Commentaire de texte sur Marie d'Apollinaire

Marie est un poème de guillaume Apollinaire, extrait du recueil Alcools paru en 1913. Il est organisé en quintiles et les vers sont tous des octosyllabes à l'exception d'un qui est un alexandrin. C'est un poème lyrique, Apollinaire expose ses sentiments envers une femme. La femme en question serait Marie Laurencin, elle a été  l'épouse de Guillaume Apollinaire et l'a beaucoup marqué. De ce fait nous allons voir comment dans ce poème, Apollinaire transmet la peine de son amour perdu, avec dans un premier temps l’espérance et le souvenir heureux, puis la nostalgie et l’amour malheureux et enfin l'acceptation de la situation.

Pour commencer, Apollinaire semble ne pas avoir totalement renoncer a son histoire d’amour. Il insère notamment de nombreuses allusions semblable a des souvenirs qu’il aurait vécu a ses coté.« vous y dansiez petite fille y danserez vous grand mère » (v. 1;2), dans un premier temps l'utilisation du passé marque l’évocation d’un souvenirs, un souvenir enjoué, en l’occurrence celui d’un bal dont il fait allusions a deux reprises en parlant de masques (v 6) et de musique (v7). Tandis que l'utilisation du futur dans le deuxième hémistiche montre qu'il désir retourner danser avec cette personne, qui est vraisemblablement Marie.

De plus, le poète paraît ne pas avoir cesser d’y croire. On le remarque entre autre lors de l’interrogation partielle au vers 5 « Quand donc reviendrez-vous Marie » dans cette phrase il s’adresse directement a Marie. Il emploi le verbe revenir au futur, cela nous laisse penser qu’il est sur qu’elle va revenir et qu’il est juste incertain sur quand. Également il parait plutôt optimiste sur le retour de sa bien aimé au vers 9 « Oui je veux vous aimé mais vous aimer à peine ». Ici il commence le vers avec l’adverbe « Oui » ce qui donne l’impression qu’il converse justement avec marie, cela nous fais subtilement comprendre qu’elle lui manque et qu’il n’attend que son retour.

De surcroît, les souvenirs et l’espoir que le poète place dans le retour de Marie fait surgir énormément de nostalgie dans ce poème lui rappelant a quel point cet amour le fait souffrir. Il utilise beaucoup de personnifications d’éléments naturels comme « et tes mains feuilles de l'automne » ou « tes cheveux crépus comme mer qui moutonne ». Le fait d’associer des éléments simples et fréquemment vu dans la vie tout de les jours comme des feuilles ou encore des partis du corps montre qu'il ressent un manque, du fait d’être éloigner de celle qu’il aime. Ainsi le poète semble énormément rattaché au passé on peut d’ailleurs le constater dans la phrase « Un livre ancien sous le bras » (V22) qui fait référence allusivement au passé, auquel il est fidèle.

En outre toute cette nostalgie fait ressortir la douleur que cet amour lui fait ressentir. Il nous partage d’ailleurs cela au vers 10 avec antithèse « Et mon mal est délicieux » qui a l’aide de la diérèse de "délicieux" insiste sur le plaisir qu’Apollinaire trouve dans la douleur. Mais aussi lors du vers précédant « oui je veux vous aimer mais vous aimer a peine »(V9) l'utilisation du verbe vouloir est contradictoire avec l'utilisation du verbe aimer, on ne fait pas le choix d'aimer

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