App hygiène
Étude de cas : App hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claraooo • 13 Novembre 2019 • Étude de cas • 1 855 Mots (8 Pages) • 5 318 Vues
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Introduction
Ce travail répond à la validation de l’Unité d’Enseignement (UE) 2.10 correspondant à l’infectiologie et l’hygiène. L’objectif étant d’analyser une situation d’hygiène qui à provoquer mon étonnement lors de mon stage. Voici le plan de celui- ci.
Pour commencer, je vais présenter la structure et le travail qui s’y fait. Ensuite, je vais décrire en détails la situation qui à provoquer mon étonnement. Puis, je vais émettre des hypothèses pour comprendre cette situation et enfin je conclurais.
Description de la structure
La structure qui m’a accueillie pour mon stage est un Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (ÉHPAD) privé à but non lucratif, situé en milieu rural. Celui-ci accueille cent quatre résidents et dispose d’autant de chambres. A l’intérieur il y a six secteurs séparés. Les équipes tournent sur trois roulements. De plus cet établissement travail en réseau avec les ambulances, les médecins, les hôpitaux référents des résidents. Il y a aussi des coiffeurs, des esthéticiennes, des podologues. Dans l’établissement, on y trouve divers professionnels de santé comme des infirmières, des aides-soignantes, des médecins, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des psychomotriciens, des psychologues.
Dans cet ÉHPAD, je suis donc stagiaire en tant qu’élève infirmière en première année d’étude. Je suis dans le secteur numéro 1 qui accueille les personnes âgées dépendantes dont le maintien à domicile est difficile. Les résidents présentent majoritairement la maladie d’Alzheimer.
Ainsi dans ce secteur nous exerçons des soins de confort et de bien-être en général et cela jusqu’aux soins palliatifs.
Je vais maintenant décrire en détails la situation.
1. Phase descriptive
J’ai décidé de prendre comme situation d’hygiène, le lavage des mains et le port de gants lors d’une toilette intime.
J’ai choisie cette situation car elle a constituée mon étonnement, de part ce que j’ai vu et ce que je sais des réglementations.
Je vais donc procéder à l’explication de mon étonnement au regard de la situation choisi.
Dans l’obligation de garder l’anonymat, je nommerais la résidente « Madame X » pour respecter son intimité.
Les toilettes sont faites le matin selon l’organisation de la structure. Elles se déroulent dans la salle de bain de chaque résident. Ce sont les aides-soignantes qui se chargent de cet acte dans cet établissement. Cela fait parti de leur rôle propre. Comme tous les matins, j’accompagne l’aide-soignante dans le secteur numéro un et nous passons dans les chambres de chaque résident pour faire les toilettes qui appartiennent aux soins de confort et de bien-être. Elles durent en moyenne un quart d’heure.
Nous nous occupons de Madame X âgée de quatre vingt treize ans qui est entrée dans l’établissement suite à une longue hospitalisation et à une perte d’autonomie ainsi qu’à des problèmes de désorientation accentués. Madame X se déplace en déambulateur avec une aide partielle à la marche, elle se tient souvent courbée. Un matin avant d’entrer dans la chambre de Madame X l’aide soignante avait préparé au préalable son chariot, muni de gants et serviettes de toilette, d’une protection de rechange et d’un sac poubelle ainsi que des draps de rechange. Elle ne s’est pas lavée les mains avant d’entrée dans la chambre et avant d’effectuer le soin.
Nous avons effectué la toilette de Madame X le matin, selon l’organisation de l’établissement. Nous entrons dans la chambre. Mon rôle était d’observer l’aide- soignante pour découvrir les techniques. Elle à levé Madame X qui n’a plus d’autonomie et l’a guidée jusqu’à sa salle de bain car cette pièce est son espace privé.
Elle a donc effectué une toilette au lavabo car ce n’était pas son jour de douche. Et puisqu’elle a perdu son autonomie cette façon est plus simple. Madame X prend une douche par semaine.
Une fois dans la salle de bain, l’aide-soignante aide Madame X à se déshabiller pour qu’elle puisse commencer la toilette. Elle fait couler de l’eau chaude au robinet puis prend un gant et une serviette de toilette qui ne serviront que pour le visage et pour le buste. Elle à commencé par le visage, elle à rincer son gant et sécher le visage de Madame X avec une serviette de toilette. Puis elle est passée au buste, qu’elle à ensuite rincer et sécher. Ensuite elle habille la résidente en lui mettant un soutien- gorge, un maillot de corps et un pull, elle la coiffe et lui redonne ses lunettes. Une fois cela terminé elle change de gant et de serviette de toilette qui serviront seulement pour les jambes et les parties intimes. Elle nettoie et sèche les jambes et pieds de la résidente puis elle lui enfile ses chaussettes, sa protection « pull up XL », son pantalon et ses chaussons. Puis, l’aide-soignante aide la résidente à se lever pour qu’elle puisse lui nettoyer les parties intimes. Elle a terminée sans mettre de gants et en ayant les ongles longs. Elle reprend le gant et la serviette de toilette qui lui on servit pour les jambes puis elle vient nettoyer de l’avant vers l’arrière pour éviter de ramener les germes, potentiellement présents à ce niveau, vers les muqueuses. Enfin, elle sèche les parties intimes de la résidente sans mettre de gants pour se protéger elle-même des risques infectieux liés au contact des muqueuses et des liquides biologiques. Et elle à finit en séchant et en appliquant du talc en prévention sur le pli du tablier et le pli de l’aine pour éviter les rougeurs et les irritations. Pour finir, elle remonte la protection et le pantalon de la résidente puis la guide jusqu’à la tisanerie pour le petit déjeuner.
C’est un soin qui normalement exige le port de gants pour éviter toute infection. Effectivement si le lavage des mains n’est pas appliqué entre chaque toilette, il y a un risque potentiel d’infection nosocomiale pour le patient. Une infection nosocomiale est une infection est dite associée aux soins si elle survient
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