Iranien islamique instaure une politique de la terreur et un culte de la personnalité, ce qui rend impossible la moindre contestation.

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