Macroévolution

Macroevolution : 

S’intéresse à l’évolution de traits/caractères entre (groupes d’)espèces qui partagent une histoire évolutive commune et se différencient en différentes lignées qui incluent ou pas des représentants fossiles éteints qui ont pu évoluer à des vitesses distinctes.

Analogie : convergence (similitude) fonctionnelle entre des espèces (ou groupes d’espèces) phylogénétiquement très distincts (différentes).

=> similitude de fonctions entre des espèces très différentes.

Homologie : structure similaire chez différentes espèces impliquées dans des fonctions distincts (différentes).

=> structures similaires mais fonctions différentes.

Synapomorphie : caractère dérivé partagé par un ou plusieurs taxons.

→ Les organismes peuvent donc être vus comme des ensembles de traits qui varient selon des modalités différentes (stase, innovations se répandant plus ou moins rapidement) qui dépendent de vitesses (taux) d’évolution différentes.

De nombreuses études se concentrent sur l’évolution d’un trait (exemple : vitesse d’évolution de la taille; rapport de la longueur du membre antérieur) chez les espèces actuelles et les ancêtres (fossiles).

Exaptation : l’évolution du trait a précédé sa fonction finale.

=> Processus d'adaptation d'un caractère existant, selon lequel une ou plusieurs fonctions s'ajoutent à sa fonction d'origine, ou la remplacent

Stase : on se rappelle qu’une espèce est un ensemble de traits. Observer une stase morphologique ou autre ne signifie pas qu’une espèce n’évolue pas / ne s’adapte pas pour d’autres types de traits.

Diversification, diversité et disparité :

→ La diversification n’est pas la diversité même si elle participe à son établissement.

→ En macroévolution, on s’intéresse plutôt au taux de diversification qui prend en compte la différence entre le taux de spéciation et le taux d’extinction par unité de temps et par lignée évolutive d’intérêt (les insectes, les mollusques, les mousses, ect).

→ La diversification reflète la dynamique évolutive des groupes d’espèces.

Mysticètes : taux de diversification maximaux à la base de la phylogénie.

→ La diversité représente le nombre d’espèces (ou autre unité taxonomique) présente dans une lignée évolutive.

Ce sont deux mesures du succès évolutif d’une espèce ou groupe d’espèces.

→ La disparité (écologique, phénotypique) représente la variabilité interspécifique observée par un trait au sein de cette lignée évolutive.

→ Diversité et disparité peuvent évoluer ou non ensemble (= être corrélées/couplées) => souvent découplés.

Sélection stabilisante au sein d’une niche écologique: les espèces possèdent des traits

relativement identiques.

Radiation évolutive : apparition de nombreuses espèces sur un temps limité (à l’échelle géologique…) = taux de spéciation élevé.

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