Plan de soin type
Compte rendu : Plan de soin type. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Floriane Jodts • 1 Juin 2020 • Compte rendu • 766 Mots (4 Pages) • 998 Vues
Plan de soin type 1
Savoir théorique médicaux : La schizophrénie
C’est une psychose chronique et dissociative entraînant une désorganisation de la personnalité sur tous les plans et qui touche principalement les personnes jeunes. L’âge de début est précoce, avant 35 ans , tous en ayant une prédominance masculine, la consommation de toxines peut favoriser l’apparition des premiers symptômes.
Cette pathologie touche 1 % de la population française. Celle-ci ne présente pas toujours de la violence, en effet 90 % des patients atteint de schizophrénie ne présenteront aucune agressivité.
Les causes de cette pathologie sont multifactorielle mais surtout neuro développemental.
Au niveau anatomique, cela peut être dû par une anomalie du cortex frontal entraînant une désorganisation synaptique, cela peut être aussi être dû par un virus (grippe par exemple), par une carence vitaminique ou un problème obstétricale ou génétique (chromosome 13).
Des facteurs biologique, psychodynamique (échec du processus d’identification, mise en place de clivage, régression au stade précoce du développement), familiaux (trouble de communication, ou dans un couple des contacts réduits et une rivalité inavouée) mais aussi sociaux peuvent aussi être la cause d’apparition des premiers symptômes.
Il existe plusieurs formes cliniques :
- Schizophrénie PARANOIDE (forme la plus fréquente) ;
- Schizophrénie SIMPLE (presque pas de délire) : dissociation + repli + trouble cognitif ;
- Schizophrénie HEBE PHRENIQUE (schizophrénie + déficience mentale) ;
- Schizophrénie HEBOIDO PHRENIQUE (quelqu’un qui soufre de schizophrénie + psychopathe) Prise en charge difficile ;
- Schizophrénie DYSTHYMIQUE (anomalie de l’humeur) = schizophrénie + trouble de l’humeur.
Le modèle clinique trifocal :
Pathologies, déficiences, ou situation de dépendance : signes et symptômes. | Complications liées à la pathologie et aux effets secondaires de traitement. | Réactions humaines physiques et psychologiques. |
- BDA - Hallucinations ; - Idées délirante ; - Désorganisation de la pensée et du comportement ; - Agitation et troubles psychomoteurs ; - Difficulté à communiquer (Alogie) ; - Difficulté à ressentir du plaisir (Anhédonie) ; - Manque de motivation et d’énergie (Aboulie) ; - Retrait social (Isolement) ; - Bradypsychie ou Tachypsychie ; - Trouble de l’humeur ; - Insomnie ; - Modification involontaire du poids. | - Risque majeur de passage à l’acte auto-agressif (se font agresser ou s’agresse eux-même) ; - Risque de dépression, de conflits familiaux, de phobies et d’angoisses ; - Risque de somnolence ; - Risque de dépendance psychique et/ou physique (alcool, tabac, médicaments, hospitalisation…) ; - Risque de syndrome malin ; - Risque d’une modification hormonale ; | - Perturbation de la dynamique familiale ; - Exclusion sociale et stigmatisation ; - Irritabilité ; - Dévalorisation ; - Agressivité d’autrui - Sentiment de culpabilité ; - Observation du traitement. |
En lien direct avec mon patient Monsieur M.M : La schizophrénie dysthymique.
Problèmes de santé. | Données. | ACTION Interventions sur prescription médicale. | ACTION Interventions sur décision des paramédicaux. | Résultats escomptés. | Argumentation théorique et fondement scientifique. |
BDA | • Apparition brutal d’un épisode de délire associé à des hallucinations et les troubles du comportement. •
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Hallucinations | |||||
Idées noires et idées suicidaires | • Rumination et verbalisation des propos de mort • Expression de volonté de mettre fin à ses jours • Tentative avortée de suicide • Interrogation sur l’intérêt de vie • Impulsion destructrice • Perte de contrôle émotionnel • Mutisme • L’ultime issue est la mort | • Protocole de mise en chambre d’isolement. • Prescription traitement thérapeutique.. | |||
Désorganisation de la pensée et du comportement | |||||
Alogie | |||||
Aboulie | |||||
Retrait social, isolement | |||||
Insomnie | • Insomnie totale ou partielle, sommeil perturbé Endormissements diffi ciles, liés à l’anxiété et aux ruminations anxieuses. •Raccourcissement de la durée du sommeil lié au début de l’accès maniaque et à l’anxiété. • Impression de ne pas être reposé. | • Prescription sophrologie. • Prescription traitement thérapeutique. | • Évaluation de l’observance thérapeutique et du respect des doses. • Activités relaxantes avant le coucher. • Écoute active et aide à la verbalisation • Rappel de l’intérêt de la prescription médicale et du suivi sophrologique. | • Efficacité du somnifère. • Reprise du rythme nycthéméral correct. • N’exprime plus de plainte liée aux troubles du sommeil. | Questionne-ment auprès des soignants. Recherche dans les cours de M.Diers. |
Tachypsychie | |||||
Agitation et troubles psychomoteurs | |||||
Risque majeur de passage à l’acte auto-agressif (se font agresser ou s’agresse eux-même). | • Lié à : de l’angoisse liée à la pathologie – levée des inhibitions sur l’inobservance thérapeutique – traitement inadapté – arrêt brutal de traitement – survenue d’un évènement de vie négatif. | • Consultation médicale et traitement si besoin et/ou possibilité d’hospitalisation • En hospitalisation : mise en chambre d’isolement si besoin. • Prescriptions d’un traitement thérapeutique. | • Faire verbaliser • Entretien infirmier • Observation des manifestations anxieuses • Échelle d’évaluation du risque suicidaire • Éducation sur l’observance thérapeutique • Surveillance de la prise de traitement • Surveillance intensive du patient. | • Absence de passage à l’acte • Diminution de l’angoisse • Verbalisation productive avec autocritique • Diminution du score d’évaluation du risque suicidaire | |
Risque de dépression, de conflits familiaux, de phobies et d’angoisses ; | |||||
- Risque de syndrome malin ; | |||||
Risque de dépendance psychique et/ou physique (alcool, tabac, médicaments, hospitalisation…) | |||||
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