Aide à la démarche de soins IDE
Analyse sectorielle : Aide à la démarche de soins IDE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sandra Davroult • 29 Décembre 2016 • Analyse sectorielle • 2 494 Mots (10 Pages) • 2 499 Vues
Exemple de démarche
Mr ou Mme , âgé de ans (née le ) est entré(e) dans l’Unité de Chirurgie Digestive le pour , elle a été opérée le
Nous sommes le à J de l’intervention.
Antécédents et allergie
Prise en charge SS
Information sur le patient :
- Physique, poids, taille, imc
- Régime alimentaire
- Constante pré opératoire, compte rendu
- Post op : appareillage
A ce jour :
Risque hémorragique favorisée par l’intervention, là un lâchage de sutures
- Objectifs : Surveiller apparition des signes hémorragiques
- Actions :
- Surveiller le pansement (taché, propre)
- Prises des constantes hémodynamiques (pouls, TA, Saturation)
- Observation clinique (pâleur, sueurs froides, polypnée, sensation de mort imminente, de soif)
- Surveillance de l’apparition de saignement, d’hématome
- Surveillance résultat hémoglobine
- Evaluation :
- non tachycarde (pouls : )
- non hypotendue (TA = )
- saturation : %
- état du pansement
- hémoglobine le =
Risque de douleur les prochains jours favorisé par l’intervention chirurgicale
- Objectif : prévenir la douleur
- Actions :
- Evaluation de la douleur : observation clinique, EN, verbalisation ….
- Traitement de la douleur : Protocole
- Réévaluation, ajustement
- Evaluation :
- EN : /10, faciès décontracté
- Antidouleur administré :
Risque infectieux favorisé par les portes d’entrée (cicatrice, Redon, sonde)
- Objectif : Prévenir le risque infectieux
- Actions :
- Surveiller la température
- Surveiller le point de ponction de la perfusion
- Surveiller l’aspect et l’odeur des urines présente dans la poche vésicale
- Surveillance et réfection du pansement en respectant les règles d’hygiène
- Surveillance l’état local des plaies, de la cicatrice (rougeur, œdème, écoulement)
- Surveillance de l’aspect des liquides aspirés par le Redon
- Administrer le traitement ATB
- Evaluation :
- T° :
- Etat du pansement
- Point de ponction et plaies non inflammatoires, non indurés
- Urines claires, non malodorantes
Risque thromboemboliques à type phlébite favorisé par l’intervention et la réduction de la mobilité
- Objectifs : Prévenir le risque thromboembolique
- Actions :
- Surveiller l’apparition de signes de phlébite : douleur à la dorsiflexion, rougeur, chaleur, induration, perte du ballottement du mollet, dissociation pouls / température.
- Lever précoce
- Pose de bande de contention
- Traitement anticoagulant : (risque de thrombopénie)
- Evaluation :
- T° Pouls :
- Absence de signes de phlébite
- Taux de plaquettes du à (N = 150 000 à 500 000 mm3)
Risque de constipation favorisé par une mobilité physique réduite
- Objectif : Prévenir le risque de constipation
- Actions : Surveiller la reprise du transit
- Evaluation : Gaz ?? Selles ??
Perturbation de la dynamique sociale et professionnelle se manifestant une impossibilité partielle à poursuivre ses habitudes de vie et une incapacité à travailler lié à l’hospitalisation
- Objectif : Favoriser un temps court d’hospitalisation
- Actions :
- Demander à son entourage dans la mesure du possible de lui apporter des occupations.
Avenir : Mr seras sortant dès la stabilisation de son état général de santé et après ablation Redon …………………..
Prise en charge de patient en chirurgie digestive
Accueil de la personne et installation
- Se présenter, présenter le service et les locaux, installer dans la chambre, remettre le livret d'accueil.
- Installer la personne dans la chambre.
- Informer le patient du déroulement de son hospitalisation et répondre à ses questions.
Bilan : Tout ce qu'il faut savoir sur les soins infirmiers généraux en chirurgie digestive
- Sanguin : prescrit par le médecin anesthésiste lors de la consultation en cas de chirurgie programmée ou par le chirurgien lors d'une entrée en urgence.
