COM 5003 Examen 1

COM 5003

Organisation,

pouvoir et

communication

Question 1 (2 points)

Mintzberg (1986) répertorie cinq moyens externes d’influence. Donnez un exemple concernant les contraintes formelles. L’exemple doit être différent de ceux du texte de Mintzberg et de ceux des textes du Guide d’étude.

Les contraintes formelles sont comparables aux normes sociales, mais qui sont officielles et qui peuvent amener des sanctions si elles ne sont pas respectées. Elles sont également définies plus clairement que les normes sociales afin d’éviter toute ambiguïté et qu’il soit plus facile pour les organisations de les comprendre et de les mettre en application.

Un type de domaine où il y a certaines contraintes formelles sont les établissements d’hébergement touristique au Québec. Le gouvernement provincial a établi une loi qui oblige les établissements d’hébergement à obtenir une attestation de classification. Cette classification permet de catégoriser les établissements d’hébergement selon les services offerts ainsi que la qualité de ceux-ci. L’attestation de classification se doit d’être affichée à des endroits spécifiques à la vue du public. Un établissement d’hébergement qui ne se plie pas à cette contrainte ne sera pas en droit d’exercer légalement.

Question 2 (2 points)

Expliquez dans vos mots (de 5 à 6 lignes) pourquoi Mintzberg considère que le pouvoir inhérent au système des politiques est illégitime. Illustrez à partir d’un exemple (de 10 à 12 lignes).

Mintzberg considère que le pouvoir inhérent au système des politiques est illégitime car les employés adoptent des comportements qui nuisent à l’organisation. Les employés prennent part à des jeux de pouvoirs et ce type de comportement peut provoquer des problèmes dans les relations à l’intérieur de l’organisation.

Exemple : Des employés d’une compagnie d’assurance ont reçu comme mandat de s’assurer de bien cerner les besoins des clients avant de leur offrir des produits d’assurance. Toutefois, puisque les employés sont payés en partie selon leurs ventes, ils décident d’offrir aux clients leurs produits plus faciles à vendre, peu importe les besoins. Les employés priorisent donc leur propre intérêt avant de prioriser celui de leurs clients ou de l’organisation pour laquelle ils travaillent.

Question 3 (1 point)

À partir de cet exemple, imaginez deux autres situations qui font référence aux sources du pouvoir suivantes, selon Burke, 1991 :

−− Le contrôle des systèmes filières

Le propriétaire d’une organisation décide d’engager une personne qui le remplacera à titre de PDG afin qu’il prenne toutes les décisions concernant l’aspect structurel de son entreprise. La personne choisie possèdera donc beaucoup de pouvoir dans son organisation.

−− La position de l’individu dans l’organisation

La directrice des processus de travail dans une compagnie d’assurance ne se retrouve pas sur l’échelon le plus élevé de l’organigramme de l’organisation. Toutefois, grâce à sa position dans l’entreprise, elle a accès à énormément d’informations. Elle assiste aux réunions de la haute direction, elle connait les processus de travail de tous les départements et elle est en lien direct avec les employés dans le cadre de son travail. Même si elle n’est pas un cadre supérieur dans l’organisation, elle détient beaucoup de pouvoir.

Question 4 (1 point)

Expliquez quelle est la différence entre les concepts de « rôle » et de « statut ». Donnez un exemple pour chacun des deux concepts.

Le statut d’une personne dans une organisation réfère à la place qu’elle occupe dans l’organigramme. C’est le statut qui définit le rôle d’une personne dans l’organisation. Le rôle est donc les différentes actions qui doivent être effectuées par cette personne, selon la place qu’elle occupe dans l’organisation.

Exemple

Statut : Directeur des ressources humaines

Rôle : Doit assurer la gestion administrative du personnel relativement aux aspects légaux de la gestion des ressources humaines et aux politiques internes de l’organisation.

Question 5 (2 points)

Décrivez dans vos propres mots (une demi-page environ) ce que signifie : « Les groupes dans l’organisation sont en partie déterminés par les processus de différenciation et d’intégration de la structure organisationnelle » (Hogue, Morin et Lévesque, 1 988, p. 156).

Selon les fonctionnalistes, une organisation est rarement une entreprise qui comporte uniquement un seul département. Une organisation est divisée en sous-groupes selon leurs champs d’expertise. Il est très important de bien différencier ces départements car, malgré le fait que chacun d’eux se doit de travailler en lien avec la mission globale de l’organisation, ils ont chacun besoin d’une structure spécifique et n’ont pas nécessairement tous le même fonctionnement.

Une fois que le processus de différenciation est mis en place, il faut s’assurer que son intégration soit effectuée et réussie. Une organisation peut facilement compléter le processus de différenciation, toutefois il est encore plus important de le mettre en place et de s’assurer qu’il fonctionne bien à long terme.

Les groupes sont donc en partie déterminés par ces processus puisqu’ils divisent l’organisation en différents départements.

Question 6 (5 points)

Mini-étude de cas : Trouvez, dans les médias écrits, un article paru au cours des six derniers mois évoquant un groupe de pression, en prenant soin de mentionner la source précise (1 point) et répondez ensuite aux questions.

L’article se nomme : Une centaine de groupes contre C-51 au nom de la liberté d’expression (Lia Lévesque, La Presse, 19 mars 2015)

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201503/19/01-4853722-une-centaine-de-groupes-contre-c-51-au-nom-de-la-liberte-dexpression.php

a) Nommez le type de coalition dont il est question dans l’article que vous avez sélectionné, ainsi que le ou les types de détenteur d’influence. (1 point)

Il est question de coalition externe puisque le groupe de pression est composé de personnes qui se trouvent à l’extérieur de l’organisation. Il s’agit de groupes de pression qui sont contre un projet de loi gouvernemental.

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