Examen Maison COM 2007
Cours : Examen Maison COM 2007. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maudepelletier • 18 Août 2021 • Cours • 1 802 Mots (8 Pages) • 745 Vues
Examen Maison COM 2007
Dans chaque groupe (1 à 4) vous devrez choisir et répondre à deux questions pour un total de 24 points. Ensuite vous devrez répondre à deux questions de votre choix parmi les questions que vous n'avez pas choisit - pour un total de 6 points. Vous avez environs dix jours pour envoyer les réponses. Normalement, vous devez répondre dans vos propres mots et limiter votre réponse à un paragraphe de 6 à 15 lignes. Si vous citez un document, mettez le passage cité entre guillemets (« »), suivi de la référence. Des points fractionnés seront accordés pour les questions à réponse courte (exemple : 1,5/2).
S’il vous plait, veuillez inclure la question avec la réponse.
Groupe 1
- Qu'est-ce qui a mis fin au projet de Jay Gould de prendre contrôle de l'industrie canadienne de la télégraphie ? (3 points)
Après s’est approprié l’Atlantic and Pacific Telegraph, Jay Gould a su mener une forte concurrence à la Western Union jusqu’à la forcer à se fusionner. Il devint ainsi un actionnaire prioritaire de la Western Union également. En dominant ainsi la Western Union, celui-ci parvint à faire disparaître la Dominion Telegraph qui était devenue trop faible par rapport à la concurrence. Le service transcontinental canadien était alors dépendant des entreprises américaines puisque les connexions devaient absolument passer par les États-Unis pour être acheminées à travers le Canada. C’est grâce aux installations ferroviaires que la Canadian Northern Telegraphs, la Grand Trunk Telegraph Company et la société de télégraphie Canadian Pacifique ont pu faire suivre leurs lignes télégraphiques et devenir indépendant des États-Unis. Le partenariat entre les entreprises de télégraphies et de chemin de fer a donc mis fin au plan de Jay Gould, puisque désormais, celles-ci ne dépendaient plus des services de connexions américains (Wilson, 1999, p. 17).
- Décrivez les deux principes qui ont soutenu la première réglementation de l'industrie canadienne de la télégraphie en ce qui à trait au traitement des messages. (3 points)
La réglementation de l’industrie canadienne de la télégraphie a servi à autoriser la construction des lignes télégraphiques aux abords des voies et des routes publiques ou au-dessus et en dessous des voies navigables aux entreprises de télégraphe crées en vertu de la Loi sur les compagnies fédérales et à exiger la transmission des messages par ordre de réception afin d’empêcher la discrimination. De plus, la Loi a été modifiée par la suite afin ‘’d’assurer la confidentialité des messages’’ (Wilson, 1999, p.20).
Groupe 2
- Décrivez les différences entre les structures de propriété de Télésat et de Téléglobe (COTC). (3 points)
Les différences entre les structures de propriété de Télésat et de Téléglobe se résument d’abord au fait que Téléglobe agit en tant que société de la couronne, pour représenter le gouvernement du Canada auprès de Intelsat et Inmarsat et a pour tâche, la vente de services de télécommunication outre-mer. Elle doit rendre accessibles aux fournisseurs canadiens de services de télécommunication, des canaux de télécommunication à l’international. Pour ce faire, elle se sert de câbles sous-marins transocéaniques et de circuits de satellite, qu’elle loue aux entreprises de télécommunications nationales. Elle a le monopole de toutes les communications outre-mer à l’exception de celles des États-Unis, qui sont plutôt gérées par les entreprises nationales. De son côté, Télésat fournit des services de communication par satellite à l’intérieur du marché canadien. Elle a d’ailleurs lancé et exploité une série de satellites de communication dont le premier en orbite au-dessus du Canada, soit le Anik-A1. Elle loue les canaux de satellite aux radiodiffuseurs, câblodistributeurs et compagnies téléphoniques canadiennes. Finalement, sa propriété est partagée entre le gouvernement fédéral et les entreprises de télécommunication canadiennes telle que prévu par la Loi de Télésat Canada (Wilson, 1999, p. 36-38).
- Quel phénomène a marqué la « structure industrielle » de l'industrie téléphonique canadienne dans la période qui a suivi la 2e Guerre Mondiale ? (3 points)
Le phénomène marquant qui a surgit suite à la 2e Guerre Mondiale au sein de l’industrie téléphonique est sans aucun doute la concentration de celle-ci. Passant de 1900 à 200 compagnies de téléphone entre 1971 et 1981, la plupart de celles-ci ont été achetées par les compagnies dominantes. La réduction de compagnies de téléphone locale et régionale a persisté et en 1992, on ne comptait désormais que 49 compagnies en Ontario (30) et au Québec (16). Le monopole provincial des compagnies dominantes ne découlait pas des attributs technologiques du téléphone, mais plutôt des recettes plus élevées de celles-ci. Malgré une demande d’aide des compagnies indépendantes canadiennes auprès du CRTC afin d’obtenir plus de marché interurbain, cette dernière a mis trop de temps à y répondre et à modifier sa politique, donc la plupart ont disparu (Wilson, 1999, p.40).
- Décrivez l'approche qui a marqué la politique du gouvernement fédéral (canadienne) en matière de télécommunications durant la période précédant la déréglementation de ce secteur. (3 points)
Durant la période précédant la déréglementation du domaine des télécommunications, l’approche du gouvernement fédéral a semé la controverse. En effet, les objectifs des provinces et du gouvernement fédéral divergeaient. Alors que le gouvernement agissait de façon à exploiter les réseaux de câblodistribution pour ‘’protéger la souveraineté canadienne des potentielles intrusions de la programmation américaine’’ (Wilson, 1999, p.56) et afin de conserver l’union nationale de la division interne intacte, les provinces tentaient de freiner la concurrence que la câblodistribution (gérée par le fédéral) pouvait leur occasionner entre autres en appartenant leur matériel tel que le désirait la CRTC (fédéral). Les compagnies de téléphone ne pourraient donc plus louer leur matériel aux compagnies de câblodistribution et elles craignaient également que celles-ci leur fassent concurrence en offrant des services améliorés (Wilson, 1999, p. 55 - 56).
...