L'évolution de la structure socioprofessionnelle en France depuis la seconde moitié du XXème siècle

Après la fin de la guerre, les 30 Glorieuses (1945-1975) ont bouleversé la société et l'économie françaises, il y a eu une forte augmentation de la croissance économique, l'apparition de nouveaux groupes sociaux, mais elles ont surtout provoqué un changement de la structure socioprofessionnelle en France. Nous montrerons que la structure socio-professionnelle a évolué en France depuis la seconde moitié du XX siècle.

Depuis la seconde moitié du XXème siècle la structure socioprofessionnelle en France connaît des évolutions. En effet, nous pouvons constater le phénomène de salarisation, c'est-à-dire que la part des salariés dans la population active augmente. Depuis la fin des années 50, la part au nombre de salariés ne fait qu' augmenter. Comme nous le montre le document 2, le nombre de salariés a augmenté dans le secteur tertiaire marchand de 1989 à 2019. En 1989, il y a avait environ 8 millions de salariés dans ce secteur, alors qu' il y en avait 12,5 millions en 2019, soit presque 1,5 fois plus. C' est le même cas dans le secteur tertiaire non marchand, où il y avait 6 milliers de salariés en 1989 puis 8 millions en 2019, on remarque donc que le nombre de salariés à fortement augmenté

De plus, on peut remarquer un phénomène de tertiarisation depuis la fin des années 50 également. Il est vrai que la part du secteur tertiaire dans l’économie a augmenté. On peut voir, dans le document 1, qu'en 1982,19,5 % des actifs homme et femme compris occupé un emploi dans la catégorie socioprofessionnelle des professions intermédiaires point tandis qu'en 2019, cette part d'actif dans la catégorie profession intermédiaire a augmenté jusqu'à 25,6 % soit 6,1 point de pourcentage de plus. Cependant, ce phénomène de tertiarisation nuit au secteur primaire. En 1982, 7,1 % de l'ensemble des actifs étaient des agriculteurs exploitants. En 2019 il n'était plus qu'un virgule 5 % soit une baisse de 5,6 points de pourcentage. lorsque la part du secteur tertiaire diminue les individus sont au chômage et peuvent retrouver un emploi dans le secteur tertiaire ce qui contribue à son augmentation.

On peut également s'apercevoir du phénomène de la hausse de la qualification des actifs, ensemble des aptitudes d'un actif ou ensemble des aptitudes nécessaires pour occuper un emploi. Dans la deuxième moitié du 20e siècle, les actifs sont de plus en plus qualifiés. Ce phénomène peut s'expliquer par une augmentation du nombre de diplômés des études supérieures. En effet pendant les 30 glorieuses, les jeunes ont commencé à poursuivre les études et ne travaillent plus juste après le lycée. De plus, de nos jours, les salariés ont la possibilité de faire des formations pour pouvoir augmenter leur niveau de qualification. Le document 2 nous montre l'augmentation de cette qualification. En 1982, 7,8 % de l'ensemble des actifs étaient des cadres ou occupaient des postes dans les professions intellectuelles supérieures. En 2019 ils étaient 19,3 % soit une augmentation de 11,5 points de pourcentage.

Finalement, nous pouvons aussi constater un phénomène de féminisation. Depuis le début des années 60, il y a effectivement une progression de la part des femmes dans l'emploi. Avant cela, le travail des femmes n'était pas reconnu, et petit à petit elles vont commencer à prendre place sur le marché du travail. nous pouvons voir « un changement de mentalité faire les guillemets, l'émergence de nouveaux courants socioculturels ». les femmes savent ce qu'elles veulent et affirment leur désir d'indépendance point de plus la légalisation de la contraception et de l'avortement ont permis aux femmes d'être libre de choisir entre avoir des enfants ou travailler, elles ont pu affirmer librement leur volonté. l'apparition d'un mouvement féministe radical ainsi que l'émergence de nouveaux modèles familiaux et la poussée de l'activité féminine sont des facteurs de la féminisation. La technique avec l'apparition des machines à laver les aspirateurs a également permis aux femmes de gagner du temps sur les tâches ménagères au profit du travail.

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