Spleen “Quand le ciel bas et lourd” ; Les Fleurs du Mal ; Baudelaire 1861
Commentaire de texte : Spleen “Quand le ciel bas et lourd” ; Les Fleurs du Mal ; Baudelaire 1861. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justine_970 • 2 Mars 2018 • Commentaire de texte • 580 Mots (3 Pages) • 2 192 Vues
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Lecture 5 : Spleen “Quand le ciel bas et lourd” ; Les Fleurs du Mal ; Baudelaire 1861
En quoi ce poème permet-il de définir le spleen baudelairien ?
Résumé : Ce poème nous propose le récit d’un combat qui nous permet de comprendre la nature du spleen de l’auteur.
Genre et Mouvement : XIX° → Romantisme et Symbolisme
Lyrisme et Pathétique
Contexte : Restauration : noblesse au pouvoir → nouvelle révolution → II° République. Analyse :
Le récit d’un combat.
- Organisation en 3 temps :
- Malaise croissant (strophes 1 à 3).
- Eclatement (strophe 4).
- Accablement et défaite (strophe 5).
Le malaise : la montée de la crise.
- Anaphore “quand” qui créer un effet d’attente.
- Rythme régulier 6/6 → ennui.
- Assonance en “on” et “en” → plainte
- Grisaille dans tous les éléments → monotonie
- Air : atmosphère d’orage : « ciel bas et lourd » /oxymore « ciel noir » → lumière contaminée par la tristesse
- Terre : « cachot humide »
- Eau : « la pluie », « longues traînées »
L’éclatement de la rise.
- Nouveau rythme : “tout à coup” + verbe de mouvement + rejet v10.
- Bruit : cloches + allitération “k” et “t”. Sonoritées agressives.
Le constat de la défaite.
- Isolement avec le tiret → attache avec réel coupées
- Métaphore de la victoire “Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir”. → espoir vaincu par l’angoisse
La nature du spleen.
Ce poème peut nous définir les symptômes du spleen.
L’enfermement et l’étouffement.
- Développement du sentiment d’oppression :
- v1 “le ciel bas et lourd”, “pèse”, comparaison “comme un couvercle”.
- l’espace se rétrécit : “cercle” de l’horizon, “cachot”, “murs”, “plafond”.
- les “barreaux” de la pluie. → enfermement universel
Cela bloque le poète à la fois physiquement, mais aussi spirituellement.
Une humidité malsaine.
- Spleen = rate → produit la “bile noir” → caractère mélancolique. Le paysage est affecté par cette humidité.
Un bestiaire monstrueux.
- Chauve-souris = espoir → “cognant la tête au plafond” → plus d’espoir.
- Araignée = prédateurs → “tendre ses filets au fond de nos cerveaux”. De plus, les araignées sont misent au pluriel → plus forte en nombre.
Une lutte intérieure.
- Généralisation avec les pronoms et déterminants “nous, nos”.
- Puis personnalisation “mon âme, mon crâne”.
- L’esprit passif de l’auteur avec le participe “gémissant”, le manque d’énergie “longs ennuis” → dégout de la vie.
- « je » → témoin impuissant assistant à un enterrement lugubre « et de longs corbillard.. » → présence plus sinistre après le silence qui s’installe suite au fracas (s.4) « sans tambours ni musique »
Ouverture :
« L’angoisse » extrait de Poèmes Saturniens de Paul Verlaine (1866)
Ressemblances :
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