- Ionogramme sanguin avec notamment potassium, sodium, urée et créatinine pour apprécier une éventuelle déshydratation après la purge (préparation colopeg ou fleet soda). En effet, il y a un risque de déséquilibre hydro-électrolytique.
- Bilan hépatique et/ou bilan pancréatique en fonction de la chirurgie.
- NFP : pour posséder une NFP de référence et apprécier le risque d'hémorragie digestive.
- Bilan de coagulation : avant toute chirurgie et en fonction des antécédents.
- Groupage 1 et 2 et ACI valides pour pouvoir faire face à une transfusion en urgence en cas d'hémorragie massive.
- Radiologique : Souvent une radio pulmonaire est demandée pour faciliter l'intubation du médecin anesthésiste et apprécier l'absence de malformation et l'état pulmonaire.
- Cardiaque : un ECG peut être demandé en fonction de l'âge du patient, de ses antécédents.
- Respiratoire : EFR (Epreuve Fonctionnelle Respiratoire) réalisée en fonction de la voie d'abord chirurgicale (si thoracotomie) et prise en charge respiratoire par le kinésithérapeute.
- Clinique : Prise des constantes (pouls, tension artérielle, température).
- Complémentaire : à type de scanner, échographie, radiographie…
- Infectieux : bandelette urinaire systématique pour apprécier l'absence d'infection pré-op + prise de la température.
Préparation physique
- Dépilation et douche Bétadine ou hibisrub (thyroïde ou allergie iode), enlever vernis à ongles, bijoux, piercing.
- Préparation colique par purge en fonction de la chirurgie : colopeg ou fleet soda jusqu'à l'obtention de selles couleur champagne.
- Immuno-nutrition pour permettre aux patients de faire face à une chirurgie lourde et à une perte de poids prévisible tout en diminuant les complications post-opératoires (impact*).
- antibioprophylaxie de moins en moins courante.
- à jeun à 0h00.
- alimentation de la veille au soir adaptée en fonction de l'intervention, BAV ou léger en fonction de la chirurgie.
J 0 : Le matin de l'intervention
- Seconde douche Bétadine + chemise d'opéré + lavage dents + bas de contention.
- Enlever appareil dentaire, bijoux, piercing.
- Faire uriner pour éviter qu'il ne se lève ensuite.
- Donner la prémédication souvent à base d'Atarax* et de Xanax* pour détendre et endormir et Raniplex* pour protéger la paroi gastrique et limiter le risque de reflux.
- Récupérer les Groupages et ACI piqués la veille.
- Vérifier la totalité du dossier médical.
- Départ au bloc.
Durant l'intervention
- Nettoyage de la chambre, aération.
- Préparation du matériel nécessaire lors du retour de bloc. A savoir matériel à oxygène toujours nécessaire, potence à perfusion qui roule, aspiration si nécessaire.
Soins infirmiers post-opératoires
Surveillance et prise en charge de la douleur : La douleur est liée à la fois à l'intervention chirurgicale, à la laparotomie ou à la cœlioscopie puis dans les jours suivants (J2-J3) à la reprise du transit.
Actions à mettre en place :
- Evaluation de la douleur : EVA, EN, EVS.
- Ecoute des plaintes, surveillance du faciès…
- Etude de la consommation en antalgiques grâce à la PCA ou la PCEA.
- Education, information du patient et surveillance toutes les 4 heures si PCA ou PCEA.
- Mise en place des antalgiques prescrits et surveillance de leur action, leur efficacité et l'absence d'effets secondaires.
- Mise en place de vessie de glace sur la cicatrice.
- Installation confortable dans le lit.
- Contention abdominale avec une ceinture lors des mobilisations.
- Apprécier la reprise du transit.
- Proposer des massages pour les douleurs dorsales, conséquence de la position allongée et lever précoce.
Surveillance du risque hémorragique
- Surveillance clinique du faciès, des conjonctives, de la tension artérielle, du pouls.
- Surveillance locale du pansement (ne pas hésiter à délimiter le saignement à J0 avec un marqueur sur les compresses).
- Surveillance des drainages : apprécier la quantité du liquide, l'aspect, la coloration, l'aspiration ou le siphonage.
- Le Redon : en aspiration ou en siphonage, surveillance de la tubulure, du pansement, du raccord.
