Dynamique institutionnelle

Semestre 5

1. Dynamique institutionnelle

• Dire comment le projet d’atelier contribue au projet général de l’établissement

• Présenter un projet multi-partenarial

B) Communication professionelle

• Situer son intervention dans le cadre de l’accompagnement global de la personne
• Faire une analyse impliquée de l’animation d’une réunion d’équipe

C) Conception et conduite d’un projet éducatif et technique spécialisé

• Evaluer les identités professionnelles d’un groupe

• Décrire sa pédagogie du quotidien vis-à-vis de ce groupe
• Décrire les possibilités d’insertion professionnelle du public accueilli
• Faire le récit d’une insertion en entreprise

D) L’accompagnement social et éducatif spécialisé

• Relever ses doutes, ses questions vis-à-vis d’un accompagnement
• Questionner le travail de l’équipe éducative vis-à-vis de cet accompagnement

•    Proposer des hypothèses de compréhension

• Suggérer des ajustements
• Dégager une réflexion générale sur sa posture éducative

1. Dynamique institutionnelle

• Dire comment le projet d’atelier contribue au projet général de l’établissement

        J’occupe un poste d’Educateur Technique Spécialisé (ETS) au sein d’un Institut Médico-Educatif (IME) en milieu rural. L’objectif général de l’établissement est d’accueillir des enfants et des adolescents présentant une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés et de leurs proposer un accompagnement thérapeutique, éducatif, social, scolaire, professionnel adapté et personnalisé.

        Je propose aux jeunes et aux adolescents des activités en lien avec la découverte de la nature, le jardinage et le maraichage. Ces activités supports de l’atelier sont en adéquation avec la situation géographique de l’établissement. De plus les valeurs que véhiculent ces activités, travaux en plein air, en lien avec les saisons (notion de temporalité),  l’effort, l’observation, nourrir les autres (les fruits et légumes produits et récoltés sont vendus aux salariés ou donnés à l’atelier cuisine)… me semblent importantes dans l’accompagnement des  jeunes. Cependant ces activités ne restent que  des supports qui vont me permettent d’accompagner chaque jeune dans l’accomplissement de son projet personnalisé « Loi de 2002-02 rénovant l’action sociale et médico-sociale ».

        Les activités et les apprentissages que je propose sont adaptés au niveau et aux compétences des jeunes accueillis et en lien avec leur projet. Elles me permettent aussi de les évaluer, de les observer de voir ou ils en sont et quelles sont les freins aux apprentissages. Mais elles me permettent aussi d’aborder le vivre ensemble,  de travailler sur le respect de soi et des autres, de developper l’autonomie sous toutes ses formes dans le travail, dans les déplacements…, de maintenir les acquis scolaire en faisant le lien avec ce qu’ils apprennent à l’école et l’atelier… .

        Je participe aussi en équipe pluridisciplinaire à l’évaluation et l’élaboration des projets personnalisés des jeunes. Je fais part de mes  observations pendant les différentes réunions institutionnelles de l’établissement. Je rédige des comptes-rendus, des bilans individuelles. Je suis  aussi référent d’atelier de certains jeunes et je co-rédige les projets personnalisés avec le jeune et son référent éducatif. J’assiste aux synthèses de ces jeunes et je présente le bilan des ateliers aux familles et/ou représentant légaux. Je co-rédige le compte rendu de synthèse.

• Présenter un projet multi-partenarial

Je suis ETS au sein d’un IME en milieu rural. J’accueille au sein de l’atelier maraichage des adolescents qui ont une orientation professionnelle, Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT). Ils ne sont plus scolarisés et ils ont obtenu leur Certificat de Formation Général (CFG).

Ce que j’observe c’est qu’ils ont tous acquis des savoirs, et des savoirs faire, qu’ils arrivent quand ils le souhaitent ou quand ils y trouvent de l’intérêt à travailler en suivant les consignes, en observant les règles de sécurité et de manière autonome. Cependant quand l’adulte n’est pas là ils s’arrêtent de travailler et il discutent ou chahutent. J’ai remarqué qu’en dehors de l’établissement, ils ont beaucoup plus de mal, ils rencontrent des problèmes pour s’adapter, ils sont manque de repères, ils ont du mal à se déplacer… de plus ils ont des préoccupations d’adolescents (copains, copines…) qui sont loin du «monde du travail »  .

J’ai décidé de mettre l’accent sur ces notions cette année : la valeur du travail, l’identité professionnelle, la posture professionnelle. Je pense que ces notions ne s’apprennent pas, elles ce vivent et ce pratiquent. J’ai effectué pendant ma formation un stage au sein d’un ESAT proche de l’IME qui propose à une section maraichage. L’exploitation a été bien pensé et elle est vaste. Les salariés de la section sont content et fier de travailler au sein de l’exploitation, ils ont bien repéré l’organisation du travail (semis, plantation, suivis des récoltes, récolte, travail de préparation de la terre…). Ils ont bien repéré le sens « produire pour nourrir d’autres personnes » et  ils sont fiers du travail qu’ils accomplissent.

C’est pourquoi il m’a semblé important de travailler ces notions en partenariat avec l’ESAT. J’ai parlé mon projet à mon tuteur et aux chefs de service de l’IME et de l’ESAT, à mes collègues. J’ai expliqué aux jeunes de l’IME et aux salariés de l’ESAT le projet et je leurs ai demandé leur avis.  Puis j’ai écrit et présenté le projet avec un échéancier et une évaluation…  

Le projet a été validé par les cadres des deux établissements. J’ai déjà fait trois séances à l’ESAT et je rencontre déjà des difficultés qu’il faut que j’adapte ou bien que j’en parle. Je m’interroge aussi sur le pourquoi de l’ESAT et pourquoi je n’est pas pensé de suite au « milieu ordinaire » ???.

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