Analyse de soin en maison de retraite sur Mme E souffrant de la perte de ses capacités
Étude de cas : Analyse de soin en maison de retraite sur Mme E souffrant de la perte de ses capacités. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Juillet 2012 • Étude de cas • 338 Mots (2 Pages) • 1 806 Vues
e qu’elle a rejoint la maison de retraite de Mornant.
Madame E. mesure 1 m 55 et pèse 72 kg. Sur le plan médical, Madame E. a subi deux accidents vasculaires cérébraux en 1988 et 1996 et fait une tentative de suicide en 1991. Elle est décrite par les psychologues comme souffrant de la perte de ses capacités. C’est une personne présentant une grande tristesse associée à son état de dépendance. Madame E. a aussi dû subir une prothèse totale de la hanche gauche. Pour cela elle a été opérée à quatre reprises (en 1980, 1986,1990 puis en 1996), et a une reconnaissance de ses dépendances GIR 1.
Aujourd’hui âgée de 85 ans, Madame E. est hémiplégique et souffre de troubles phasiques
Elle est paralysée du côté droit, ne parle pas et souffre d‘incontinence. Elle présente aussi un syndrome extra pyramidal, a du diabète, de l’ostéoporose vertébrale, fait de l’hyperlipidémie et a des troubles cognitifs.
Cependant, Madame E. conserve un peu de mobilité au niveau du bras gauche et de la tête. Elle possède une bonne audition et peut lire avec des lunettes. Madame E. ne peut plus tenir sur ses jambes, et de ce fait, ne peut marcher.
Les capacités de Madame E. sont donc très réduites. Elle a besoin d’une aide dans tous les actes essentiels de la vie quotidienne : Elle ne peut pas se déplacer, se nourrir ou, se laver seule.
Madame E. communique peu avec les autres résidents et le personnel. Elle aime regarder les reportages à la télévision dans sa chambre avant les animations qui débutent souvent vers 15 heures. Madame E. est par ailleurs très attachée à la propreté de sa personne.
Toutefois, Madame E. peut répondre par oui ou par non aux questions qu’on lui pose par un petit mouvement de tête.
Il est donc difficile d’établir une communication avec elle, tout comme il lui est très difficile de s’exprimer. Pour cela, il est nécessaire d’être très attentif, car elle ne peut interpeller le personnel soignant que par des mouvements de tête ou de son bras, qui resten
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