- La lame : qui est positionnée dans une poche collée à la peau. : Surveiller l'absence de fuite sous la poche, l'absence de blessure ou de douleur, la présence du point qui la tient dans les premiers jours et de l'épingle à nourrice après la première mobilisation.
- Le Shirley : drain permettant la mise en aspiration et le lavage en même temps. : Surveiller l'étanchéité, l'efficacité de l'aspiration et du lavage.
- Drain transcystique et drain de kehr : vérifier la perméabilité et l'écoulement. : Surveiller le pansement.
Surveillance de la fonction respiratoire : Risque de dépression respiratoire lié à l'utilisation des morphiniques, risque de pneumopathie lié à l'alitement et à la douleur, risque d'épanchement pleural lié à l'intervention chirurgicale.
Actions à mettre en place :
- Surveillance de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène.
- Apprécier la présence de dyspnée, de polypnée et en avertir le médecin.
- Surveillance de l'encombrement respiratoire.
- Stimuler le patient à la mobilisation et à la position assise.
- Prise en charge par la kinésithérapeute.
- Education à la toux et aux expectorations (se tenir le ventre pour avoir moins mal et plier les jambes).
Risque de nausées et vomissements : Liés à l'intervention chirurgicale, aux effets secondaires des traitements antalgiques ou antibiotiques, à une possible stase gastrique consécutive de l'iléus paralytique post-opératoire.
Actions à mettre en place :
- Si SNG en place : surveiller l'écoulement, la couleur, l'aspect, la quantité, vérifier l'étanchéité et le positionnement. Surveiller également si elle doit être en aspiration ou en siphonage (selon la prescription médicale).
- Lever le patient et l'installer au fauteuil en position assise ou lui proposer la position demi-assise au lit.
- Ablation de la SNG sur prescription médicale.
- Utiliser les antiémétiques prescrits.
- Proposer des soins de bouche.
Risque de lâchage de sutures internes avec risque de péritonite et externe avec éviscération : Lié à l'intervention chirurgicale, à un défaut de cicatrisation, à des efforts importants au niveau des abdominaux
Surveillances et actions :
- Surveillance des douleurs, si elles sont plus importantes que d'habitude et impossibles à calmer avec les antalgiques ne pas hésiter à contacter l'anesthésiste ou le chirurgien.
- Surveillance de la température, du pouls, de la tension artérielle.
- Surveillance des écoulements au niveau des différents drainages. Penser à signaler toute différence notable par rapport aux jours précédents.
- Palpation abdominale.
- Surveillance du pansement.
Surveillance du risque infectieux : Lié à la chirurgie, à la laparotomie ou à la cœlioscopie et aux différentes portes d'entrées.
Surveillances et actions :
- Surveillance de la température.
- Surveillance et réfection du pansement tous les deux jours selon protocole du service et utilisation du protocole Bétadine en priorité.
- Surveillance de l'aspect des liquides de drainages et de l'écoulement.
- Surveillance et changement des redons de manière régulière et avec asepsie.
- Surveillance des voies veineuses périphériques (changement toutes les 72 heures) et centrales (pansement tous les 7 jours pour les VVC, changement d'aiguille tous les 7 jours pour les PAC).
- Protocole antibiotique sur prescription médicale.
- Surveillance de la SAD, petite toilette, aspect et odeur des urines.
Surveillance de la reprise du transit : Risque de stase gastrique et de non reprise du transit à cause de l'iléus paralytique post-opératoire.
Surveillances et actions :
- Apprécier la reprise du transit : s'assurer de l'apparition de gaz vers le troisième – quatrième jour puis des selles vers le 5ème – 6 ème jours.
- Surveiller l'absence de météorisme abdominal, d'éructations, de douleur.
- Proposer des vessies de glace.
- Vérifier la souplesse du ventre.
- Mettre en place les prescriptions médicales de Débridat* entre autres.
Risque de fistule digestive : Lié à l'intervention chirurgicale :
Surveillances et actions :
- Surveillance des douleurs abdominales.
- Surveillance des drainages.
- Surveillance de la température.
- Préparer le patient pour les examens complémentaires prescrits comme le scanner ou l'échographie abdominale.
Risque de dénutrition : Lié à l'absence de nutrition entérale le temps de la cicatrisation et pouvant entraîner un retard de cicatrisation.
Surveillances et actions :
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