Technique humaine et formes de communication
Fiche de lecture : Technique humaine et formes de communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucie Sorin • 16 Novembre 2023 • Fiche de lecture • 1 775 Mots (8 Pages) • 177 Vues
L’histoire de la technique humaine ainsi que ses formes de communications ont un lien étroit dans l’évolution de notre société, et ont sculpté les individus que nous sommes aujourd’hui, nous sommes ainsi liés aux décisions et chemins empruntés par nos ancêtres.
Si l’histoire de la technique a influencé les formes de communications et inversement, ils ont tous deux était des piliers pour ce que l’on appelle aujourd’hui : la modernité. Ainsi sera détaillé ci-dessous ces notions, leurs impacts et leurs attaches avec la vitesse exponentiel à laquelle nous faisons face, suivis des exposés produits en la classe.
Si l’on se reporte sur l’évolution de la langue par ordre chronologique, c’est lors de la période de la logosphère que les premières formes d’expressions apparaissent avec l’arrivée des premières traces d’images en -7 700, jusqu’à l’invention fondamentale de l’écriture (kubisme, en Irak) et de l’alphabet en Syrie et Palestine. Chaque période de l’histoire est déterminante dans la suite de notre évolution, à noter que la logosphère serait donc la base d’influence d’une majorités de prochaines inventions de communications, et de techniques.
Il est avant tout important de faire la différence entre la « langue », qui est une convention sociale, un code, une banque de mots et de grammaires, que l’on va par la suite utiliser pour la « parole » qui lui est un acte social et d’individualisation, qui soit volontaire ou non. L’invention de l’écriture suscite un vent de pensée tant à son utilisation par l’homme et sur l’homme : Platon écrit dans « Phèdre » qu’elle permet de soulager la mémoire, de dégager un espace pour permettre la pensée (c’est donc l’externalisation de la mémoire), mais inflige par conséquent l’illusion du savoir ; « Tristes tropiques » de Claude Lévis-Strauss avertit sur le pouvoir de cette connaissance sur autrui : « elle parait favoriser l’exploitation des hommes avant leur illumination. Si mon hypothèse est exacte, il faut admettre que la fonction primaire de la communication écrite est e faciliter l’asservissement. ». Alors même aux prémices de l’écriture, elle étais perçu comme double tranchant.
Dans une continuité d’évolution de technique, on retrouve sous la période de la graphosphère l’invention de l’imprimerie (- 593 pour la Chine et 1450 pour l’Allemagne) c’est un moyen facile de diffuser ses paroles, on invente la vitesse supérieur de l’information à large public. Guillaume Budé décrit dans « L’étude des lettres » en 1532, le gain cognitif que représente l’imprimerie : qui est une source de savoir, un regroupement de lectures ; François Rabelais y assemble les mêmes idées avec le texte « Gargantua » (de la même année) où il ajoute « Tout le monde est plein de savants », on devient plus riche de savoir que les anciens savants car nous multiplions nos informations, références et nos sources grâce à la diffusion de texte, de livre.
Arrive ensuite la médiasphère, au 19eme : siècles révolutionnaire qui se définit par l’industrialisation (française, en 1836) et la Révolution Française, on remet en cause nos traditions, notre royauté jusqu’alors bâtit au granite. Napoléon fait de la France un Empire, on abat le royalisme tout en essayant de ne pas lui reprendre ses fondations pour de nouvelle constructions : on remet tout en cause. Sous cet nouvel aire, qu’est la médiasphère, l’humain développe le cinéma, la radio, la télévision, le tout en peu de temps (34 ans), la technique (à l’origine de l’invention de la vitesse) se développe de plus en plus vite, bientôt, on voit apparaitre les premiers ordinateurs en 1952 ( à usage scientifique), internet en 1969.
« La fabrique du consommateur » d’Anthony Galluzo illustre à la perfection l’effet de l’apparition des médias sur nos sociétés, qui est une forme de communication de diffusion instantané à grande échelle : on passe de simple agriculteurs, collectant seulement l’utilitaires, relevant donc d’un régime autarcique, à consommateurs productivistes dépendant d’un marché interconnecté, qui est le résultat à la division mondiale du travail. L’auteur prévient de l’influence des médias et mode de consommation sur notre société, notre culture, notre mentalité. Ce siècle révolutionnaire appelé « Moderne » se traduit donc par la cadence grandissante et la rupture de l’homme avec ses anciennes souches, on dit aussi que cet aire qui abrite l’industrialisation à maintenant des vices sur l’environnement, sur l’écologie et sur l’humain (Avons-nous seulement pris la bonne options de développement ?) ; Baudelaire qui est l’auteur qui explique le mieux la Modernité écrit ces mêmes idées en 1863 déjà, avec « Le peintre de la vie moderne » qu’il qualifiera de flâneur. Car on est dit Moderne lorsque l’on est en rupture avec le fixe, l’éternel : la tradition.
Par la ensuite, viens le post modernisme, dont le symbole : Victor Hugo et ses nombreux écrits : mélangeant les différents styles d’écritures ensemble, créant des « patchworks », un bricolage entre matières. Ce nouveau mouvement « recycle » se qu’il a à proximité, (mais si l’humain dit « post-flâneur » utilise, s’inspire, et aspire à être son (environnement) extérieur, est ‘il déjà en train de construire sur nos traditions modernes ?) (Peut-être se prépare déjà l’humain post-modernisme qui aspire à bâtir un nouveau mouvement loin des ruines de l’industrialisation ? )
Dans la continuité de l’histoire de la technique, nous pouvons avec nos exposés retracer la prise de conscience écologique sous une aire de développement technologique. La plupart évoquant le design et son lien récent avec l’écologie, d’autre aborde la technique et ses évolutions ; puis d’autre se centrerons sur le pouvoir d’avoir la parole.
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