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Commentaire littéraire "le caractère des femmes La bruyère"

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Par   •  9 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  614 Mots (3 Pages)  •  4 765 Vues

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Le texte rédigé en 1688 par Jean de la Bruyère auteur et philosophe du 17ème siècle est une critique du genre littéraire didactique extrait du livre Les Caractères « Des Femmes ». Par cette critique La Bruyère considère que les femmes sont responsables de leur ignorance. Dans un premier temps nous analyserons le registre didactique et à quoi il sert dans le texte, puis nous étudierons l’utilisation du présent de l’indicatif et de son utilité dans le texte, enfin nous verrons les différentes figures de style employées dans ce texte.

Premièrement, l’utilisation du registre didactique dans cette critique permet de montrer l’importance d’enseigner, de transmettre un savoir ou une morale. Cela permet à l’auteur de s’exprimer sur un problème d’ordre divers à propos de la société tout en faisant référence à une réalité objective. Pour J. de la Bruyère les femmes ne se sont jamais intéressées aux études ou même à la lecture : « Ne se sont-elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien savoir ».  Ce texte montre des problématiques qui remettent en cause l’implication des femmes dans leurs études, elles ont l’esprit ailleurs : dans les soins, la beauté : « ou par la paresse de leur esprit ou par le soin de leur beauté, ou par une certaine légèreté qui les empêche de suivre des études. Dans cette critique, les idées du genre didactiques sont structurés en employant des connecteurs logiques pour mieux comprendre le texte même si le fait qu’il y ait des répétitions ne facilite pas la compréhension du texte, il y a tout de même un lexique précis :  « les femmes sont responsables de leur ignorance » ; ainsi que l’emploi du présent de l’indicatif et de multiples figures de styles.  

Deuxièmement le présent de l’indicatif rend le texte plus vivant en ayant l’impression que Jean de la Bruyère explique sa théorie sous nos yeux, ou bien l’impression que le texte traite un débat actuel, alors qu’il remonte à plusieurs siècles. Il permet aussi d’exprimer une vérité : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? »

Pour finir, les figures de styles employées dans le texte consistent à rendre ce que l’on veut dire plus expressif, les figures de styles permettent de créer un effet sur le lecteur. Dans ce texte les différentes figures de styles utilisées ont pour but d’insister sur les propos défendus par la Bruyère comme le parallélisme qui met en évidence une similitude et rythme la phrase : « Par quelles lois, par quels édits, par quels rescrits leur a-t-on défendu d’ouvrir les yeux et de lire ». La répétition étant aussi une forme d’instance qui consiste à utiliser plusieurs fois les mêmes termes pour mettre en valeur une idée : « ou par un éloignement naturel … ou par une curiosité … ou par un tout autre goût ». La dernière figure de style utilisée dans ce texte et une forme d’analogie qui est un processus de pensées par laquelle on remarque des similitudes de forme entre deux choses. La métaphore, dans ce texte, sert dans ce texte a comparer les femmes et des armes de guerres : « on regarde une femme savante comme on fait une belle arme… c’est une pièce de cabinet ». J. de la Bruyère cherche à comparer une femme à un objet, dans ce cas-là à une arme, ce qui attire mon attention car il n’y a aucun rapport entre une femme et un objet. Une femme à les mêmes capacités physiques et mentales qu’un homme, certes elles pensent à se faire belle mais c’est tout simplement qu’elles pensent à elles.  

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