Module 5 "relation et communication"
Mémoire : Module 5 "relation et communication". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anne Laure Bourret • 12 Août 2017 • Mémoire • 2 437 Mots (10 Pages) • 45 328 Vues
INTRODUCTION
Dans le cadre de ma formation d’aide-soignante, un travail sur le module 5 « relation et communication » m’a était demande. Il m’amené à me questionner et me positionner sur une relation soignant soigné que j’ai vécu.
D’un point de vue personnel, ce travail m’a était difficile mais m’a permis de réfléchir sur des situations qui m’avaient marquées et d’en retenir une, celle que je vais vous présenter.
Dans un premier temps, je vous exposerais le contexte de cette situation, avec son développement et son analyse en lien avec les connaissances apprises lors de ma formation et je terminerais avec la conclusion comprenant ma réflexion et ma remise en question sur mes qualites relationnelles.
La situation se déroule lors de mon premier stage dans un service de cardiologie dans la région d’Avignon, celui-ci s’articule autour d’une unité de soins intensifs cardiologiques de 8 lits associe à une unité de soins continus (USIC) de 21 lits, ainsi qu’une unité d’hospitalisation médicale de 26 lits répartis sur 2 étages.
Les 29 lits de l’étage sont monitorés (équipement de surveillance du rythme cardiaque) et repartis sur deux secteurs. Chaque secteurs est compose de 2 infirmières et 2 aides-soignantes travaillant en 12h.
Les patients du service souffrent d’insuffisance cardiaque, d’AOP (œdème aigu pulmonaire). Ils sont âgés de 50 à 95 ans.
La durée d’hospitalisation dans le service est en moyenne de 2 à 3 jours.
La patiente que je vais vous présenter concerne une dame que je nommerais madame C Ginette afin de préserver son identité, « cours secret professionnel » (annexe 1) C’est une dame âgée de 93 ans veuve présentant « une dyspnée « (annexe 2), hospitalisée depuis plusieurs jours. Cette dame a les cheveux court poivre et sels les yeux bleus, de corpulence mince. Elle est scopée, et dispose d’une sonde urinaire et un apport en oxygène deux fois par jour. Comme antécédent un cancer du sein droit.
DEVELLOPEMENT
Le premier jour de mon stage, l’aide-soignante référente des élevés me demande de l’accompagner faire la toilette de madame C.
Lorsque j’entre dans la chambre, je rencontre madame C pour la première fois, « la rencontre » (annexe 2) je me présente et lui demande si je peux assister à sa toilette. Madame C accepte volontiers. Durant le soin, madame C me questionne sur ma formation, me complimente le service de cardiologie. Je me sens gênée devant ce corps nu, « pudeur » (annexe 3) et pourtant cette dame me met très vite à l’aise.
La toilette terminée, je sors de la chambre et l’aide-soignante me dit « tu devrais prendre madame C pour ta formative, le courant à l’air de bien passer entre vous de plus, je suis sure qu’elle sera toujours dans le service la semaine prochaine contrairement aux autres patients. ».
Dans ma tête, je me demande si je ne vais pas me mettre en difficulté avec une patiente pas du tout autonome et surtout une toilette au lit !!!
Ce même jour, je porte le repas à madame C, je l’installe en position demie assise et lui ouvre ses opercules comme me l’a indiqué l’aide-soignante. Madame C me remercie et j’en profite pour lui demander et lui expliquer si elle accepte d’être ma patiente pour la formative. Madame C parait contente de participer à mon examen.
Le lendemain matin, je vais m’occuper de la toilette de madame C et l’aide-soignante va me laisser faire et prendre des notes afin de me corriger en vue de la formative.
Me sentir observée m’angoisse, J’ai peur de commettre des erreurs, c’est ma première toilette auprès d’une patiente.
J’effectue alors la toilette de madame C avec la plus grande délicatesse proxémie (annexe 5) et toucher (annexe6), j’explique à madame C ce que je fais, lui demande si tout va bien, madame C me rassure, me sourit et lorsque l’aide-soignante me reprend sur les techniques de soins, madame C dit que pour elle tout va bien, que c’est parfait. A cet instant madame C m’a valorise et m’a donné confiance en moi estime de moi (annexe 7).
Le soin se termine, l’aide-soignante me fait part de son avis et m’informe qu’à partir d’aujourd’hui c’est moi qui vais accompagner madame C cette semaine.
Je décide donc d’aller faire mon recueil de données, entretien (annexe 8) afin de commencer ma démarche clinique. Quand j’entre dans la chambre, madame C me sourit et me demande ce que l’aide-soignante à penser de la toilette. Je lui dis que dans l’ensemble ça va.
J’explique alors à madame C que j’ai besoin de quelques informations sur elle pour ma formative et que si elle le veut bien j’ai quelques questions à lui poser. Madame C acquiesce.
Je m’installe alors sur la chaise à côté de son lit et commence à l’interroger et c’est naturellement que madame C se livre à moi, elle me raconte le décès de son mari d’une crise cardiaque, son choix de ne pas avoir d’enfant, son métier de caissière a Auchan qu’elle a adoré, ses voyages, son amour pour ses neveux et nièces dont elle s’est occupée toute sa vie et dont aujourd’hui elle n’a aucune visite ni nouvelle. Le manque de son chien « Milo » qui est gardé par sa voisine et qui lui manque terriblement et qu’elle n’est pas sure de revoir. Sa peur de ne pas guérir….
J’e l’écoute avec attention l’écoute (annexe 9)….Son histoire est riche, son histoire me touche, m’émeut. Empathie (annexe 10).
J’ai passé le reste de la semaine à m’occuper de madame C, je me suis attachée a elle, les toilettes du matin sont devenues des moments de partages et de discussions. Au fils des jours, j’ai encouragé, j’ai stimule madame C, elle a récupère de son autonomie, elle a participé à sa toilette, elle s’est lave le visage, s’est coiffée, je l’ai même maquille. J’aimais m’occuper d’elle, le prendre soin (annexe 11), une relation de confiance s’était installée. La relation de confiance (annexe 12)
J’ai pris plaisir à être avec elle, nos discussions étaient fluides, les échanges enrichissants, j’éprouvais le besoin d’aller la voir souvent hors mon rôle d’aide-soignante me demande d’être disponible pour tous les patients, en me rendant dans sa chambre je ne gardais pas la distance thérapeutique soignant soigné. Distance thérapeutique (annexe 13).
Le lundi matin quand je suis arrivé dans le service, il y avait un affolement dans le couloir, l’équipe soignante s’agglutine dans la chambre de madame
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