Plaidoirie
Discours : Plaidoirie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asterito • 10 Février 2022 • Discours • 950 Mots (4 Pages) • 341 Vues
L’ESCLAVAGE MODERNE
4O millions, c’est le nombres de personnes, qui, au moment où je vous parle, sont réduites en esclavage. 40 millions, dont 10 millions n’ont pas encore atteint la majorité, ils ont votre âge, ou bien celui de vos petits frères et petites sœurs.
Pourtant, de 1792 à 1980, tous les pays ont un à un aboli ce qui a été déclaré en 2001 “crime contre l’humanité” par la France.
Comment se fait-il alors que 40 millions de personnes se voient dénuées de tout droits fondamentaux et ce même s' il suffit de quelques clics au reste de la population pour être au fait et s'indigner de leur situation ?
Pourquoi est-ce que des pays comme la France, qui s’auto proclame pays des droits de l’homme, deviennent muets quand on en vient au sujet de l’esclavage moderne ?
Aujourd’hui je vais vous parler d’Henriette Siliadin, qui, à ses 14 ans, a quitté sa terre natale, le Togo, pour rejoindre Paris. Si elle a pris une telle décision si jeune, c’est qu’on lui avait fait miroiter une vie bien meilleure que celle que lui assurait sa famille. Elle devait être hébergée sur place par une amie de son père, et scolarisée, en échange, elle devait simplement réaliser quelques tâches chez ses hôtes. Quelle chance ! Quelle opportunité ! Et tout ça pour une moindre contrepartie, elle qui aidait déjà beaucoup à la maison, elle accepta volontiers. Elle aurait été idiote de ne pas en profiter n’est-ce pas ? N’importe qui aurait fait comme Henriette. Seulement, la réalitée fut bien différente de ce qu’on lui avait promis, ce qui attendait Henriette dans la capitale de ce pays qui prône la liberté, ce n’était ni un lit, ni une scolarisation, ni de simples services à rendre, mais un statut d’esclave domestique. Henriette dormait dans un couloir, sous un semblant de couverture, elle mangeait peu et travaillait à longueurs de journées, son corps s’affaiblissait, alors elle voulait appeler à l’aide mais vers qui pouvait-elle se tourner ? personne. Elle n’avait pas pu contacter sa famille une seule fois depuis son arrivée, elle ne sortait jamais, et on lui avait confisqué son passeport, même si elle arrivait à fuir, où irait-elle ? Alors Henriette est restée, et elle a endurée.
A quatorze ans, Henriette s’est séparée de sa famille.
A quatorze ans, Henriette n’a plus eu accès à l’éducation.
A quatorze ans, Henriette travaillait sans relâche pour subvenir aux besoins d’une famille qui n’était pas la sienne et la traitait mal, tout ça sans salaire.
A quatorze ans, Henriette commença à penser que la seule issue était de se donner la mort.
Six mois après son arrivée, elle à été vendue à une amie de sa première maîtresse, elle vécu alors tapie quatres an durant dans un appartement du XVIème arrondissement, ne sortant que pour emmener les deux enfants de ses nouveaux bourreaux à l’école, c’est d’ailleurs ce qui l’a maintenu en vie, les enfants. Lorsqu’elle se tenait sur le balcon de l’appartement situé au treizième étage, la seule chose qui la retenait de s’en jeter pour être enfin libérée était les quelques moments de joies qu’ils lui apportaient et c’est ce qui l’a retenu
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