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La Bruyère et les masques à la Cour, “Arrias”, “De la société et de la conversation”

Commentaire de texte : La Bruyère et les masques à la Cour, “Arrias”, “De la société et de la conversation”. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2023  •  Commentaire de texte  •  793 Mots (4 Pages)  •  208 Vues

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Bac de français

Thème 1: La Bruyère et les masques à la Cour

Text 1: “Arrias”, “De la société et de la conversation” Les Caractères de La Bruyère

Mouvement 1: (L.1-2) Le portrait abstrait de Arrias

Mouvement 2: (L.2-10) Le portrait in concreto de Arrias avec une mise en scène

Mouvement 3: (L.10-12) La chute comique de Arrias pris dans son propre jeu

Problématique: Comment ce portrait brossé par La Bruyère tourne-t-il en ridicule un personnage imbu de sa personne?

● L.1: “Arrias” => Nom qui renvoie à une sonorité de nom grecque une référence aux caractères de Théophraste, inspiration de La Bruyère.

● L.1: “a tout lu, a tout vu” => parallélisme entre les deux verbes ( lire et voir ) symbole de connaissance et de savoir. Arrias place en savant et maître des connaissances du monde. Adynaton avec “tout” car cela est impossible d’avoir tout lu/vu qui renforce la superficialité du personnage.

● L.1: “il veut le persuader ainsi” => Arrias n’est pas réellement tout savant. Il veut convaincre son entourage qu’il sait mais la réalité est que ce personnage n’a pas toutes les connaissances.

● L.1: “homme universel” => renforce la démesure de Arrias, il se confond avec Dieu ce qui montre sa disproportionnalité.

● L.1-2: “Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose.” => Le portrait de Arrias qui se met en scène comme quelqu'un qui sait tout est renforcé ici. Arrias a peur de paraître ignorant aux yeux de tous et joue un rôle devant la cour.

● Passage du présent de vérité générale au présent de narration => passage du général à l'anecdote.

● L.2: “ a la table” => le décor du repas pose un cadre de convivialité pour l'anecdote.

● Il y a une opposition dans ce mouvement entre les convives et Arrias. Les convives sont désignés avec des pronoms indéfinis “On” L.2; “ceux qui” L.3; “Quelqu’un” L.6. En contrast Arrias est désigné par une 3eme personne du singulier omniprésente le “il”. Ceci renforce le narcissisme de Arrias, il est impolie car il envahit l’espace.

● “ il prend la parole” L.3; “Il discourt” L.4; “il récite” L.5; “il en rit” L.6” => Il monopolise la parole et ne laisse aucune place aux invités de la table. L'addition de propositions juxtaposées renforce cette idée de Arrias qui parle pendant longtemps sans s'arrêter.

● L.4: “Il discourt des mœurs de cette cour” => Discours narrativisé mais présence aussi du discours direct, cette combinaison renforce le caractère hableur de Arrias.

● Les sujets abordés représentent un enjeu dans cette anecdote. L.3: “Cours du Nord” => flou/lointain le sujet est peu précis. Et pourtant Arrias paraît comme maîtriser ce sujet L.4 “cette région lointaine”, “comme s'il en était originaire” L.4, “mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois

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