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Analyse de situation en soin psychiatrique

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Par   •  7 Juin 2017  •  Étude de cas  •  1 732 Mots (7 Pages)  •  1 293 Vues

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Sommaire

 

 

         

1) Introduction        

2) Description de la situation        ,3

3) Analyse de la situation        3,4

4) Conclusion        4

Bibliographie        5

 

  1. Introduction

Je suis en stage dans un service de soins psychiatrique où il y a 20 chambres normales  dont 2 chambres sécurisées et deux chambres d'isolement en plus. Le service comprend environ 22 patients. C’est un service fermé où les patients ont différentes pathologies : la schizophrénie, la psychose hystérique, le syndrome de Korsakoff, le syndrome dépressif ou encore des bouffées délirantes aigues (appelées BDA). En tant que personnel, il y avait le jour de la situation : deux ASH (Agent de service hospitalier) qui travaillaient de 8 à 15 heures, deux AS (Aide-Soignante) deux étudiants infirmiers et deux IDE (Infirmière Diplômée d’Etat) qui travaillent de 8h à 20h ainsi que la cadre de service et deux médecins psychiatres, en réunion au moment de la situation.

  1. Description de la situation

 

La situation choisie se passe le lundi 22 mai à 9h dans la salle de douche commune dans l’unité psychiatrique. Il s’agit d’une aide à la toilette de Mme C, une des quatre patients que j’ai à charge durant mon stage. Mme C à 66 ans, elle est entrée dans le service le 30 Avril 2017 pour syndrome dépressif en Hospitalisation en Soins Libre (HSL) et a décidée, en accord avec le médecin, de sa sortie trois semaines plus tard avec un suivi au Centre Médico-Psychologique. Mme C a le droit à des permissions d'une heure à la cafétéria de l'hôpital, ainsi qu'une permission le week-end avec sa famille.

Vers 9h, après le petit déjeuné je vais chercher Mme C qui est revenue la veille de permission chez sa fille où elle vit depuis 10 ans. Elle est dans le couloir, juste devant les salles de soins, en train de discuter avec les autres patients du fait du retour de permission. Les patients sont dans le couloir à se raconter ce qu’ils ont fait du weekend. On sent qu’il y a une ambiance joyeuse, part les discutions constantes que l’on entend et l’attitude des patients .Mme C a l’air de bonne humeur. Quand je lui demande si elle est d’accord pour faire sa toilette, elle hocha la tête et me suivi calmement jusqu’à la salle de douche. Une fois la porte fermée et au calme, je lui demande comment c’est passé sa permission pendant que je me lave les mains. Elle me répond simplement et sur un ton calme « bien ! » avec un grand sourire. Mme C’était très angoissée car s’était sa première permission depuis son hospitalisation. Je profite du fait qu’elle ait fini de s’installer sur la chaise douche pour lui poser la question : « Comment c’est passé le retour à la maison ? ». « Ca a été » me répond-t-elle, elle enchaina ensuite « ma plus grande crainte est de demander de l’aide car ma fille est souvent occupée avec mes petits-enfants» d’un air embêter. Elle me dit alors « J’ai des boutons qui brûlent et grattent sous les seins». Je lui demande si je peux regarder, ce qu’elle me laisse faire, je décide d’aller prévenir l’IDE qui n’était pas loin de la salle de douche qu’elle vienne voir par elle-même. Quand l’IDE sort de la salle, je m’accroupi  afin d’aider Mme C à enfiler ses chaussettes et chaussures, pour être à la même hauteur qu’elle, assise sur une chaise, pour pouvoir ainsi instaurer une bonne communication

Je profite de ce temps où nous ne sommes que toute les deux pour essayer d’avoir de plus amples réponses quant au ressentit de Mme C par rapport à sa premier permissions. Je commence par la questionner sur ce qu’elle a fait avec ces petits enfants. Mme C me répond tout en restant vague mais en souriant. Malgré ses réponses, je vois qu’elle a passé un bon weekend et qu’elle est contente d’avoir vu sa famille. Je la questionne alors sur la réalisation de ses soins à la maison. Mme C a beaucoup de mal à réaliser certain soin de la vie quotidienne par rapport à ces tremblements induit par son traitement. Elle souffre également d’incontinence urinaire et a du mal à gérer les changes de façon autonome à son domicile. Elle me répond d’un ton fière « La toilette a été faite régulièrement comme ici » puis d’une petite voix, ma fille ma beaucoup aidée Je lui demande alors sur un ton calme : « Et votre protection, l’avez-vous changé régulièrement comme je vous l’avais conseillé? » Suite à l’évolution de sa maladie Mme C à beaucoup de mal à accepter de se voir diminuer physiquement. Elle me dit d’une voix très basse qui m’oblige à me rapprocher encore plus près d’elle et d’un débit lent : « Personne ne me disait de le faire, donc je la changeait beaucoup moins que quand je suis ici ». Je lui dis alors, sur le même ton calme que j’adopte depuis le début, tout en essayant de la regarder dans les yeux,  « vous savez comment se passe les soins ici et à quelle fréquence vous changée votre protection sans que l’on vous le rappel pourtant, et c’est bien ! ». Elle Sourit. Selon sa fille Mme c a perdu tout motivation depuis le décès de son mari il y a 10 ans, je lui dis alors « je pense qu’à la maison vous pouvez y arrivé et si vous avez besoin d’aide vous pouvez solliciter votre fille, vous en avez discuté lors de l’entretien avec le psychiatre… »

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