Analyse d epratique professionnelle : soins relationels

[pic 1]

ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE : Soins relationnel

STAGE 2 SEMESTRE 2

Manon Baillet                                                                                                      Promotion 2022-2025

Je m'appelle Manon Baillet, je suis étudiante en première année IDE et j'effectue mon deuxième stage dans un C.M.P.E.A. (Centre médico-psychologique pour enfant et adolescent).

C'est un service extra hospitalier rattaché au CHU composé d'un hôpital de jour et d'un centre médical psychologique pour enfants et adolescents.

Le centre accueil de manière hebdomadaire une centaine d'enfants dont la tranche d'âge est comprise entre 4 et 16 ans.

Il comprend des enfants atteint de troubles du neurodéveloppement comme le trouble du spectre autistique, troubles moteurs, déficience intellectuelle, TDA/H (trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) et autres.

L'équipe de l'hôpital de jour comprend une psychologue, une orthophoniste, une psychomotricienne, trois éducateurs et trois infirmiers ainsi qu’une ASH.

L'équipe CMPEA une psychologue, une psychomotricienne, quatre éducateurs, deux infirmiers, une pédopsychiatre, un cadre de santé, une secrétaire et une A.S.H.

Chaque patient est pris en charge selon son niveau de développement et les troubles présents afin d'améliorer au maximum son développement et son apprentissage.

Pour cela, chacun est affilié à un référent et va selon le trouble appartenir à un groupe thérapeutique encadrés par deux professionnels de santé afin de réaliser une médiation qui fait partie du projet de soin.

Aujourd’hui je vais vous présenter une situation qui s’est déroulée pendant mon stage et qui me concerne personnellement.

Cette situation s’est passée à l’hôpital de jour lors d’un temps interstitiel, qui correspond à la « pause » entre deux médiations où les enfants prennent un goûter et peuvent ensuite aller manger dehors.

Ce moment est censé servir pour que les enfants partagent des moments entre eux et les inciter à communiquer avec les pairs et les soignants.

Le patient en question s’appelle E. et est atteint d’un TSA (trouble du spectre autistique) sévère associé à un déficience, un trouble de l’oralité ainsi qu’une dysphasie.

Pendant ce temps interstitiel, ce patient vient me voir pour me demander ce qu’il aimerait manger mais en étant très dysphasique. S’exprimant difficilement, je ne comprends donc pas ce qu’il désire. Il me montre à l’aide de pictogrammes qui sont des petites étiquettes plastifier avec la photo d’un objet, aliment ou autre, ce qu’il souhaite.

J’ai donc pu lui donner le morceau de chocolat au lait qui lui donnait envi.

Ce moment d’interaction, de demande peut paraître banal pourtant il m’a fait questionner sur la communication non verbale.

En effet, je me suis d’abord demandé comment avait-il eu le réflexe de m’adresser le pictogramme pour se faire comprendre. Mais aussi comment cela se passe pour les personnes dysphasique lorsqu’elles sont confronté à un problème de compréhension de l’interlocuteur.

Je me questionne sur les autres modes de communication puisque tous les patients dysphasiques ne se déplacent pas dans des lieus publics avec tous leurs pictogrammes.

Après avoir étudié le cours sur la communication non verbale, j’ai pu répondre à mes questions.

...