La maladie de Parkinson
Cours : La maladie de Parkinson. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rebecca972 • 1 Décembre 2021 • Cours • 2 707 Mots (11 Pages) • 383 Vues
UE 2.7 S4 : « Défaillances organiques et processus dégénératifs »
Compétence 4 : Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique
TD1 : Maladie de Parkinson, goutte, ulcères
Pré requis : Biologie fondamentale et Cycles de la vie et grandes fonctions
Liens avec les autres UE : Pharmacologie ; Santé, maladie, handicap, accidents de la vie
Intention pédagogique
- Expliquer les processus dans leurs mécanismes, leurs impacts, leurs complications, leurs interférences
Objectifs pédagogiques
- Intégrer les savoirs sur la maladie de Parkinson, la goutte, les ulcères : expliquer le mécanisme physiopathologique de chaque pathologie.
- Décrire les signes, les risques, les complications et les thérapeutiques des pathologies étudiées.
- Développer une vision intégrée des soins à donner aux personnes âgées
Situation clinique
Vous êtes infirmière en neurologie. Vous accueillez M. Garage, suivi dans le service depuis le début de sa prise en charge. Il est accompagné de sa femme.
Ce patient, âgé de 64 ans, est un agriculteur retraité depuis 5 ans. Il n’a pas d’enfants.
Il est atteint de la maladie de Parkinson depuis l’âge de 55 ans.
Depuis le début de sa maladie, les signes cliniques de son syndrome Parkinsonien étaient contrôlés par le traitement mais il y a environ 1 an, M. Garage a présenté des complications motrices visibles dans l’agenda moteur qu’il tient quotidiennement (des moments « off » de plus en plus tôt dans la journée, apparition de mouvements dyskinétiques quelques minutes après la prise de son traitement) qui ont amené le neurologue à adapter le traitement.
Il vit avec sa femme qui assure la tenue de la maison et l’aide en cas de besoin dans les gestes de la vie quotidienne. Il n’a pas d’aide à domicile.
Il est pris en charge à 100%. Sa maladie est déclarée en maladie professionnelle.
A son arrivée, M. Garage est mutique, raide et douloureux lors du transfert brancard/lit (crispation du visage).
Son épouse explique qu’elle est épuisée et a donc demandé à son médecin une hospitalisation en urgence pour son mari. En effet, elle n’a plus la force de l’aider à se relever lors de ses chutes, elle a l’impression de lui faire très mal au niveau de son épaule gauche dont il se plaint très régulièrement. De plus, il la réveille plusieurs fois par nuit. Elle le trouve très triste et s’inquiète de ses pleurs. Elle se demande s’il ne fait pas une dépression. Elle précise : « Il ne veut plus se lever le matin. Il me dit que sa tête tourne quand il se met debout mais souvent, il est comme bloqué, et il a très mal à cause de ses crampes ; je n’arrive pas toujours à comprendre ce qu’il dit. Parfois, je trouve qu’il perd la tête. Enfin il n’a pas eu de selles depuis 4 jours mais c’est normal car il mange très peu et très lentement et il tremble de plus en plus mais il ne veut pas que je l’aide. Je me sens dépassée et j’en arrive même à oublier de lui donner son traitement. »
Lors de l’installation, vous découvrez qu’il a un pansement sur la face interne de la jambe droite. Sa femme explique que cette plaie est apparue progressivement il y a 3 semaines et depuis, elle ne cicatrise pas.
Malgré ses difficultés, Mme Garage précise qu’elle souhaite absolument reprendre son mari à domicile, après le temps d’hospitalisation.
Dans ses ATCD, sont notés :
- Parkinson depuis 9 ans traité par Modopar® et Trivastal®
- Insuffisance veineuse : pose quotidienne de bas de contention
- Goutte traitée par Allopurinol®
Paramètres vitaux relevés :
Fréquence cardiaque : 120 pulsations/ minute,
Pression artérielle : 115/75 mm Hg,
Fréquence Respiratoire : 21mouvements/minute, non encombré
SatO2 : 98% en air ambiant,
Température : 38.7°C. Absence de frissons.
Membre inférieur droit : le médecin des urgences a noté : « lésion cutanée de la jambe droite inflammatoire évoluant probablement vers une plaie variqueuse ».
Un bilan a été réalisé aux urgences : bilan standard (NFS, plaquettes, ionogramme, CRP, hémostase, albuminémie), radio pulmonaire, hémocultures, bandelette urinaire, écouvillonnage de la plaie.
Les premiers résultats ont notamment montré une hyperleucocytose, une CRP augmentée et une hypo-albuminémie.
QUESTIONS
Question 1
Expliquez le mécanisme physiologique et pathologique de la maladie de Parkinson. Donnez les signes neurologiques qui en découlent.
Question 2
Précisez et explicitez les principales complications motrices qui ont conduit le neurologue à adapter le traitement il y a un an.
Question 3
A partir des éléments du texte, relevez les signes et éléments cliniques liés au syndrome parkinsonien, que présente M. Garage lors de son admission et ceux rapportés par son épouse. Distinguez, sous forme de tableau, les signes moteurs des signes non moteurs du syndrome parkinsonien.
Déduisez-en les problèmes de M. Garage lors de son arrivée dans le service. Donnez les actions infirmières pour chacun d’eux.
Question 4
A partir des éléments du texte, citez la raison pour laquelle la maladie de M. Garage a été reconnue en tant que « maladie professionnelle ».
Question 5
Le traitement de Mr G. est Modopar®et Trivastal®.
Quelle est l’indication principale de chaque médicament prescrit à M. Garage ? Quel est l’effet attendu ?
Citez les effets secondaires du Modopar® et la surveillance infirmière.
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