Analyse de situation sur les soins en hygiènes

LUX Coralie                                                                                                 L1 2020-2023

EVALUATION

UE 2.10 INFECTIOLOGIE ET HYGIENE

Date de restitution :12 Janvier 2021

Table des matières

1. INTRODUCTION        3

2. SITUATION PROFESSIONNELLE        3

3. ANALYSE DE LA SITUATION        5

4. CONCLUSION        7

SITOGRAPHIE        8

1. INTRODUCTION

Dans le cadre de ma première année de formation en soins infirmiers, j’ai choisi de vous présenter une situation de soin rencontrée lors de mon premier stage dans un centre hospitalier en service de médecine polyvalente. Dans un premier temps, je vais vous présenter la structure de mon lieu de stage ainsi que la situation rencontrée ; ensuite j’analyserai cette situation en lien avec l’infectiologie et l'hygiène à l’aide de mes connaissances et des recherches que j’ai pu effectuer ; je conclurai mon travail sur ma réflexion en tant que future professionnelle.

2. SITUATION PROFESSIONNELLE

Mon premier stage de cinq semaines se déroule dans un service de médecine polyvalente en soins de courte durée. On y rencontre principalement des patients post opératoire faisant état d’une infection, des patients en fin de vie ou des patients en attente de soins immédiats ou en réadaptation. Lors de ma dernière semaine de stage, à ma prise de poste du matin, l'infirmière et moi-même faisons le tour des patients pour la prise de paramètres et la distribution de médicaments.

Ce jour-là, nous visitons une patiente qui est arrivée dans le service pour traiter une infection urinaire à germes multi-résistants et qui a été positive à la Covid 19, puis mise en précaution contact et gouttelettes. A ce jour, toutes les entrées dans le service sont testées pour le coronavirus (SARS-CoV-2) si elles ne l’ont pas été avant. La patiente est autonome pour le lever et pour effectuer sa toilette. Nous terminons donc ce tour par la patiente mise en isolement complémentaire, afin d’éviter une contamination croisée. Dans cette situation, une seule personne entre dans la chambre, pour ne pas avoir à utiliser plusieurs équipements de protection individuelle (EPI). Un chariot d’isolement est placé à l’extérieur de sa chambre avec le type de précaution ainsi que tout le matériel et l’équipement à utiliser pour entrer dans sa chambre. La mission de la soignante qui entre dans la chambre est la prise de paramètres, distribution des médicaments, aérer et désinfecter la chambre ainsi que la distribution du petit déjeuner.

Je me prépare pour entrer dans sa chambre, j’utilise le matériel que l’infirmière me préconise. Je change mon masque chirurgical pour porter un masque FFP2, qui permet une meilleure filtration des particules et protège de l’inhalation des infections à transmission aérienne. Pour cela, je jette le masque chirurgical dans la poubelle de déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI), je réalise une friction de solution hydroalcoolique sur les mains. Une fois le masque mis, j’effectue un fit-check pour vérifier son étanchéité (je réalise une profonde inspiration, le masque doit se coller légèrement au visage), j’enfile une surblouse qui couvre ma tenue de travail et mes avant-bras afin d’éviter une contamination croisée, je porte des lunettes de protection afin d’éviter une transmission par gouttelettes dans les muqueuses de l’œil, je réalise une dernière friction des mains et j’enfile mes gants par-dessus les manches de ma blouse pour ne laisser aucun contact avec ma peau. Je prends du linge propre pour la patiente et pour la réfection du lit. En effet, lors d’un isolement, il est préférable d’utiliser le linge de l’hôpital qui sera éliminé rapidement.

En entrant dans la chambre, je commence par aérer la pièce, afin assainir l’air de la chambre. Pour la prise des paramètres, j’utilise le matériel qui est laissé en chambre, je commence par désinfecter le matériel que je vais utiliser et une fois terminé, je le désinfecte encore ainsi que la table sur laquelle je pose le matériel afin de limiter la propagation d’agents pathogènes. Je continue en retirant les draps et en les mettant dans un sac hydrosoluble, ces sacs sont récupérés tous les deux jours et mis dans des sacs à linge de couleur rouge (linge à risque infectieux). Je change mes gants qui sont potentiellement souillés par les draps,. Je continue en désinfectant l’entourage de la patiente, lit, table de chevet et la tablette près du lit. Une fois terminé, l’infirmière me passe les médicaments et le petit déjeuner de la patiente.

Avant de sortir, je retire ma sur blouse de l’abdomen vers l’avant en désengageant les épaules puis enroule sur elle-même la surface contaminée et les mets dans le sac « DASRI » resté en chambre. Je jette les gants avec méthode, puis me frictionne les mains. Une fois à l’extérieur de la chambre, je retire mes lunettes de protection que je désinfecte, puis mon masque et en mets un nouveau. Entre chaque équipement retiré, il est préconisé de réaliser une friction des mains avec une solution hydroalcoolique. A la fin de mon déshabillage, je réalise un lavage des mains et des avant-bras pendant au moins une minute et en sept étapes avec la solution moussante.

J’ai choisi cette situation de précaution complémentaire due à la pandémie actuelle face à ce nouveau virus et l’importance d’avoir une bonne pratique professionnelle sur le risque infectieux afin de ne pas se contaminer et de ne pas contaminer les autres.

3. ANALYSE DE LA SITUATION

En temps normal, le protocole pour l’utilisation des équipements de protection individuelle liée à cette situation n’a pas besoin d’être aussi rigoureux : pour ce type de soins, un masque, des lunettes, un tablier à usage unique et des gants suffisent, d’après les recommandations^[1].Mais au vu de la pandémie actuelle, on ne prend pas de risques dans ce service. Beaucoup au sein de l’équipe soignante ne savent pas trop comment gérer ce virus et sa propagation : soit certains utilisent plus de matériel que celui recommandé, soit pas assez par rapport au risque de contamination. J’ai même entendu « je ne risque rien je suis immunisé, je l’ai déjà attrapé ».

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