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COM 3030 Examen compréhension

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Par   •  6 Décembre 2017  •  Cours  •  4 580 Mots (19 Pages)  •  1 979 Vues

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Question 1

Lorsque des individus de cultures différentes communiquent, de nombreux facteurs contribuent au malentendu. Quels sont ces facteurs?

D’abord, une des principales causes des difficultés entre personnes de cultures distinctes est la différence dans les codes de communication verbale et non verbale. Par exemple, les premières sources des malentendus sont les mots. D’autres fois, nous trouvons aussi de situations qui paraissent simples ou comiques, mais qui sont l’origine d‘inconfort, de jugements de valeur voire de conflits. Alors, la carence d’une langue commune est une source inépuisable de malentendus interculturels. C’est ainsi qu’on voudrait faire confiance à la traduction automatique, mais on se rend vite compte qu’un mot n’a pas un sens dans l’absolu, car il appartient au groupe qui l’utilise. Les mots sont comme des étiquettes données aux choses par un groupe culturel pour décrire leur réalité et pour fonctionner ensemble.

Le malentendu culturel c’est le fait d’interpréter un message hors contexte et selon nos propres critères culturels et d’arriver à des conclusions erronées et souvent négatives. Habituellement, lorsque le comportement ne correspond pas aux modèles attendus, nous ne le considérons pas comme une erreur, mais comme un signe d'antipathie ou de discourtoisie. Nous croyons que c'est un comportement volontaire qui a une intention négative envers nous.

En plus, les malentendus démontrent que le contexte est un facteur déterminant de la communication, car chaque langue est située dans un contexte socioculturel différent. Les incompréhensions interculturelles sont dues à l'absence d'éléments communs entre les interlocuteurs et à l'interprétation erronée du message. Ils nuisent aussi davantage l’émetteur, car ils sont à l'image sociale peut être endommagés puisque son message est difficile à percevoir et à comprendre.

Quand nous parlons une autre langue, nous ne sommes pas toujours conscients qu'il existe des mots, des gestes, des activités qui semblent similaires, mais qui sont interprétés de manière très différente d'une culture à l'autre. Cette sorte de conflit n’est pas toujours dans la communication verbale, cela peut être plus fréquent dans la communication non verbale, comme la ponctualité, les changements de parole, les contacts visuels, les gestes.

Les malentendus sont moins fréquents entre les cultures proches et, plus la culture d'un locuteur est éloignée, plus nous sommes prédisposés à accepter des comportements différents des nous-mêmes. Lorsque la culture est plus proche de nous, nous croyons généralement qu'il n'y a pas de malentendu et, dans de nombreux cas, ce n'est pas le cas.

En faisant une analyse des relations interculturelles, il existe plusieurs facteurs qui contribuent aux malentendus culturels, entre elles, les suivantes:

• Le lexique, parce qu’il existe des mots qui semblent similaires entre différentes langues, mais qui cachent des significations spécifiques avec un contenu sémantique fortement influencé par la culture. Par exemple, une fois une amie colombienne voulait participer dans une conversation entre québécois, elle voulait se référer aux personnes aveugles, mais elle disait siège, car en espagnol une personne aveugle c’est ciego. Elle a fait sujet de moques.

• Le sens avec lequel on parle peut-être une des principales causes des malentendus. Il est très difficile de savoir l'intention de ce que dit une personne d'une autre culture. Souvent, l’interlocuteur ne comprend pas le message et il peut finir par donner une image d'arrogance qui ne répond pas à la réalité. En Amérique latine, parfois nous parlons dans un sens ironique pour faire comprendre aux autres qu’une attitude n’est pas l’adéquate. Par exemple, si quelqu’un jette la porte de notre auto on dirait : la prochaine fois, jetez-la plus forte! Un Japonais pouvait répondre, oui bien sûr!

• Les sujets de conversation peuvent être différents dans certaines situations spécifiques ou en avoir des restrictions et, par conséquent, l'attitude des personnes par rapport à ces problèmes à une certaine logique contextuelle que d’autres cultures ne comprennent pas. Par exemple, nous les Latinos lorsqu’on connait un nouveau-né, on commente sa beauté ou qu’il ressemble à l'un de ses parents; alors que dans des cultures comme l'Inde, il est malheureux d’en parler comme ça.

• La communication non verbale: un même mouvement ou une même expression, les valeurs, les attitudes et les rituels ou encore, les actions spécifiques de la culture, causent aussi beaucoup des malentendus: le contexte, l'espace et le temps peuvent avoir des significations opposées d’une culture à une autre. Alors, il existe des catégories de la communication non verbale qui sont très importantes dans tout acte de communication: la kinésique, le chronémique, l’olfactique, l’haptique et la paralinguistique.

 La kinésique, que c’est le langage des gestes et du langage facial. Par exemple, en Italie, le geste de se toucher l'oreille peut se référer à un homme perçu comme efféminé ou homosexuel, par contre, au Brésil c’est quelque chose de beau, bien fait, très réussie.

 La proxémique, que c’est l'espace personnel dont on a besoin. Par exemple, dans les cultures d'origine latine, la distance de confort dans une conversation est plus étroite entre les gens que dans d'autres cultures, par exemple dans les cultures européennes qui pourraient se sentir un peu envahis.

 Le chronémique qui étudie le concept d’administration du temps. En Chine, par exemple, les personnes les plus ponctuelles sont de faible statut social et en Amérique du Nord c’est un manque de politesse.

 L’olfactique se réfère au rôle de l’odorat. Par exemple, les Japonais appellent les Occidentaux les “pue-le-beurre”, vu la quantité de produits laitiers que nous consommons, on pourrait affirmer que pour eux nous dégagions une odeur de lait caillé.

 L’haptique qui c’est le contact corporel. Par exemple, dans les pays asiatiques comme le Japon et la Chine, où il n'est pas habituel le contact physique, c'est une tradition saluer en penchant un peu la tête en avant.

 La paralinguistique qui se définit pour le comportement non verbal exprimé par la voix. En Espagne, par exemple, il est courant de tousser à volonté quand quelqu'un souhaite d’avertir la présence d'une autre personne ou demandez la permission de passer si la personne qui interrompt le passage ne nous voit pas.

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