Commentaire de texte molière école des femmes
Commentaire de texte : Commentaire de texte molière école des femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Y0han • 18 Mai 2020 • Commentaire de texte • 573 Mots (3 Pages) • 1 210 Vues
Le texte que nous allons étudier fait partie de l’acte II de le scène V de la pièce de théâtre de Molière .Celle-ci s’intitule L’école des femmes et nous allons nous demander quel est l’intérêt de la longue narration faite par Agnes.
Nous verrons dans un premier temps comment se manifeste le manque d’éducation d’Agnès, puis nous analyserons la manipulation effectuée par la vieille envers elle, et pour finir nous étudierons le comique de la situation.
I) La naïveté d’Agnès du à son manque d’éducation.
A) Les révérences
« Me fait à chaque fois révérence nouvelle »
« Nouvelle révérence aussi je lui rendait »
« Ne voulant point céder, et recevoir l’ennui qu’il me put estimer moins civile que lui »
Agnès continue à répondre aux révérences du jeune homme car elle ne veut pas paraître malpolie mais elle ne s’est pas posée de question un seul instant. Elle ne s’est pas demandée pourquoi le jeune homme faisait autant de révérences et que ce n’était peut être pas que pour la politesse.
B) Les blessures
« Non, dit t’elle vos yeux ont fait ce coup fatal »
« Mes yeux ont t’ils du mal pour en donner au monde »
Agnès croit vraiment que ses yeux peuvent blesser quelqu’un au sens propre. Elle ne comprend pas que ses yeux ont blessé le jeune homme au sens figuré.
C) La guérison
« Comme il perdit son mal sitôt je le vis ».
Agnès croit que ses yeux ont vraiment guéri le jeune homme et que ses yeux ont le pouvoir de guérir.
II) La manipulation de la vieille
A) Le chantage
« Que votre cruauté lui refuse un secours, c’est un homme à porter en terre dans deux jours »
La vieille impose ce chantage pour pousser Agnès à rencontrer le jeune homme
B) Le vocabulaire
« vos yeux ont fait ce coup fatal »
La vieille utilise un vocabulaire fort. Elle utilise aussi un vocabulaire de blessure physique
Elle s’en sert pour renforcer le fait qu’Agnès croit quelle a vraiment blessé le jeune homme.
C) Les compliments
« Mon enfant, le bon dieu puisse t’il vous bénir, et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir! Il ne vous a pas faite une belle personne ».
La vielle dit qu’elle est une belle personne et que pour cela dieu devrait lui faire garder ses attraits. La vieille complimente Agnès pour la mettre dans de bonne condition et quelle ne se méfie pas de ce qu’elle va dire après.
III) Scène vivante et comique
A) Deux monologues
Il n’y a pas de dialogue entre les deux personnages. Agnès raconte son histoire d’un côté et Arnolphe parle tout bas et en aparté, de l’autre. De plus, les deux personnages ont des humeurs très différentes : Agnès est très joyeuse alors qu’Arnolphe est irrité, ce qui rend la scène comique.
B) L’agacement d’Arnolphe
L’histoire d’Agnès énerve Arnolphe
« Ah suppôt de Satan! Exécrable damné! »
« Ah! Sorcière maudite, empoisonneuse d’âmes,
« Puisse l’enfer payer tes charitables trames! »
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