Le malade imaginaire Molière acte III scene 2

                        Molière le malade imaginaire acte III, sc4

Situation :

• Dernier acte, Béralde s’est entretenu avec son frère au sujet notamment du mariage d’Angélique, de l’exploitation dont est victime Argan par sa maladie imaginaire.
• Argan n’a pas cédé aux propos de Beralde : voix de Molière ?
• A la suite de cet affrontement verbal survient M Fleurant tenant à la main une seringue pour effectuer le lavement d’Argan.
• Possible affrontement entre Beralde et Mr Fleurant.

Lecture

Problématique :

Composition :           3 mouvements :

                -  le premier dialogue entre Argan et Béralde qui présente la situation

                - les intervention successives de Monsieur Fleurant qui n’est pas décidé a partir

                - le dialogue entre Béralde et Argan qui commentent ce qui vient de se passer

Explication : 

1er mouvement :

• Interjection qui montre l’importance de ce qui va se passer.
• Béralde est tout étonné de la demande ce qui est mis en avant par la double question interrogatoire.
• La réponse est comme craintive : adjectif « petit, bientôt »
• Mais les propos de Béralde sont directs, forts et comme autoritaires
• Il est exaspéré de son frère.
• Fait comprendre l’exploitation dont il est victime
• 1ère fois Argan refuse de se soumettre à la médecine.
• Médecine pas refusée, juste repoussée au lendemain.
•  Mr Fleurant est accueilli de deux manières différentes :

• De la part d’Argan il est attendu.
• Sa soumission à la médecine est telle qu’il privilégie son clystère a un discours important avec son frère.
• Quant à Béralde : objectif de repousser Mr Fleurant. Ainsi il donne directement des ordre a son frère
• Celui-ci les accepte par pure soumission. Béralde a une importante influence sur son frère

2ème mouvement :

• Mr Fleurant reste.
• Il s’adresse à Béralde en lui reprochant de s’opposer aux soins de Monsieur.
• Ton sévère.
• Béralde a compris la malhonnêteté de ce commerce qu’est la médecine.
• Autorité de l’apothicaire ce qui montre en quelque sorte la tyrannie de la médecine
• Nous voyons que la vanité d’Argan est atteinte et cela ne la radoucit pas bien au contraire.
• Réponse de Béralde très subtile et accentue le comique.
• Monsieur Fleurant n’a pas l’habitude parler a des visages étant en train de faire des lavements. Il laisse entendre que Mr Fleurant passe plus de temps à voir le derrière de ses patients que leur tête.
• Encore une fois la vanité de Monsieur Fleurant est piquée et ce dernier n’accepte pas la remarque.
• Il décide d’en rendre compte à Monsieur Purgon.
• Il apparait ici comme un sage hypocrite qui rapporte tout a ses supérieurs ce qui montre aussi sa soumission.
• Mise en garde de la part de Mr fleurant mis en avant par l’expression « vous verrez, vous verrez »

3ème mouvement :

• Le dialogue entre les 2 frères reprend.
• Ces derniers commentent ce qui vient de se passer.
• 2 visions totalement opposée de ce qui vient de se passer :

•  Argan désespéré, et se lamente en quelque sorte sur ce qu’il vient de se passer.
• Il accuse son frère d’être cause de quelque malheur.
• Quel malheur ? Les mots sont forts.
• Exagération : refuser un lavement et ainsi devenir cause de « quelque malheur »
• La réponse de Béralde est claire.
• La situation n’a rien de grave.
• L’exploitation dont est victime Argan.
• Il ne parle plus de maladie corporelle, mais de maladie de la médecine.
• Aveuglement d’Argan par ses médecines, sa manie de malade imaginaire.
• L’expression « être enseveli de leurs remèdes », pour renforcer l’exploitation de la manie d’Argan

• Argan s’adresse à son frère : que sa maladie est très douloureuse.
• Mis en avant par l’apostrophe « mon Dieu ! ».
• Pour en ressentir les effets il faudrait que Béralde ait cette maladie ; « si vous étiez à ma place vous changeriez bien de langage »
• Ainsi Béralde lui demande de préciser le mal.
• La maladie n’a jamais été précisée
• Mais pas de réponse
• Argan se plaint à nouveau et la scène se clôt à l’arrivée de Monsieur Purgon.

Conclusion :

L’apothicaire devient autoritaire et menaçant lorsque sa médecine est mise de côté.

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