Commentaire de texte : Portrait d'Hermagoras
Commentaire de texte : Commentaire de texte : Portrait d'Hermagoras. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emma.19 • 8 Avril 2021 • Commentaire de texte • 363 Mots (2 Pages) • 8 195 Vues
Portrait d’Hermagoras
La Bruyère, Les Caractères, »De la société et de la conversation »
Commentaire de texte du maxime 74 : « Hermagoras ne sait pas qui est roi […] être bien fondé à soutenir que c'est la gauche. »
À travers le texte, nous pouvons constater que Hermagoras est un personnage déconnecté de son époque. Effectivement le texte présente de nombreux éléments historiques ou noms mythologiques inconnus des contemporains, comme par exemple, la tour de Babel. À la ligne 12 du texte nous observons une comparaison qui confirme cela « Et que les noms d’Apronal, d’Hérigebal, de Noesnemordach et de Mardokempad lui sont aussi familiers qu’à nous ceux de Valois et Bourbon ». Nous pouvons constater que Hermagoras connaît donc de nombreuses choses au sujet de l’antiquité, des grecs, des égyptiens, mais il connaît peu de choses du monde actuel qui l’entoure. Cette comparaison créée aussi un décalage entre Hermagoras et l’auteur, en l’occurrence, les comptemporains. De plus, l’hyperbole de la ligne 5 « il en raconte le progrès et les moindres détails, rien ne lui est échappé » a pour but d’exagérer de façon ironique sur le fait qu’Hermagoras n’était pas présent lors de la guerre des géants, alors que, « rien ne lui est échappé » peut nous faire penser le contraire. À la ligne 8 « il a presque plus la tour de Babel » est aussi une hyperbole car il est impossible qu’il ai vu la tour de Babel. Ces hyperboles ont pour effet d’exagérer afin de frapper le destinataire. La phrase « quelle chose lui cachée de la vénérable antiquité ? » met en avant le fait qu’Hermagoras connaît tout de l’antiquité et que rien ne lui est caché. Plus nous avançons dans le texte, plus les détails qu’apporte Hermagoras sur des faits anciens sont importants et très détaillés, voire anecdotiques. Nous passons de « il débrouille de même l’horrible chaos des deux empires, le Babylonien et l’Assyrien » à « Sérimaris , parler comme son fils, qu’on ne les distinguait pas à la parole : si c’était parce que la mère avait une voix mâle comme son fils, ou le fils une voix efféminée comme sa mère », soit d’un fait peu précis à un fait très détaillé.
...