Plaidoirie Un Toit Une Vie
Recherche de Documents : Plaidoirie Un Toit Une Vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar agathelecuru • 5 Février 2014 • 645 Mots (3 Pages) • 1 908 Vues
C'est le cas de Kevin, Paul, Jeanne et de milliers d'autres qui dorment dans les rues sinistres et froides des villes de France. Pour Nicolas Bertrand c'était sa première fois et cette expérience l'aura changé à jamais. Durant les vacances de Noël ce journaliste de France 2 s'est glissé pendant 48 heures dans la peau d'un sans domicile fixe. Quelques habits de récupération, un sac de couchage dans un sac plastique et quelques cartons étaient ses seuls biens. Il s’installa dans une rue passante et attendit. Attendit peut être inconsciemment un sourire, une parole peut être même quelques pièces de la foule pressée qui l'entourait. Beaucoup semblaient éviter de le voir, où bien si s'était le cas détournaient instantanément les yeux. La vue de la pauvreté effraye, parfois vous fait frisonner mais que reste il de cela quand vous ne la voyez plus ? Elle s'efface et disparaît de votre tête petit à petit alors qu'elle est toujours bien réel … Nicolas aura eu pour seule contact quelques main tendues par des passant lui donnant une petite pièce et cette vague sensation de faire à présent parti du décors. Par cette nuit froide il décida d'essayé de trouver un endroit chaud pour dormir. En demandant conseils a d'autres sans domiciles fixes, il comprit que trouvé ne serait-ce qu'une cage d'escalier chauffée aller être beaucoup plus compliquer que prévu. Il alla alors sur les quais du métro souterrain où s'entassaient parmi les derniers voyageurs une cinquantaine de SDF. Dès la nuit tombée, le RER se transforme en petite ville souterrain, très organisée où chacun à ses habitudes. Le lendemain il erra toute la journée luttant contre l’ennui, la solitude et indifférence. Le soir venu il alla à une distribution de soupe où un bénévole lui tendit un repas qu'il engloutit seul sans bruit parmi ses camarades d'une nuit. Des étudiant, des personnes qui travaillent où d'autres qui font la manche pour survivre c'est ici qu'est rendue la société. Cette nuit là il fut plus chanceux et trouva un refuse où il pu passer la nuit : un grand hangar qui accueillait une centaine de personnes de toute ages . Une odeur acre lui prit le nez, l'odeur des sanitaires qui débordent et des quelques centimètres d'eau stagnantes au sol. Pourtant à tout ceux à qui ils aura parlé tous s'estimaient chanceux d’être ici au chaud. Mesdames, messieurs appelleriez vous ça de la chance ? Ne pas avoir de chez sois ? Avoir peur de dormir, du vol et de la cruauté des autres? Nicolas Bertrand aura été changé à jamais de cette courte expérience mais qui est le plus a plaindre cet homme qui pendant deux jours ce mets dans la peau d'un SDF ou bien ces personnes pour qui ce n'est pas un jeu mais plutôt la dure réalité de leur vie ?
Actuellement selon l'INSEE il y aurait 140 000 SDF en France , bien sûr ces chiffres ne comprennent pas les personnes mal-logées, vivant dans des logements insalubres ou dans des centres d'hébergements. Il est intolérable de considérer ce fait ou bien même de l’ignorer. Pourtant paradoxalement, la France n'a jamais eu autant de logements inoccupés , autant de richesses et autant de capacité à construire des logements de bonne qualités.
La France a signé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
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