DC4 Implication dans les dynamiques institutionnelles, partenariales et inter partenariales

DC4 B-Implication dans les dynamiques institutionnelles, partenariales et inter partenariales

Le quartier S est isolé par rapport au reste de la ville. Le fait qu’il soit dans une zone difficile d’accès et loin du centre de la ville ne donne pas forcément l’envie aux habitants de s’y balader ou même de s’y installer. De plus, son environnement est fade, gris et mis à part les usines, peu de bâtiments y sont construits. Beaucoup de personnes ont déjà quitté le quartier et le taux d’abandon de ce dernier ne désemplit pas. Cela contraste avec une autre partie des personnes habitant depuis un moment au sein de cette partie de la ville. Il faut également ajouter que la population se décline en plusieurs catégories : On trouvent aussi bien des personnes âgés que des jeunes mais il y a une supériorité de citadins de sexe masculin. La plupart des foyers sont monoparentales et une partie des habitants est exclusivement d’origine turc. La diversité de cette population est en partie la cause d’un isolement des résidents, en effet, de par la solitude, la barrière de la langue et de la culture, la différence d’âge et la condition de ces derniers n’encouragent pas la fraternisation. Ces faits accentuent la précarité ambiante car la population du quartier est fortement défavorisée.

L’objectif du Centre Communale d’Action Sociale ici est d’apporter son soutien technique et financier à cette action sociale d'intérêt communal. En créant un jardin familial le lien social sera favorisé au sein des familles et de l’ensemble des participants en général. Au sein de S. il y beaucoup de chômeurs donc de personnes à la maison sans forcément d’occupations, le jardin social pourrait leur donner une activité favorisant leur socialisation. Les personnes travaillent dans des secteurs peu variés, majoritairement l’agriculture et le bâtiment. Le fait que l’agriculture soit un métier développé dans le quartier indique qu’une partie des citadins possèdent des compétences dans ce domaine. Le fait de créer un jardin familial pourrait d’un côté permettre la valorisation des compétences et connaissances des concernés, et de l’autre de favoriser un échange d’informations entre les personnes. Au sein de ce quartier ce type de projet en particulier est susceptible d’ apporter une agréable touche de fraîcheur et de bonne humeur et amener des personnes qui n’auraient sans doute jamais eu à entrer en contact les unes avec les autres. C’est ce genre de projet qui peut commencer à apporter à S une réelle vie de quartier. La création d’un jardin familiale est un rendez-vous ouvert à plusieurs types de publics, de la personne seule souffrant d’ennuie comme de la petite famille, des plus jeunes aux plus âgés, cela peut être un encouragement certain à la communication intergénérationnelle. Pour ce qui est de l’inclusion de la population turc, un jardin est un projet qui permettra de mélanger les savoirs en matière botanique selon le pays. De plus le langage des plantes est universel. De plus, dans un endroit où peu d’activités sont développées, l’implantation d’un jardin entraînera ceux qui s’y sont investis à maintenir leur intérêt pour leurs créations dans la mesure où le potager et les végétaux poussent au fur et à mesure du temps, et nécessite une attention régulière.

Cette action servira également à améliorer esthétiquement S. En effet, dans un milieu isolé et gris comme celui-ci, le fait d’ajouter un jardin attirera un plus grand nombre de badauds, les insistant à s’y balader et même à éprouver moins de réticences à y emménager. Du fait que l’espace vert remplacera un terrain vague, lieu bien évidemment peu attirant par nature. Il ne suffira bien entendu pas que d’une seule action pour changer la réputation du quartier, mais il ouvrira, je l’espère, une porte à d’autres projets pouvant améliorer la condition de vie des résidents. Le fait de cultiver fruits et légumes pourra également avoir un impact sur leur alimentation. En effet le CCAS ayant déjà engager des actions dans ce sens, encourager les participants à manger de la nourriture saine cultivée de leurs mains, les motivant à consommer sainement.

En encouragent les collectivités locales à s’engager dans le projet et s’y investir et dans la mesure où celui-ci rencontre le succès espéré, cela offrira peut-être par la suite d’autres opportunités de ce type qui seraient nécessaire à un quartier bien trop délaissé jusqu’à présent. Ce manque d’investissements pourrait être la cause d‘un échec du projet. En effet si la ville ne met pas à disposition du quartier une parcelle suffisante de terrain, ou ne donne pas les moyens nécessaires à la réalisation d’un jardin et par la suite son entretient, ce dernier n’a pas d’intérêt à voir le jour. D’autres facteurs peuvent de plus mettre en péril la bonne réalisation du projet. Le manque d’implication des citadins à venir construire l’espace vert ou à conserver leur motivation pour en prendre soin et s’y rendre pour jardiner par exemple. Un minimum de 10 personnes sera mobilisé il est donc nécessaire que certains se prennent au jeu et mette du cœur à l’ouvrage, au risque de voir la verdure être abandonnée et l’infrastructure redevenir ce qu’elle était auparavant.

Pour éviter cela il est essentiel que le choix des partenaires qui aideront à tout mettre en place, soit fait avec soins. Il faudra tout d’abord définir le type des tâches à effectuer et en fonction des possibilités, choisir les institutions les mieux adaptées afin que toute l’opération soit un succès.

• De manière à procéder dans l’ordre, la première chose à faire pour le centre sociale associatif sera de contacter la mairie afin de définir avec elle les conditions d’aménagement de

...